Akdamouth, ou Akdomous ou Akdamouth Milin, ou Akdomous Milin (araméen : אַקְדָמוּת מִלִּין, En introduction aux Mots, c'est-à-dire aux Assérèt ha-dibberot, les Dix Commandements), est un piyyout (« poème liturgique ») en araméen, récité chaque année lors de la fête juive de Chavouot par les juifs ashkénazes. Il a été écrit par le rabbin Méir bar Yits'hak (Nehoraï) d'Orléans, qui était un chantre (ministre officiant) à Worms, en Allemagne, mort vers 1095. Akdamouth consiste en la louange de Dieu, de sa Torah et de son peuple.

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  • Akdamouth, ou Akdomous ou Akdamouth Milin, ou Akdomous Milin (araméen : אַקְדָמוּת מִלִּין, En introduction aux Mots, c'est-à-dire aux Assérèt ha-dibberot, les Dix Commandements), est un piyyout (« poème liturgique ») en araméen, récité chaque année lors de la fête juive de Chavouot par les juifs ashkénazes. Il a été écrit par le rabbin Méir bar Yits'hak (Nehoraï) d'Orléans, qui était un chantre (ministre officiant) à Worms, en Allemagne, mort vers 1095. Akdamouth consiste en la louange de Dieu, de sa Torah et de son peuple. Akdamouth est lu dans presque toutes les synagogues ashkénazes lors de la lecture de la Torah du premier jour de Chavouot. La coutume originale était de le réciter après lecture du premier verset (Exode 19: 1), mais au cours des siècles, la pratique s'est développée dans de nombreuses congrégations (principalement en Europe de l'Est) de le lire avant que le cohen ne récite la bénédiction. L'ancienne coutume était liée à la pratique, depuis les temps bibliques jusqu'à l'époque médiévale, de faire suivre chaque verset de la lecture de la Torah en hébreu par son interprétation en araméen, et il était donc approprié, après la lecture du premier verset hébreu, qu'un autre lecteur fournisse une glose en araméen incluant cette « introduction. » Cependant, lorsque l'interprétation simultanée en araméen est tombée en désuétude, la récitation d'Akdamouth s'est retrouvée interrompre entre deux versets hébreux, et a donc été déplacée avant le début de la lecture de la Torah. Dans les communautés occidentales l'ancien usage s'est maintenu. Dans la plupart des synagogues, il est lu en répons : le baal koreh (lecteur de la Torah) ou le ministre officiant chante deux versets, et la congrégation répond avec les deux versets suivants. Bien qu'il soit considéré comme « le piyyout le plus connu et le plus aimé du judaïsme », il y a des synagogues où il n'est pas récité. Certains disent qu'il a remplacé un piyyout antérieur, Arkin Moshe, un poème folklorique décrivant l'excitation parmi les anges lorsque Dieu a amené Moïse au ciel pour recevoir les dix commandements, mais les deux piyyoutim apparaissent côte à côte dans de nombreux manuscrits et machzorim imprimés. L'adoption d'Akdamouth dans la liturgie a peut-être été assistée par un conte folklorique qui reliait sa composition à un événement miraculeux impliquant la défaite d'un moine sorcier maléfique qui utilisait la magie pour tuer des juifs. (fr)
  • Akdamouth, ou Akdomous ou Akdamouth Milin, ou Akdomous Milin (araméen : אַקְדָמוּת מִלִּין, En introduction aux Mots, c'est-à-dire aux Assérèt ha-dibberot, les Dix Commandements), est un piyyout (« poème liturgique ») en araméen, récité chaque année lors de la fête juive de Chavouot par les juifs ashkénazes. Il a été écrit par le rabbin Méir bar Yits'hak (Nehoraï) d'Orléans, qui était un chantre (ministre officiant) à Worms, en Allemagne, mort vers 1095. Akdamouth consiste en la louange de Dieu, de sa Torah et de son peuple. Akdamouth est lu dans presque toutes les synagogues ashkénazes lors de la lecture de la Torah du premier jour de Chavouot. La coutume originale était de le réciter après lecture du premier verset (Exode 19: 1), mais au cours des siècles, la pratique s'est développée dans de nombreuses congrégations (principalement en Europe de l'Est) de le lire avant que le cohen ne récite la bénédiction. L'ancienne coutume était liée à la pratique, depuis les temps bibliques jusqu'à l'époque médiévale, de faire suivre chaque verset de la lecture de la Torah en hébreu par son interprétation en araméen, et il était donc approprié, après la lecture du premier verset hébreu, qu'un autre lecteur fournisse une glose en araméen incluant cette « introduction. » Cependant, lorsque l'interprétation simultanée en araméen est tombée en désuétude, la récitation d'Akdamouth s'est retrouvée interrompre entre deux versets hébreux, et a donc été déplacée avant le début de la lecture de la Torah. Dans les communautés occidentales l'ancien usage s'est maintenu. Dans la plupart des synagogues, il est lu en répons : le baal koreh (lecteur de la Torah) ou le ministre officiant chante deux versets, et la congrégation répond avec les deux versets suivants. Bien qu'il soit considéré comme « le piyyout le plus connu et le plus aimé du judaïsme », il y a des synagogues où il n'est pas récité. Certains disent qu'il a remplacé un piyyout antérieur, Arkin Moshe, un poème folklorique décrivant l'excitation parmi les anges lorsque Dieu a amené Moïse au ciel pour recevoir les dix commandements, mais les deux piyyoutim apparaissent côte à côte dans de nombreux manuscrits et machzorim imprimés. L'adoption d'Akdamouth dans la liturgie a peut-être été assistée par un conte folklorique qui reliait sa composition à un événement miraculeux impliquant la défaite d'un moine sorcier maléfique qui utilisait la magie pour tuer des juifs. (fr)
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