La Junte de coordination révolutionnaire (espagnol : Junta de Coordinación Revolucionaria, JCR) était une structure de liaison entre différents mouvements guérilleros du Cône Sud en Amérique latine. Elle a été officiellement fondée en août 1973, un mois avant le coup d'État de Pinochet. Rassemblant l'ERP, l'un des mouvements guérilleros, à tendance trotskiste, le MIR chilien, les Tupamaros uruguayens, lourdement désorganisés dès 1972 et dont la direction était maintenue en otage par la dictature militaire, et les restes de l'ELN bolivien, auquel avait participé Che Guevara avant son arrestation et exécution en 1967, « la JCR n'était ni une simple alliance, ni une fusion des divers groupes armés », mais « un appareil international destiné à assurer un soutien mutuel logistique, financier et

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  • La Junte de coordination révolutionnaire (espagnol : Junta de Coordinación Revolucionaria, JCR) était une structure de liaison entre différents mouvements guérilleros du Cône Sud en Amérique latine. Elle a été officiellement fondée en août 1973, un mois avant le coup d'État de Pinochet. Rassemblant l'ERP, l'un des mouvements guérilleros, à tendance trotskiste, le MIR chilien, les Tupamaros uruguayens, lourdement désorganisés dès 1972 et dont la direction était maintenue en otage par la dictature militaire, et les restes de l'ELN bolivien, auquel avait participé Che Guevara avant son arrestation et exécution en 1967, « la JCR n'était ni une simple alliance, ni une fusion des divers groupes armés », mais « un appareil international destiné à assurer un soutien mutuel logistique, financier et militaire » . Sa capacité opérationnelle et son influence furent largement surestimés par les dictatures militaires latino-américaines, coopérant au sein de l'opération Condor, dont furent (entre autres) victimes nombre des membres de ces guérillas. Elle fut complètement démantelée entre 1974 et 1976. (fr)
  • La Junte de coordination révolutionnaire (espagnol : Junta de Coordinación Revolucionaria, JCR) était une structure de liaison entre différents mouvements guérilleros du Cône Sud en Amérique latine. Elle a été officiellement fondée en août 1973, un mois avant le coup d'État de Pinochet. Rassemblant l'ERP, l'un des mouvements guérilleros, à tendance trotskiste, le MIR chilien, les Tupamaros uruguayens, lourdement désorganisés dès 1972 et dont la direction était maintenue en otage par la dictature militaire, et les restes de l'ELN bolivien, auquel avait participé Che Guevara avant son arrestation et exécution en 1967, « la JCR n'était ni une simple alliance, ni une fusion des divers groupes armés », mais « un appareil international destiné à assurer un soutien mutuel logistique, financier et militaire » . Sa capacité opérationnelle et son influence furent largement surestimés par les dictatures militaires latino-américaines, coopérant au sein de l'opération Condor, dont furent (entre autres) victimes nombre des membres de ces guérillas. Elle fut complètement démantelée entre 1974 et 1976. (fr)
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  • Mario Roberto Santucho (fr)
  • Domingo Menna (fr)
  • Enrique Gorriarán Merlo (fr)
  • Cajón del Maipo (fr)
  • Manuel Piñeiro (fr)
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  • La Junte de coordination révolutionnaire (espagnol : Junta de Coordinación Revolucionaria, JCR) était une structure de liaison entre différents mouvements guérilleros du Cône Sud en Amérique latine. Elle a été officiellement fondée en août 1973, un mois avant le coup d'État de Pinochet. Rassemblant l'ERP, l'un des mouvements guérilleros, à tendance trotskiste, le MIR chilien, les Tupamaros uruguayens, lourdement désorganisés dès 1972 et dont la direction était maintenue en otage par la dictature militaire, et les restes de l'ELN bolivien, auquel avait participé Che Guevara avant son arrestation et exécution en 1967, « la JCR n'était ni une simple alliance, ni une fusion des divers groupes armés », mais « un appareil international destiné à assurer un soutien mutuel logistique, financier et (fr)
  • La Junte de coordination révolutionnaire (espagnol : Junta de Coordinación Revolucionaria, JCR) était une structure de liaison entre différents mouvements guérilleros du Cône Sud en Amérique latine. Elle a été officiellement fondée en août 1973, un mois avant le coup d'État de Pinochet. Rassemblant l'ERP, l'un des mouvements guérilleros, à tendance trotskiste, le MIR chilien, les Tupamaros uruguayens, lourdement désorganisés dès 1972 et dont la direction était maintenue en otage par la dictature militaire, et les restes de l'ELN bolivien, auquel avait participé Che Guevara avant son arrestation et exécution en 1967, « la JCR n'était ni une simple alliance, ni une fusion des divers groupes armés », mais « un appareil international destiné à assurer un soutien mutuel logistique, financier et (fr)
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