Profitant des deux campagnes d'Italie, en 1796-1797 et en 1799-1800, Napoléon Bonaparte impose dans les traités de paix des clauses permettant aux commissaires français de saisir des peintures dans les églises et les galeries princières à partir de 1796, ce qu'il fera reconnaitre et compléter en février et octobre 1797 par le traité de Tolentino et le traité de Campo-Formio. Les tableaux qui avaient été envoyés dans les musées de province demeurés français y restèrent, sauf six récupérés à Rouen, Dijon, Grenoble et Marseille.

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  • Profitant des deux campagnes d'Italie, en 1796-1797 et en 1799-1800, Napoléon Bonaparte impose dans les traités de paix des clauses permettant aux commissaires français de saisir des peintures dans les églises et les galeries princières à partir de 1796, ce qu'il fera reconnaitre et compléter en février et octobre 1797 par le traité de Tolentino et le traité de Campo-Formio. Avec la fermeture de certaines églises italiennes en 1811, des tableaux ont été disponibles et ont été achetés par Dominique Vivant Denon pour compléter les collections du musée du Louvre, ce qui porte le total à 506 tableaux. Certaines œuvres furent déposées dans les musées de province créés par l'arrêté Chaptal de 1801, y compris à Bruxelles, Genève et Mayence qui en conservent encore cinq, deux et une respectivement. La moitié environ des peintures ramenées en France, soit 249 tableaux sur 506, sont retournées en Italie en 1815 à la suite de la seconde abdication de Napoléon Ier et du congrès de Vienne, sans que cette nouvelle saisie n'ait toutefois fait l'objet d'aucun traité, dont environ les trois quarts de celles provenant de Venise et Florence et la moitié de celles de Rome, hors l'église Saint-Louis-des-Français. À l'exception notable des deux Giorgione et deux Parmesan, ces restitutions ne mirent néanmoins pas en cause la représentativité des principaux artistes figurant au musée du Louvre, souvent déjà collectionnés en nombre sous l'Ancien Régime (Raphaël, Titien, Véronèse, Tintoret) ; tandis que les œuvres qui purent être conservées, souvent de grand format, permirent en revanche de combler certaines lacunes importantes (Cimabue, Giotto, Carpaccio, Fra Angelico, Mantegna, etc.). Les tableaux qui avaient été envoyés dans les musées de province demeurés français y restèrent, sauf six récupérés à Rouen, Dijon, Grenoble et Marseille. Neuf tableaux perdus ne furent pas restitués en 1815, sur 43 au total qui ont depuis disparu, dont 37 en France, outre cinq tableaux détruits lors d'incendies, à Strasbourg et Bordeaux durant la guerre de 1870 (deux Pérugin et deux Guerchin), ainsi qu'à Venise (Titien). (fr)
  • Profitant des deux campagnes d'Italie, en 1796-1797 et en 1799-1800, Napoléon Bonaparte impose dans les traités de paix des clauses permettant aux commissaires français de saisir des peintures dans les églises et les galeries princières à partir de 1796, ce qu'il fera reconnaitre et compléter en février et octobre 1797 par le traité de Tolentino et le traité de Campo-Formio. Avec la fermeture de certaines églises italiennes en 1811, des tableaux ont été disponibles et ont été achetés par Dominique Vivant Denon pour compléter les collections du musée du Louvre, ce qui porte le total à 506 tableaux. Certaines œuvres furent déposées dans les musées de province créés par l'arrêté Chaptal de 1801, y compris à Bruxelles, Genève et Mayence qui en conservent encore cinq, deux et une respectivement. La moitié environ des peintures ramenées en France, soit 249 tableaux sur 506, sont retournées en Italie en 1815 à la suite de la seconde abdication de Napoléon Ier et du congrès de Vienne, sans que cette nouvelle saisie n'ait toutefois fait l'objet d'aucun traité, dont environ les trois quarts de celles provenant de Venise et Florence et la moitié de celles de Rome, hors l'église Saint-Louis-des-Français. À l'exception notable des deux Giorgione et deux Parmesan, ces restitutions ne mirent néanmoins pas en cause la représentativité des principaux artistes figurant au musée du Louvre, souvent déjà collectionnés en nombre sous l'Ancien Régime (Raphaël, Titien, Véronèse, Tintoret) ; tandis que les œuvres qui purent être conservées, souvent de grand format, permirent en revanche de combler certaines lacunes importantes (Cimabue, Giotto, Carpaccio, Fra Angelico, Mantegna, etc.). Les tableaux qui avaient été envoyés dans les musées de province demeurés français y restèrent, sauf six récupérés à Rouen, Dijon, Grenoble et Marseille. Neuf tableaux perdus ne furent pas restitués en 1815, sur 43 au total qui ont depuis disparu, dont 37 en France, outre cinq tableaux détruits lors d'incendies, à Strasbourg et Bordeaux durant la guerre de 1870 (deux Pérugin et deux Guerchin), ainsi qu'à Venise (Titien). (fr)
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  • Profitant des deux campagnes d'Italie, en 1796-1797 et en 1799-1800, Napoléon Bonaparte impose dans les traités de paix des clauses permettant aux commissaires français de saisir des peintures dans les églises et les galeries princières à partir de 1796, ce qu'il fera reconnaitre et compléter en février et octobre 1797 par le traité de Tolentino et le traité de Campo-Formio. Les tableaux qui avaient été envoyés dans les musées de province demeurés français y restèrent, sauf six récupérés à Rouen, Dijon, Grenoble et Marseille. (fr)
  • Profitant des deux campagnes d'Italie, en 1796-1797 et en 1799-1800, Napoléon Bonaparte impose dans les traités de paix des clauses permettant aux commissaires français de saisir des peintures dans les églises et les galeries princières à partir de 1796, ce qu'il fera reconnaitre et compléter en février et octobre 1797 par le traité de Tolentino et le traité de Campo-Formio. Les tableaux qui avaient été envoyés dans les musées de province demeurés français y restèrent, sauf six récupérés à Rouen, Dijon, Grenoble et Marseille. (fr)
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  • Catalogue des peintures ramenées d'Italie en France entre 1796 et 1814 (fr)
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