dbo:abstract
|
- Des élections législatives se sont tenues au Royaume des Tonga le 25 novembre 2014, pour élire les vingt-six membres du Fale Alea, l'Assemblée législative. Les Tonga sont une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. Il s'agit des secondes élections depuis les réformes démocratiques qui ont conféré en 2010 une majorité de sièges aux élus du peuple. Comme pour les élections de novembre 2010, les citoyens roturiers élisent dix-sept députés, tandis que les membres de la noblesse tongienne élisent neuf nobles héréditaires pour les représenter. Le roi Tupou VI conserve la possibilité de nommer des députés supplémentaires, mais uniquement sur recommandation de son Premier ministre. À la suite des élections, l'Assemblée doit renouveler sa confiance dans le Premier ministre sortant, Lord Tuʻivakano, ou bien choisir un nouveau Premier ministre, qui sera alors formellement nommé par le roi. Bien que le député sans étiquette Samiu Vaipulu soit donné favori pour le poste de Premier ministre, ayant le soutien affiché des nobles, c'est ʻAkilisi Pohiva qui est choisi par quinze députés contre onze, le 29 décembre, pour prendre la tête du gouvernement. Dirigeant vétéran du mouvement pour la démocratie, Pohiva est alors le premier roturier élu député à être élu Premier ministre par un Parlement lui-même majoritairement élu. (Feleti Sevele, roturier, avait été nommé Premier ministre par le roi en 2006, et non pas choisi par l'Assemblée législative. Tandis qu'en 2010, le premier Parlement majoritairement élu avait choisi un noble, Lord Tuʻivakano, pour mener le gouvernement.) Au moment de son élection, Pohiva est le doyen de l'Assemblée, où il siège depuis 1987. (fr)
- Des élections législatives se sont tenues au Royaume des Tonga le 25 novembre 2014, pour élire les vingt-six membres du Fale Alea, l'Assemblée législative. Les Tonga sont une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. Il s'agit des secondes élections depuis les réformes démocratiques qui ont conféré en 2010 une majorité de sièges aux élus du peuple. Comme pour les élections de novembre 2010, les citoyens roturiers élisent dix-sept députés, tandis que les membres de la noblesse tongienne élisent neuf nobles héréditaires pour les représenter. Le roi Tupou VI conserve la possibilité de nommer des députés supplémentaires, mais uniquement sur recommandation de son Premier ministre. À la suite des élections, l'Assemblée doit renouveler sa confiance dans le Premier ministre sortant, Lord Tuʻivakano, ou bien choisir un nouveau Premier ministre, qui sera alors formellement nommé par le roi. Bien que le député sans étiquette Samiu Vaipulu soit donné favori pour le poste de Premier ministre, ayant le soutien affiché des nobles, c'est ʻAkilisi Pohiva qui est choisi par quinze députés contre onze, le 29 décembre, pour prendre la tête du gouvernement. Dirigeant vétéran du mouvement pour la démocratie, Pohiva est alors le premier roturier élu député à être élu Premier ministre par un Parlement lui-même majoritairement élu. (Feleti Sevele, roturier, avait été nommé Premier ministre par le roi en 2006, et non pas choisi par l'Assemblée législative. Tandis qu'en 2010, le premier Parlement majoritairement élu avait choisi un noble, Lord Tuʻivakano, pour mener le gouvernement.) Au moment de son élection, Pohiva est le doyen de l'Assemblée, où il siège depuis 1987. (fr)
|