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- L'art égyptien de la Basse époque jusqu'au royaume lagide, de 664 à 30 avant l'ère commune, est marqué par une intense production, profondément respectueuse des traditions égyptiennes. Nombre des bâtiments de cette époque sont plus modestes mais, aujourd'hui, en meilleur état que les plus anciens. Au début de ce que les égyptologues appellent la Basse époque, la XXVIe dynastie, originaire de Saïs, dans le Delta, poursuit le retour aux sources entrepris par la XXVe dynastie, nubienne, dans l'art de la Troisième Période intermédiaire. Mais les références vont maintenant, de l'Ancien Empire, aux formes massives, jusqu'à des éléments bien plus graciles, inspirés de la fin du Nouvel Empire. Les puissances étrangères qui viennent ensuite, perse et hellénistique, loin d'imposer leurs propres traditions, vont adapter leurs commandes aux pratiques habituelles en Égypte, et faire édifier à leurs frais temples et monuments suivant les traditions égyptiennes. Mais les pratiques indigènes changent au contact des peuples nombreux qui vivent ensemble. Le champ des références s'élargit considérablement. Les artistes associent les unes aux autres des formes égyptiennes de toutes époques et d'autres issues du Bassin Levantin. Et cela produit un riche style éclectique, d'une inventivité toute nouvelle. C'est aussi dans ce contexte que les Grecs de l'époque archaïque, présents sur place à Naucratis, vont s'inspirer et s'écarter du modèle égyptien, et diffuser dans la Grèce de l'Est, en passant par Chypre, un nouveau type de statue, le kouros, qui est destiné à une longue descendance, de Phidias à Michel-Ange en passant par Rome. (fr)
- L'art égyptien de la Basse époque jusqu'au royaume lagide, de 664 à 30 avant l'ère commune, est marqué par une intense production, profondément respectueuse des traditions égyptiennes. Nombre des bâtiments de cette époque sont plus modestes mais, aujourd'hui, en meilleur état que les plus anciens. Au début de ce que les égyptologues appellent la Basse époque, la XXVIe dynastie, originaire de Saïs, dans le Delta, poursuit le retour aux sources entrepris par la XXVe dynastie, nubienne, dans l'art de la Troisième Période intermédiaire. Mais les références vont maintenant, de l'Ancien Empire, aux formes massives, jusqu'à des éléments bien plus graciles, inspirés de la fin du Nouvel Empire. Les puissances étrangères qui viennent ensuite, perse et hellénistique, loin d'imposer leurs propres traditions, vont adapter leurs commandes aux pratiques habituelles en Égypte, et faire édifier à leurs frais temples et monuments suivant les traditions égyptiennes. Mais les pratiques indigènes changent au contact des peuples nombreux qui vivent ensemble. Le champ des références s'élargit considérablement. Les artistes associent les unes aux autres des formes égyptiennes de toutes époques et d'autres issues du Bassin Levantin. Et cela produit un riche style éclectique, d'une inventivité toute nouvelle. C'est aussi dans ce contexte que les Grecs de l'époque archaïque, présents sur place à Naucratis, vont s'inspirer et s'écarter du modèle égyptien, et diffuser dans la Grèce de l'Est, en passant par Chypre, un nouveau type de statue, le kouros, qui est destiné à une longue descendance, de Phidias à Michel-Ange en passant par Rome. (fr)
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- D. Agut et J. C. Moreno-García, 2016 (fr)
- A. Caubert et G. Pierrat-Bonnefois, dir., 2005 (fr)
- A. Forgeau, 1997 (fr)
- Annie Forgeau, 2018 (fr)
- C. Ziegler et J-L. Bovot, 2011 (fr)
- Franck Monnier, 2013 (fr)
- Gombert-Meurice et Payraudeau, 2018 (fr)
- Meeks, 2018 (fr)
- S. Aufrère, 2011 (fr)
- Sophie Desplancques, 2020 (fr)
- D. Agut et J. C. Moreno-García, 2016 (fr)
- A. Caubert et G. Pierrat-Bonnefois, dir., 2005 (fr)
- A. Forgeau, 1997 (fr)
- Annie Forgeau, 2018 (fr)
- C. Ziegler et J-L. Bovot, 2011 (fr)
- Franck Monnier, 2013 (fr)
- Gombert-Meurice et Payraudeau, 2018 (fr)
- Meeks, 2018 (fr)
- S. Aufrère, 2011 (fr)
- Sophie Desplancques, 2020 (fr)
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- L'art égyptien de la Basse époque jusqu'au royaume lagide, de 664 à 30 avant l'ère commune, est marqué par une intense production, profondément respectueuse des traditions égyptiennes. Nombre des bâtiments de cette époque sont plus modestes mais, aujourd'hui, en meilleur état que les plus anciens. (fr)
- L'art égyptien de la Basse époque jusqu'au royaume lagide, de 664 à 30 avant l'ère commune, est marqué par une intense production, profondément respectueuse des traditions égyptiennes. Nombre des bâtiments de cette époque sont plus modestes mais, aujourd'hui, en meilleur état que les plus anciens. (fr)
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