L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang trouvées sur la scène du crime, indiquant « OMAR M'A TUER » [sic] l’une et « OMAR M’A T » l’autre, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence et de nombreux éléments semant le doute. L'inscription « OMAR M'A TUER » est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990.

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  • L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang trouvées sur la scène du crime, indiquant « OMAR M'A TUER » [sic] l’une et « OMAR M’A T » l’autre, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence et de nombreux éléments semant le doute. Défendu par Me Jacques Vergès, il a été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier, en 1996, d'une grâce partielle accordée par le président Jacques Chirac. Depuis sa remise en liberté, Omar Raddad continue à se battre pour faire réviser sa condamnation. Cette affaire est restée célèbre en raison du mystère entourant le scénario du crime. Le corps de Ghislaine Marchal avait en effet été retrouvé dans la cave de sa villa, dont la porte d’accès était bloquée de l’intérieur. La condamnation de Raddad a soulevé une vive controverse, en France comme au Maroc, son pays d’origine, la défense critiquant la manière dont l’instruction a été conduite et contestant notamment les conclusions de l’autopsie et des analyses graphologiques. Après la condamnation, Me Vergès a d'ailleurs déclaré que l’origine maghrébine de l’accusé avait pu jouer contre lui, suscitant l’indignation de l’avocat de la partie civile, Henri Leclerc, par ailleurs vice-président de la Ligue des droits de l'homme. L'inscription « OMAR M'A TUER » est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990. (fr)
  • L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang trouvées sur la scène du crime, indiquant « OMAR M'A TUER » [sic] l’une et « OMAR M’A T » l’autre, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence et de nombreux éléments semant le doute. Défendu par Me Jacques Vergès, il a été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier, en 1996, d'une grâce partielle accordée par le président Jacques Chirac. Depuis sa remise en liberté, Omar Raddad continue à se battre pour faire réviser sa condamnation. Cette affaire est restée célèbre en raison du mystère entourant le scénario du crime. Le corps de Ghislaine Marchal avait en effet été retrouvé dans la cave de sa villa, dont la porte d’accès était bloquée de l’intérieur. La condamnation de Raddad a soulevé une vive controverse, en France comme au Maroc, son pays d’origine, la défense critiquant la manière dont l’instruction a été conduite et contestant notamment les conclusions de l’autopsie et des analyses graphologiques. Après la condamnation, Me Vergès a d'ailleurs déclaré que l’origine maghrébine de l’accusé avait pu jouer contre lui, suscitant l’indignation de l’avocat de la partie civile, Henri Leclerc, par ailleurs vice-président de la Ligue des droits de l'homme. L'inscription « OMAR M'A TUER » est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990. (fr)
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  • L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang trouvées sur la scène du crime, indiquant « OMAR M'A TUER » [sic] l’une et « OMAR M’A T » l’autre, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence et de nombreux éléments semant le doute. L'inscription « OMAR M'A TUER » est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990. (fr)
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  • Affaire Omar Raddad (fr)
  • Fall Omar Raddad (de)
  • Omar Raddad Affair (en)
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