dbo:abstract
|
- Les études de Whitehall (Whitehall Studies) sont des études longitudinales ayant eu une influence considérable sur la santé publique, en proposant la notion de « déterminants sociaux » comme facteurs explicatifs des différences en matière de santé des populations, ainsi qu'un « gradient social de santé ». Bien que de nombreuses études portent sur les données et résultats issus des WhiteHall Studies, les recherches originales, débutées en 1967, ont particulièrement mis en lumière des déterminants sociaux concernant la prévalence des maladies cardiovasculaires et les différences de taux de mortalité observées dans la fonction publique britannique. Ces études font encore l'objet de recherches plus approfondies tant en médecine qu'en sciences sociales. Elles ont aussi une influence considérable en matière de politiques publiques. Le nom de ces études provient de celui de la rue Whitehall à Londres. Elles sont dirigées par Michael Marmot, et font ressortir une forte corrélation entre la position hiérarchique au travail (dans la fonction publique) et les taux de mortalité de diverses maladies : pour les personnes occupant les emplois les moins qualifiés (courriers, portiers, etc.) le taux de mortalité est trois fois plus élevé que pour les personnes occupant les postes les plus élevés (gestionnaires). Cette corrélation sera mainte fois confirmée. La première étude de cohorte épidémiologique, Whitehall I, porte sur près de 18 000 hommes appartenant à la fonction publique britannique. L'étude sur la seconde cohorte, Whitehall II, est menée depuis 1985 et s'intéresse à la santé de plus de 10 000 fonctionnaires britanniques âgés de 35 à 55 ans, dont un tiers de femmes. (fr)
- Les études de Whitehall (Whitehall Studies) sont des études longitudinales ayant eu une influence considérable sur la santé publique, en proposant la notion de « déterminants sociaux » comme facteurs explicatifs des différences en matière de santé des populations, ainsi qu'un « gradient social de santé ». Bien que de nombreuses études portent sur les données et résultats issus des WhiteHall Studies, les recherches originales, débutées en 1967, ont particulièrement mis en lumière des déterminants sociaux concernant la prévalence des maladies cardiovasculaires et les différences de taux de mortalité observées dans la fonction publique britannique. Ces études font encore l'objet de recherches plus approfondies tant en médecine qu'en sciences sociales. Elles ont aussi une influence considérable en matière de politiques publiques. Le nom de ces études provient de celui de la rue Whitehall à Londres. Elles sont dirigées par Michael Marmot, et font ressortir une forte corrélation entre la position hiérarchique au travail (dans la fonction publique) et les taux de mortalité de diverses maladies : pour les personnes occupant les emplois les moins qualifiés (courriers, portiers, etc.) le taux de mortalité est trois fois plus élevé que pour les personnes occupant les postes les plus élevés (gestionnaires). Cette corrélation sera mainte fois confirmée. La première étude de cohorte épidémiologique, Whitehall I, porte sur près de 18 000 hommes appartenant à la fonction publique britannique. L'étude sur la seconde cohorte, Whitehall II, est menée depuis 1985 et s'intéresse à la santé de plus de 10 000 fonctionnaires britanniques âgés de 35 à 55 ans, dont un tiers de femmes. (fr)
|