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- On désigne par censure en Tunisie les tentatives par les gouvernements de Tunisie d'empêcher ou de restreindre l'échange d'informations à contenus indésirables et de contrôler la diffusion ainsi que le contenu des échanges d'informations, principalement par les médias de masse. Dans l'histoire de la Tunisie, des mesures pour le contrôle de l'information ont été prises depuis l'apparition du quatrième pouvoir, les médias, au XIXe siècle, tout en servant divers intérêts selon l'arrière-plan historique, et impliquant donc différents acteurs. Tandis que dans la première moitié du XXe siècle, pendant le protectorat, on tente de réprimer le mouvement de libération, les mesures de censure, après la fondation de la République tunisienne, ont été principalement dirigées contre les critiques du régime, des abus politiques et sociaux, ainsi que contre les activités des groupes et syndicats d'opposition. La censure du paysage médiatique sous-jacent a continuellement évolué : jusqu'au milieu du siècle, c'était principalement la presse, notamment les journaux, qui était touchée par la censure. Puis les médias radiophoniques se sont développés, ainsi que des œuvres artistiques, théâtrales, par exemple, et ont attiré l'attention. Finalement Internet et le passage à l'ère de l'information ont représenté pour les censeurs un nouveau défi. Les efforts de la censure ont pris une ampleur particulière sous la gouvernance autoritaire du président Zine el-Abidine Ben Ali entre 1987 et 2011, période pendant laquelle de puissants instruments et structures de contrôle de presque tous le domaine de la communication publique ont été créés. À cette époque, la Tunisie occupait l'une des dernières places dans les classements internationaux sur la liberté de pensée et de la presse. Néanmoins, la censure ne jouait que rarement un rôle dans la perception publique du pays, la communauté internationale se retenant de jugements défavorables. Après la révolution de 2011, la situation s'améliore sensiblement. Les instruments et lois permettant la censure sont largement supprimés, bien que des structures informelles du gouvernement précédent continuent à empêcher parfois la liberté de pensée et de la presse. D'autre part, la critique de l'armée ou de la religion sont des sujets sensibles voire tabous. Des attaques régulières sur des journalistes sont également enregistrées. Avec l'influence croissante des courants islamistes et du parti Ennahdha, on craint et observe de nouvelles restrictions. En 2013, la Tunisie occupe la 138e place sur 179 dans le classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse et reste dans une situation difficile. (fr)
- On désigne par censure en Tunisie les tentatives par les gouvernements de Tunisie d'empêcher ou de restreindre l'échange d'informations à contenus indésirables et de contrôler la diffusion ainsi que le contenu des échanges d'informations, principalement par les médias de masse. Dans l'histoire de la Tunisie, des mesures pour le contrôle de l'information ont été prises depuis l'apparition du quatrième pouvoir, les médias, au XIXe siècle, tout en servant divers intérêts selon l'arrière-plan historique, et impliquant donc différents acteurs. Tandis que dans la première moitié du XXe siècle, pendant le protectorat, on tente de réprimer le mouvement de libération, les mesures de censure, après la fondation de la République tunisienne, ont été principalement dirigées contre les critiques du régime, des abus politiques et sociaux, ainsi que contre les activités des groupes et syndicats d'opposition. La censure du paysage médiatique sous-jacent a continuellement évolué : jusqu'au milieu du siècle, c'était principalement la presse, notamment les journaux, qui était touchée par la censure. Puis les médias radiophoniques se sont développés, ainsi que des œuvres artistiques, théâtrales, par exemple, et ont attiré l'attention. Finalement Internet et le passage à l'ère de l'information ont représenté pour les censeurs un nouveau défi. Les efforts de la censure ont pris une ampleur particulière sous la gouvernance autoritaire du président Zine el-Abidine Ben Ali entre 1987 et 2011, période pendant laquelle de puissants instruments et structures de contrôle de presque tous le domaine de la communication publique ont été créés. À cette époque, la Tunisie occupait l'une des dernières places dans les classements internationaux sur la liberté de pensée et de la presse. Néanmoins, la censure ne jouait que rarement un rôle dans la perception publique du pays, la communauté internationale se retenant de jugements défavorables. Après la révolution de 2011, la situation s'améliore sensiblement. Les instruments et lois permettant la censure sont largement supprimés, bien que des structures informelles du gouvernement précédent continuent à empêcher parfois la liberté de pensée et de la presse. D'autre part, la critique de l'armée ou de la religion sont des sujets sensibles voire tabous. Des attaques régulières sur des journalistes sont également enregistrées. Avec l'influence croissante des courants islamistes et du parti Ennahdha, on craint et observe de nouvelles restrictions. En 2013, la Tunisie occupe la 138e place sur 179 dans le classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse et reste dans une situation difficile. (fr)
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- On désigne par censure en Tunisie les tentatives par les gouvernements de Tunisie d'empêcher ou de restreindre l'échange d'informations à contenus indésirables et de contrôler la diffusion ainsi que le contenu des échanges d'informations, principalement par les médias de masse. Dans l'histoire de la Tunisie, des mesures pour le contrôle de l'information ont été prises depuis l'apparition du quatrième pouvoir, les médias, au XIXe siècle, tout en servant divers intérêts selon l'arrière-plan historique, et impliquant donc différents acteurs. Tandis que dans la première moitié du XXe siècle, pendant le protectorat, on tente de réprimer le mouvement de libération, les mesures de censure, après la fondation de la République tunisienne, ont été principalement dirigées contre les critiques du régi (fr)
- On désigne par censure en Tunisie les tentatives par les gouvernements de Tunisie d'empêcher ou de restreindre l'échange d'informations à contenus indésirables et de contrôler la diffusion ainsi que le contenu des échanges d'informations, principalement par les médias de masse. Dans l'histoire de la Tunisie, des mesures pour le contrôle de l'information ont été prises depuis l'apparition du quatrième pouvoir, les médias, au XIXe siècle, tout en servant divers intérêts selon l'arrière-plan historique, et impliquant donc différents acteurs. Tandis que dans la première moitié du XXe siècle, pendant le protectorat, on tente de réprimer le mouvement de libération, les mesures de censure, après la fondation de la République tunisienne, ont été principalement dirigées contre les critiques du régi (fr)
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