Politiquement franc sous le règne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nominoë devient politiquement breton sous le règne de Charles II le Chauve. Les descendants de Nominoë et de son fils Erispoë font de Rennes leur fief et parviennent aussi à en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en dépit de quelques évènements contraires. Gurwant, Judicaël, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe siècle. * 1182 Henri II d’Angleterre assiège et s’empare de la ville.

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  • Politiquement franc sous le règne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nominoë devient politiquement breton sous le règne de Charles II le Chauve. Les descendants de Nominoë et de son fils Erispoë font de Rennes leur fief et parviennent aussi à en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en dépit de quelques évènements contraires. Gurwant, Judicaël, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe siècle. * Vingt cinq ans après l'arrivée musclée de Lambert et Nominoë à Rennes, c'est Gurvant, le Rennais, gendre d'Erispoë, qui en l'an 875, bien que malade et moribond, inflige deux défaites successives au comte de Vannes Pascweten, grâce à sa cavalerie. * En 875, après 25 ans, Gurwant n’a pas fait réparer les portes de Rennes. Pascweten est au courant. Les combats ont lieu un peu au sud de Rennes entre Gurwant et la grande armée de Pascweten. Sachant qu'ils étaient moins de 1 000 hommes contre nettement plus de 3 000 dans l'armée de Pascweten, les pessimistes qui avaient lâché Gurvand et rejoint Pascweten avaient accentué encore un peu plus ce déséquilibre. Gurwant dit à ses fidèles : « Ce n'est pas le nombre mais Dieu qui donne la victoire ! ». La bande viking d'Hasting en profita pour investir Rennes pendant la bataille comme convenu avec Pascweten. En 875, ils entrèrent facilement dans Rennes, mais ils ne s'attendaient pas à un retour victorieux de Gurwant dans sa ville. Comme à Brissarthe en 866, les Vikings d'Hasting dans une église, l'église Saint-Melaine. Mais ils n'ont en sortent au milieu de la nuit. Au petit matin, il n'y avait plus personne dans l'église. En dépit de sa première défaite, Pascweten reprit bientôt la route de Rennes, après avoir appris que le moribond Gurwant était à l'agonie. Cette fois, le moribond infligea à Pascweten une défaite encore plus sévère que la précédente. Gurwant avait encore gagné, mais épuisé par tant d'efforts, il rendit son dernier soupir en rentrant chez lui à Rennes. Pascweten ne vint pas à son enterrement. Quelques mois plus tard, on apprit que Pascweten s'était fait tuer par ses mercenaires vikings qui avaient sans doute avec lui un différend financier. À Rennes, Judicaël qui avait pris la relève de Gurwant, son père, devint bientôt un adversaire redoutable et redouté des Vikings. À Vannes, Alain, qui avait succédé à son frère Pascweten, décida de se mettre d'accord avec Judicaël pour chasser les Vikings. Toutefois, Alain laissa le fougueux Judicaël s'en charger. Judicaël se fit tuer en poursuivant des Vikings, ce qui permit à Alain de devenir Alain le Grand en achevant le travail, les enfants de Judicaël n'ayant vraisemblablement pas l'âge de prendre le relais de leur père sur le terrain. Après la mort d'Alain Ier, les Vikings revinrent en force, forçant les descendants de la maison vannetaise de Pascweten à chercher refuge dans l'île de Bretagne, chez les rois saxons. Rennes ne conserve pas par hasard le meilleur souvenir de son évêque Sylvestre de la Guerche, fondateur du quartier « Bourg l'Évêque », en fonction de 1078 à sa mort en 1093. Entre ces deux dates, il y eut en théorie une brève interruption de ses fonctions, puisqu'il fut temporairement déposé par le concile de Poitiers. Sylvestre Mainguené était le baron de La Guerche, père de famille aussi, mais veuf. Sa situation était tout à fait conforme aux usages dans l'Église bretonne, qui n'avait pas jusque-là l'habitude du célibat et du vœu de chasteté. S'il reprit sa place après que le concile de Poitiers l'eut déposé, c'est seulement parce que la population rennaise s'était soulevée pour le garder comme évêque. À contrario, son successeur, le prélat angevin Marbode, auteur dans sa jeunesse d'un vilain poème en latin sur Rennes, rejeté par les Rennais attendit trois ans pour venir prendre ses fonctions à Rennes, par la volonté du pape qui l'imposa aux Rennais. * 1182 Henri II d’Angleterre assiège et s’empare de la ville. (fr)
  • Politiquement franc sous le règne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nominoë devient politiquement breton sous le règne de Charles II le Chauve. Les descendants de Nominoë et de son fils Erispoë font de Rennes leur fief et parviennent aussi à en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en dépit de quelques évènements contraires. Gurwant, Judicaël, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe siècle. * Vingt cinq ans après l'arrivée musclée de Lambert et Nominoë à Rennes, c'est Gurvant, le Rennais, gendre d'Erispoë, qui en l'an 875, bien que malade et moribond, inflige deux défaites successives au comte de Vannes Pascweten, grâce à sa cavalerie. * En 875, après 25 ans, Gurwant n’a pas fait réparer les portes de Rennes. Pascweten est au courant. Les combats ont lieu un peu au sud de Rennes entre Gurwant et la grande armée de Pascweten. Sachant qu'ils étaient moins de 1 000 hommes contre nettement plus de 3 000 dans l'armée de Pascweten, les pessimistes qui avaient lâché Gurvand et rejoint Pascweten avaient accentué encore un peu plus ce déséquilibre. Gurwant dit à ses fidèles : « Ce n'est pas le nombre mais Dieu qui donne la victoire ! ». La bande viking d'Hasting en profita pour investir Rennes pendant la bataille comme convenu avec Pascweten. En 875, ils entrèrent facilement dans Rennes, mais ils ne s'attendaient pas à un retour victorieux de Gurwant dans sa ville. Comme à Brissarthe en 866, les Vikings d'Hasting dans une église, l'église Saint-Melaine. Mais ils n'ont en sortent au milieu de la nuit. Au petit matin, il n'y avait plus personne dans l'église. En dépit de sa première défaite, Pascweten reprit bientôt la route de Rennes, après avoir appris que le moribond Gurwant était à l'agonie. Cette fois, le moribond infligea à Pascweten une défaite encore plus sévère que la précédente. Gurwant avait encore gagné, mais épuisé par tant d'efforts, il rendit son dernier soupir en rentrant chez lui à Rennes. Pascweten ne vint pas à son enterrement. Quelques mois plus tard, on apprit que Pascweten s'était fait tuer par ses mercenaires vikings qui avaient sans doute avec lui un différend financier. À Rennes, Judicaël qui avait pris la relève de Gurwant, son père, devint bientôt un adversaire redoutable et redouté des Vikings. À Vannes, Alain, qui avait succédé à son frère Pascweten, décida de se mettre d'accord avec Judicaël pour chasser les Vikings. Toutefois, Alain laissa le fougueux Judicaël s'en charger. Judicaël se fit tuer en poursuivant des Vikings, ce qui permit à Alain de devenir Alain le Grand en achevant le travail, les enfants de Judicaël n'ayant vraisemblablement pas l'âge de prendre le relais de leur père sur le terrain. Après la mort d'Alain Ier, les Vikings revinrent en force, forçant les descendants de la maison vannetaise de Pascweten à chercher refuge dans l'île de Bretagne, chez les rois saxons. Rennes ne conserve pas par hasard le meilleur souvenir de son évêque Sylvestre de la Guerche, fondateur du quartier « Bourg l'Évêque », en fonction de 1078 à sa mort en 1093. Entre ces deux dates, il y eut en théorie une brève interruption de ses fonctions, puisqu'il fut temporairement déposé par le concile de Poitiers. Sylvestre Mainguené était le baron de La Guerche, père de famille aussi, mais veuf. Sa situation était tout à fait conforme aux usages dans l'Église bretonne, qui n'avait pas jusque-là l'habitude du célibat et du vœu de chasteté. S'il reprit sa place après que le concile de Poitiers l'eut déposé, c'est seulement parce que la population rennaise s'était soulevée pour le garder comme évêque. À contrario, son successeur, le prélat angevin Marbode, auteur dans sa jeunesse d'un vilain poème en latin sur Rennes, rejeté par les Rennais attendit trois ans pour venir prendre ses fonctions à Rennes, par la volonté du pape qui l'imposa aux Rennais. * 1182 Henri II d’Angleterre assiège et s’empare de la ville. (fr)
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  • Politiquement franc sous le règne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nominoë devient politiquement breton sous le règne de Charles II le Chauve. Les descendants de Nominoë et de son fils Erispoë font de Rennes leur fief et parviennent aussi à en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en dépit de quelques évènements contraires. Gurwant, Judicaël, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe siècle. * 1182 Henri II d’Angleterre assiège et s’empare de la ville. (fr)
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  • Chronologie de Rennes (fr)
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