dbo:abstract
|
- « Vivre sans temps mort, jouir sans entraves » est la conclusion et la dernière phrase du célèbre pamphlet situationniste distribué en novembre 1966 par l'UNEF aux 18 000 étudiants de Strasbourg, De la misère en milieu étudiant, sous la forme d'une brochure d'une vingtaine de pages, ensuite diffusée à 300 000 exemplaires via de nombreuses republications partout en France. Son auteur est le célèbre syndicaliste tunisien Mustapha Khayati, cerveau de l'Internationale situationniste depuis 1965, qu'il a quittée en octobre 1969 pour combattre en Jordanie lors de la création du « Front démocratique pour la libération de la Palestine ». Ce slogan conseille aux étudiants opposés au capitalisme de ne pas perdre de temps dans les bureaucraties ou avec les produits et penseurs à la mode, pour mieux consacrer chaque instant disponible à faciliter la mise en place dans les entreprises d'une démocratie directe, permettant à la classe ouvrière de renverser le pouvoir capitaliste dès que la situation le permettra. Le slogan est sans connotation sexuelle, car il est question de mieux jouir de son temps, comme le précise la première partie de la phrase parfois occultée. Les entraves à éliminer ne sont pas des interdits sexuels (comme l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, etc.) mais sont une référence à la pression exercée par les bureaucraties politiques et syndicales, les modes intellectuelles ou la société de consommation.Le pamphlet dénonce cette pression en évoquant notamment son corollaire, le concept de « société du spectacle », développé l'année suivante par le situationniste Guy Debord dans un livre éponyme. (fr)
- « Vivre sans temps mort, jouir sans entraves » est la conclusion et la dernière phrase du célèbre pamphlet situationniste distribué en novembre 1966 par l'UNEF aux 18 000 étudiants de Strasbourg, De la misère en milieu étudiant, sous la forme d'une brochure d'une vingtaine de pages, ensuite diffusée à 300 000 exemplaires via de nombreuses republications partout en France. Son auteur est le célèbre syndicaliste tunisien Mustapha Khayati, cerveau de l'Internationale situationniste depuis 1965, qu'il a quittée en octobre 1969 pour combattre en Jordanie lors de la création du « Front démocratique pour la libération de la Palestine ». Ce slogan conseille aux étudiants opposés au capitalisme de ne pas perdre de temps dans les bureaucraties ou avec les produits et penseurs à la mode, pour mieux consacrer chaque instant disponible à faciliter la mise en place dans les entreprises d'une démocratie directe, permettant à la classe ouvrière de renverser le pouvoir capitaliste dès que la situation le permettra. Le slogan est sans connotation sexuelle, car il est question de mieux jouir de son temps, comme le précise la première partie de la phrase parfois occultée. Les entraves à éliminer ne sont pas des interdits sexuels (comme l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, etc.) mais sont une référence à la pression exercée par les bureaucraties politiques et syndicales, les modes intellectuelles ou la société de consommation.Le pamphlet dénonce cette pression en évoquant notamment son corollaire, le concept de « société du spectacle », développé l'année suivante par le situationniste Guy Debord dans un livre éponyme. (fr)
|
prop-fr:titre
|
- Graffiti de Mai 1968 (fr)
- Mai 68 à Paris (fr)
- Slogans et graffiti - Mai 68 (fr)
- Graffiti, slogans, détournements de pub pendant les événements de mai 1968 (fr)
- "Vivez sans temps morts, jouissez sans entraves:" Language and Identity in the May '68 Student-Worker Action Committees (fr)
- Graffiti de Mai 1968 (fr)
- Mai 68 à Paris (fr)
- Slogans et graffiti - Mai 68 (fr)
- Graffiti, slogans, détournements de pub pendant les événements de mai 1968 (fr)
- "Vivez sans temps morts, jouissez sans entraves:" Language and Identity in the May '68 Student-Worker Action Committees (fr)
|
rdfs:comment
|
- « Vivre sans temps mort, jouir sans entraves » est la conclusion et la dernière phrase du célèbre pamphlet situationniste distribué en novembre 1966 par l'UNEF aux 18 000 étudiants de Strasbourg, De la misère en milieu étudiant, sous la forme d'une brochure d'une vingtaine de pages, ensuite diffusée à 300 000 exemplaires via de nombreuses republications partout en France. (fr)
- « Vivre sans temps mort, jouir sans entraves » est la conclusion et la dernière phrase du célèbre pamphlet situationniste distribué en novembre 1966 par l'UNEF aux 18 000 étudiants de Strasbourg, De la misère en milieu étudiant, sous la forme d'une brochure d'une vingtaine de pages, ensuite diffusée à 300 000 exemplaires via de nombreuses republications partout en France. (fr)
|