Le cerf dans la culture est présent dans de nombreux récits, contes ou légendes, chez tous les peuples qui l'ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Il a donc joué un rôle important du Maghreb, de l'Europe, de l'Asie et via le Détroit de Béring, de l'Amérique du Nord. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s'ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses. Ce fut l'un des animaux les plus représentés de la Préhistoire, à l'Antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant un

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  • Le cerf dans la culture est présent dans de nombreux récits, contes ou légendes, chez tous les peuples qui l'ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Il a donc joué un rôle important du Maghreb, de l'Europe, de l'Asie et via le Détroit de Béring, de l'Amérique du Nord. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s'ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses. Ce fut l'un des animaux les plus représentés de la Préhistoire, à l'Antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant une grande partie des livres et traités de chasse lui ont été consacrés. Pierre Moinot en préface à son Anthologie du cerf en souligne les raisons : « Voici donc l'animal porteur d'une forêt de symboles, tous apparentés au domaine obscur de la force vitale. Et d'abord ses bois, cette ramure dont le nom, la forme et la couleur semblent sortir des arbres et que chaque année élague comme un bois sec, chaque année les refait pour donner la preuve visible que tout renaît, que tout reprend vie ; par la chute et la repousse de ces os branchus qui croissent avec une rapidité végétale, la nature affirme que sa force intense n'est qu'une perpétuelle résurrection, que tout doit mourir en elle et que pourtant rien ne peut cesser. Aussi a-t-elle lié les bois du cerf à l'élan dont elle est tout entière la pérennité. La profusion de la sève qui les nourrit rejoint en lui la richesse de la semence, de sorte qu'il représente l'immémoriale vigueur fécondante, la puissance d'une inlassable sexualité. Son brame les met en scène d'une façon qui frappe l'imagination des hommes. Aussi a-t-on pris l'animal comme l'expression de la virilité, et par là de la puissance, puis de la suprématie. Pendant des siècles, cerf et seigneur ont été voués l'un à l'autre, il a été fait noble, un interdit frappait sa viande, son braconnage était puni de mort. Seuls les rois des hommes pouvaient chasser le roi des forêts » — Pierre Moinot, Anthologie du cerf . (fr)
  • Le cerf dans la culture est présent dans de nombreux récits, contes ou légendes, chez tous les peuples qui l'ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Il a donc joué un rôle important du Maghreb, de l'Europe, de l'Asie et via le Détroit de Béring, de l'Amérique du Nord. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s'ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses. Ce fut l'un des animaux les plus représentés de la Préhistoire, à l'Antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant une grande partie des livres et traités de chasse lui ont été consacrés. Pierre Moinot en préface à son Anthologie du cerf en souligne les raisons : « Voici donc l'animal porteur d'une forêt de symboles, tous apparentés au domaine obscur de la force vitale. Et d'abord ses bois, cette ramure dont le nom, la forme et la couleur semblent sortir des arbres et que chaque année élague comme un bois sec, chaque année les refait pour donner la preuve visible que tout renaît, que tout reprend vie ; par la chute et la repousse de ces os branchus qui croissent avec une rapidité végétale, la nature affirme que sa force intense n'est qu'une perpétuelle résurrection, que tout doit mourir en elle et que pourtant rien ne peut cesser. Aussi a-t-elle lié les bois du cerf à l'élan dont elle est tout entière la pérennité. La profusion de la sève qui les nourrit rejoint en lui la richesse de la semence, de sorte qu'il représente l'immémoriale vigueur fécondante, la puissance d'une inlassable sexualité. Son brame les met en scène d'une façon qui frappe l'imagination des hommes. Aussi a-t-on pris l'animal comme l'expression de la virilité, et par là de la puissance, puis de la suprématie. Pendant des siècles, cerf et seigneur ont été voués l'un à l'autre, il a été fait noble, un interdit frappait sa viande, son braconnage était puni de mort. Seuls les rois des hommes pouvaient chasser le roi des forêts » — Pierre Moinot, Anthologie du cerf . (fr)
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  • Le cerf dans la culture est présent dans de nombreux récits, contes ou légendes, chez tous les peuples qui l'ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Il a donc joué un rôle important du Maghreb, de l'Europe, de l'Asie et via le Détroit de Béring, de l'Amérique du Nord. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s'ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses. Ce fut l'un des animaux les plus représentés de la Préhistoire, à l'Antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant un (fr)
  • Le cerf dans la culture est présent dans de nombreux récits, contes ou légendes, chez tous les peuples qui l'ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Il a donc joué un rôle important du Maghreb, de l'Europe, de l'Asie et via le Détroit de Béring, de l'Amérique du Nord. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s'ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses. Ce fut l'un des animaux les plus représentés de la Préhistoire, à l'Antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant un (fr)
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  • Cerf dans la culture (fr)
  • Cervo (mitologia) (it)
  • Deer in mythology (en)
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