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- L'Armée de libération nationale de Bolivie (espagnol : Ejército de Liberación Nacional de Bolivia, ELN) est une guérilla marxiste-léniniste lancée en 1966, deux ans après le coup d'État du général René Barrientos, par l'Argentin Che Guevara, dans le cadre de la stratégie du foco (foyer révolutionnaire rural). La Bolivie, « cœur de l'Amérique », avait été choisie en raison de sa position centrale et de la possibilité de faire tache d'huile sur les pays adjacents : en effet, bien que conçue en tant que « mouvement de libération nationale », l'ELN était aussi dotée, comme le signale également sa composition, d'une très forte composante panaméricaniste et, plus généralement, internationaliste. Plus ou moins soutenue par le régime castriste, elle s'avéra rapidement un échec, avec l'arrestation de la plupart de ses membres (dont Régis Debray) et l'exécution du Che en octobre 1967 (deux mois après celle de la seule femme du groupe, Haydee Tamara Bunke Bider, alias Tania, morte au cours d'une embuscade pendant laquelle Juan Vitalio Acuña Núñez fut également tué). Beaucoup s'accordent à dire que l'échec de Guevara s'explique largement par son absence de prise en compte de la spécificité amérindienne de la population bolivienne, qui vivait dans des conditions rurales très dures, n'ayant guère accès aux médias de masse permettant d'avoir connaissance du contexte politique mondial. Cet échec eut des conséquences importantes pour les autres mouvements révolutionnaires du continent, qui ont pu choisir, à l'instar des Forces armées révolutionnaires argentines, des stratégies davantage nationales. (fr)
- L'Armée de libération nationale de Bolivie (espagnol : Ejército de Liberación Nacional de Bolivia, ELN) est une guérilla marxiste-léniniste lancée en 1966, deux ans après le coup d'État du général René Barrientos, par l'Argentin Che Guevara, dans le cadre de la stratégie du foco (foyer révolutionnaire rural). La Bolivie, « cœur de l'Amérique », avait été choisie en raison de sa position centrale et de la possibilité de faire tache d'huile sur les pays adjacents : en effet, bien que conçue en tant que « mouvement de libération nationale », l'ELN était aussi dotée, comme le signale également sa composition, d'une très forte composante panaméricaniste et, plus généralement, internationaliste. Plus ou moins soutenue par le régime castriste, elle s'avéra rapidement un échec, avec l'arrestation de la plupart de ses membres (dont Régis Debray) et l'exécution du Che en octobre 1967 (deux mois après celle de la seule femme du groupe, Haydee Tamara Bunke Bider, alias Tania, morte au cours d'une embuscade pendant laquelle Juan Vitalio Acuña Núñez fut également tué). Beaucoup s'accordent à dire que l'échec de Guevara s'explique largement par son absence de prise en compte de la spécificité amérindienne de la population bolivienne, qui vivait dans des conditions rurales très dures, n'ayant guère accès aux médias de masse permettant d'avoir connaissance du contexte politique mondial. Cet échec eut des conséquences importantes pour les autres mouvements révolutionnaires du continent, qui ont pu choisir, à l'instar des Forces armées révolutionnaires argentines, des stratégies davantage nationales. (fr)
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- L'Armée de libération nationale de Bolivie (espagnol : Ejército de Liberación Nacional de Bolivia, ELN) est une guérilla marxiste-léniniste lancée en 1966, deux ans après le coup d'État du général René Barrientos, par l'Argentin Che Guevara, dans le cadre de la stratégie du foco (foyer révolutionnaire rural). La Bolivie, « cœur de l'Amérique », avait été choisie en raison de sa position centrale et de la possibilité de faire tache d'huile sur les pays adjacents : en effet, bien que conçue en tant que « mouvement de libération nationale », l'ELN était aussi dotée, comme le signale également sa composition, d'une très forte composante panaméricaniste et, plus généralement, internationaliste. (fr)
- L'Armée de libération nationale de Bolivie (espagnol : Ejército de Liberación Nacional de Bolivia, ELN) est une guérilla marxiste-léniniste lancée en 1966, deux ans après le coup d'État du général René Barrientos, par l'Argentin Che Guevara, dans le cadre de la stratégie du foco (foyer révolutionnaire rural). La Bolivie, « cœur de l'Amérique », avait été choisie en raison de sa position centrale et de la possibilité de faire tache d'huile sur les pays adjacents : en effet, bien que conçue en tant que « mouvement de libération nationale », l'ELN était aussi dotée, comme le signale également sa composition, d'une très forte composante panaméricaniste et, plus généralement, internationaliste. (fr)
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