Le commerce du bois d'œuvre sur la rivière des Outaouais (en anglais désigné traditionnellement par Ottawa River timber trade, Ottawa Valley timber trade ou Ottawa River lumber trade), correspond à la production de produits du bois au XIXe siècle par le Canada sur la zone couverte par la Rivière des Outaouais, destinée aux marchés britannique et américain. C'est l'industrie principale des colonies historiques du Haut-Canada et du Bas-Canada, et elle crée un type d'entrepreneur connu sous le nom de lumber baron, baron du bois d'œuvre. Le commerce du bois carré (squared timber), puis du bois scié, conduit à la croissance de la population et la prospérité des collectivités dans la vallée de l'Outaouais, en particulier la ville de Bytown (aujourd'hui Ottawa, la capitale du Canada). Les produit

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  • Le commerce du bois d'œuvre sur la rivière des Outaouais (en anglais désigné traditionnellement par Ottawa River timber trade, Ottawa Valley timber trade ou Ottawa River lumber trade), correspond à la production de produits du bois au XIXe siècle par le Canada sur la zone couverte par la Rivière des Outaouais, destinée aux marchés britannique et américain. C'est l'industrie principale des colonies historiques du Haut-Canada et du Bas-Canada, et elle crée un type d'entrepreneur connu sous le nom de lumber baron, baron du bois d'œuvre. Le commerce du bois carré (squared timber), puis du bois scié, conduit à la croissance de la population et la prospérité des collectivités dans la vallée de l'Outaouais, en particulier la ville de Bytown (aujourd'hui Ottawa, la capitale du Canada). Les produits étaient principalement Pinus resinosa et Pinus strobus. L'industrie a duré jusqu'en 1900 environ, lorsque les marchés et les stocks ont diminué. Cette industrie est créée à la suite du blocus continental de 1806 par Napoléon Bonaparte en Europe, obligeant le Royaume-Uni à trouver une nouvelle source de bois, en particulier pour sa marine de guerre et pour la construction navale en général. Plus tard, l'application par le Royaume-Uni de tarifs préférentiels croissants, progressivement accroitront les importations canadiennes. La première partie de l'industrie, le commerce du bois équarri (ou bois carré), dure jusque vers les années 1850. Le transport du bois brut est d'abord réalisé par le moyen du flottage sur la rivière des Outaouais, éprouvée 1806 par Philemon Wright. Les bois équarris sont assemblés en grands radeaux (raft) qui servent de lieu d'hébergement à des hommes, le temps des six semaines de leur voyage à destination du port de Québec, qui disposait de grandes installations d'exportation, et permettait un accès facile à l'océan Atlantique. La deuxième partie de l'industrie concerne le commerce du , et les barons américains du bois d'œuvre (American lumber barons), et dure principalement de 1850 à 1900-1910 environ. Le traité de réciprocité canado-américain provoque un déplacement des marchés américains. La source de bois en Grande-Bretagne change, et sa connexion aux bois de la Baltique est rétabli, et elle ne prévoit plus de tarifs préférentiel à l'importation. Des États-Unis, les entrepreneurs commencent alors à établir leurs opérations près de la rivière des Outaouais, créant ainsi certaines des plus grandes scieries du monde à cette époque. Ces hommes, connus sous le nom de « barons du bois » (lumber barons), portant des noms tels que John Rudolphus Booth et , créent des usines qui contribuent à la prospérité et à la croissance d'Ottawa. L'industrie du bois scié bénéficie d'améliorations dans les transports, notamment le canal Rideau , reliant Ottawa à Kingston sur le lac Ontario, et bien plus tard, les chemins de fer, qui sont créés entre les villes canadiennes. Peu après 1900, le dernier train de bois descend la rivière des Outaouais. Les stocks de pins diminuent et la demande aussi. À ce moment, le Royaume-Uni est en mesure de reprendre ses approvisionnements en provenance de la baltique, et sa politique, en particulier la réduction des règles protectionnistes favorables à ses colonies, entraîne une baisse des marchés britanniques. La construction navale se tourne vers l'acier. Avant 1950, de nombreuses opérations commencent à s'arrêter, puis de nombreuses usines sont complètement supprimées et les terres dégradées commencent à être restaurées dans les politiques de rénovation urbaine d'Ottawa. L'industrie grandement contribue à la croissance démographique et à la croissance économique de l'Ontario et du Québec. (fr)
  • Le commerce du bois d'œuvre sur la rivière des Outaouais (en anglais désigné traditionnellement par Ottawa River timber trade, Ottawa Valley timber trade ou Ottawa River lumber trade), correspond à la production de produits du bois au XIXe siècle par le Canada sur la zone couverte par la Rivière des Outaouais, destinée aux marchés britannique et américain. C'est l'industrie principale des colonies historiques du Haut-Canada et du Bas-Canada, et elle crée un type d'entrepreneur connu sous le nom de lumber baron, baron du bois d'œuvre. Le commerce du bois carré (squared timber), puis du bois scié, conduit à la croissance de la population et la prospérité des collectivités dans la vallée de l'Outaouais, en particulier la ville de Bytown (aujourd'hui Ottawa, la capitale du Canada). Les produits étaient principalement Pinus resinosa et Pinus strobus. L'industrie a duré jusqu'en 1900 environ, lorsque les marchés et les stocks ont diminué. Cette industrie est créée à la suite du blocus continental de 1806 par Napoléon Bonaparte en Europe, obligeant le Royaume-Uni à trouver une nouvelle source de bois, en particulier pour sa marine de guerre et pour la construction navale en général. Plus tard, l'application par le Royaume-Uni de tarifs préférentiels croissants, progressivement accroitront les importations canadiennes. La première partie de l'industrie, le commerce du bois équarri (ou bois carré), dure jusque vers les années 1850. Le transport du bois brut est d'abord réalisé par le moyen du flottage sur la rivière des Outaouais, éprouvée 1806 par Philemon Wright. Les bois équarris sont assemblés en grands radeaux (raft) qui servent de lieu d'hébergement à des hommes, le temps des six semaines de leur voyage à destination du port de Québec, qui disposait de grandes installations d'exportation, et permettait un accès facile à l'océan Atlantique. La deuxième partie de l'industrie concerne le commerce du , et les barons américains du bois d'œuvre (American lumber barons), et dure principalement de 1850 à 1900-1910 environ. Le traité de réciprocité canado-américain provoque un déplacement des marchés américains. La source de bois en Grande-Bretagne change, et sa connexion aux bois de la Baltique est rétabli, et elle ne prévoit plus de tarifs préférentiel à l'importation. Des États-Unis, les entrepreneurs commencent alors à établir leurs opérations près de la rivière des Outaouais, créant ainsi certaines des plus grandes scieries du monde à cette époque. Ces hommes, connus sous le nom de « barons du bois » (lumber barons), portant des noms tels que John Rudolphus Booth et , créent des usines qui contribuent à la prospérité et à la croissance d'Ottawa. L'industrie du bois scié bénéficie d'améliorations dans les transports, notamment le canal Rideau , reliant Ottawa à Kingston sur le lac Ontario, et bien plus tard, les chemins de fer, qui sont créés entre les villes canadiennes. Peu après 1900, le dernier train de bois descend la rivière des Outaouais. Les stocks de pins diminuent et la demande aussi. À ce moment, le Royaume-Uni est en mesure de reprendre ses approvisionnements en provenance de la baltique, et sa politique, en particulier la réduction des règles protectionnistes favorables à ses colonies, entraîne une baisse des marchés britanniques. La construction navale se tourne vers l'acier. Avant 1950, de nombreuses opérations commencent à s'arrêter, puis de nombreuses usines sont complètement supprimées et les terres dégradées commencent à être restaurées dans les politiques de rénovation urbaine d'Ottawa. L'industrie grandement contribue à la croissance démographique et à la croissance économique de l'Ontario et du Québec. (fr)
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  • John Rochester (fr)
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prop-fr:sousTitre
  • An Illustrated History (fr)
  • An Illustrated History of Ottawa (fr)
  • City of the Big Ears (fr)
  • The Capital of Canada (fr)
  • The Early Days of Ottawa (fr)
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  • William Borthwick (fr)
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  • Allan Gilmour (fr)
  • George Hamilton (fr)
  • Nicholas Sparks (fr)
prop-fr:titre
  • Ottawa (fr)
  • Bytown (fr)
  • Commercial relations of the United States with foreign countries (fr)
  • Boyd's combined buisiness directory for 1875-6 (fr)
  • Capital Lives (fr)
  • Giants of Canada's Ottawa Valley (fr)
  • Ottawa Old and New (fr)
  • Lumbering in Canada : October 1873 : Ottawa : Manufacturers of the Ottawa Valley : Williamsport Gazette and Bulletin, The Wisconsin Lumberman (fr)
  • Rideau Waterway (fr)
  • The Ottawa (fr)
  • Where Rivers Meet (fr)
  • Ottawa (fr)
  • Bytown (fr)
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  • Lumbering in Canada : October 1873 : Ottawa : Manufacturers of the Ottawa Valley : Williamsport Gazette and Bulletin, The Wisconsin Lumberman (fr)
  • Rideau Waterway (fr)
  • The Ottawa (fr)
  • Where Rivers Meet (fr)
prop-fr:trad
  • John Rochester (fr)
  • William Borthwick (fr)
  • William Hamilton (fr)
  • Allan Gilmour, Sr. (fr)
  • Bytown Museum (fr)
  • George Hamilton (fr)
  • Nicholas Sparks (fr)
  • Pollok, Gilmour and Company (fr)
  • John Rochester (fr)
  • William Borthwick (fr)
  • William Hamilton (fr)
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  • George Hamilton (fr)
  • Nicholas Sparks (fr)
  • Pollok, Gilmour and Company (fr)
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prop-fr:éditeur
  • University of Toronto Press (fr)
  • J. Lorimer (fr)
  • Doubleday Canada (fr)
  • McClelland and Stewart Limited (fr)
  • Book Coach Press (fr)
  • GeneralStore PublishingHouse (fr)
  • Government Printing Office, United States (fr)
  • Haig and Haig Publishing Co. (fr)
  • Mika Publishing Company (fr)
  • Ottawa historical information Institute (fr)
  • Windsor Publications (fr)
  • University of Toronto Press (fr)
  • J. Lorimer (fr)
  • Doubleday Canada (fr)
  • McClelland and Stewart Limited (fr)
  • Book Coach Press (fr)
  • GeneralStore PublishingHouse (fr)
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  • Windsor Publications (fr)
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  • Le commerce du bois d'œuvre sur la rivière des Outaouais (en anglais désigné traditionnellement par Ottawa River timber trade, Ottawa Valley timber trade ou Ottawa River lumber trade), correspond à la production de produits du bois au XIXe siècle par le Canada sur la zone couverte par la Rivière des Outaouais, destinée aux marchés britannique et américain. C'est l'industrie principale des colonies historiques du Haut-Canada et du Bas-Canada, et elle crée un type d'entrepreneur connu sous le nom de lumber baron, baron du bois d'œuvre. Le commerce du bois carré (squared timber), puis du bois scié, conduit à la croissance de la population et la prospérité des collectivités dans la vallée de l'Outaouais, en particulier la ville de Bytown (aujourd'hui Ottawa, la capitale du Canada). Les produit (fr)
  • Le commerce du bois d'œuvre sur la rivière des Outaouais (en anglais désigné traditionnellement par Ottawa River timber trade, Ottawa Valley timber trade ou Ottawa River lumber trade), correspond à la production de produits du bois au XIXe siècle par le Canada sur la zone couverte par la Rivière des Outaouais, destinée aux marchés britannique et américain. C'est l'industrie principale des colonies historiques du Haut-Canada et du Bas-Canada, et elle crée un type d'entrepreneur connu sous le nom de lumber baron, baron du bois d'œuvre. Le commerce du bois carré (squared timber), puis du bois scié, conduit à la croissance de la population et la prospérité des collectivités dans la vallée de l'Outaouais, en particulier la ville de Bytown (aujourd'hui Ottawa, la capitale du Canada). Les produit (fr)
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  • Commerce du bois d’œuvre sur la rivière des Outaouais (fr)
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