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- La plupart des slogans de Mai 68, auxquels une exposition a été consacrée en mai 2018, sont passés à la postérité via les affiches murales qui ont proliféré après avoir été reproduites en lithographie et en sérigraphie, ou dans des imprimeries en grève, pour certaines à 5000 exemplaires, par des étudiants et professeurs en grève occupant l'École des beaux-arts de Paris, qui subit l'une des plus longues occupations de Mai 68, pendant 46 jours, mais aussi l'École des Arts-déco et d'autres « ateliers populaires » à Strasbourg, Montpellier, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Caen et Amiens. A cette occasion, l'espace public est massivement placardé d’images, dont il existe 415 à 600 différents modèles différents, qui marquèrent l’histoire, au point de devenir emblématiques de Mai 68. Ces affiches sont considérées comme « les éléments les plus identifiables de l’iconographie insurrectionnelle, » de Mai 68, devant les caricatures des journaux satiriques. Selon l'historien Philippe Artières, chercheur au CNRS, chaque formule était pensée en lien avec une actualité de la grève générale. Avec le journal L'Enragé, dont douze numéros seront vendus dans les rues de Paris entre le 24 mai et le 25 novembre 1968, et Action, le titre contestataire du journaliste Jean Schalit, elles sont le principal média des contestataires, qui s'en prennent à ceux déjà existants. (fr)
- La plupart des slogans de Mai 68, auxquels une exposition a été consacrée en mai 2018, sont passés à la postérité via les affiches murales qui ont proliféré après avoir été reproduites en lithographie et en sérigraphie, ou dans des imprimeries en grève, pour certaines à 5000 exemplaires, par des étudiants et professeurs en grève occupant l'École des beaux-arts de Paris, qui subit l'une des plus longues occupations de Mai 68, pendant 46 jours, mais aussi l'École des Arts-déco et d'autres « ateliers populaires » à Strasbourg, Montpellier, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Caen et Amiens. A cette occasion, l'espace public est massivement placardé d’images, dont il existe 415 à 600 différents modèles différents, qui marquèrent l’histoire, au point de devenir emblématiques de Mai 68. Ces affiches sont considérées comme « les éléments les plus identifiables de l’iconographie insurrectionnelle, » de Mai 68, devant les caricatures des journaux satiriques. Selon l'historien Philippe Artières, chercheur au CNRS, chaque formule était pensée en lien avec une actualité de la grève générale. Avec le journal L'Enragé, dont douze numéros seront vendus dans les rues de Paris entre le 24 mai et le 25 novembre 1968, et Action, le titre contestataire du journaliste Jean Schalit, elles sont le principal média des contestataires, qui s'en prennent à ceux déjà existants. (fr)
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- La plupart des slogans de Mai 68, auxquels une exposition a été consacrée en mai 2018, sont passés à la postérité via les affiches murales qui ont proliféré après avoir été reproduites en lithographie et en sérigraphie, ou dans des imprimeries en grève, pour certaines à 5000 exemplaires, par des étudiants et professeurs en grève occupant l'École des beaux-arts de Paris, qui subit l'une des plus longues occupations de Mai 68, pendant 46 jours, mais aussi l'École des Arts-déco et d'autres « ateliers populaires » à Strasbourg, Montpellier, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Caen et Amiens. (fr)
- La plupart des slogans de Mai 68, auxquels une exposition a été consacrée en mai 2018, sont passés à la postérité via les affiches murales qui ont proliféré après avoir été reproduites en lithographie et en sérigraphie, ou dans des imprimeries en grève, pour certaines à 5000 exemplaires, par des étudiants et professeurs en grève occupant l'École des beaux-arts de Paris, qui subit l'une des plus longues occupations de Mai 68, pendant 46 jours, mais aussi l'École des Arts-déco et d'autres « ateliers populaires » à Strasbourg, Montpellier, Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Caen et Amiens. (fr)
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