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- Des élections législatives se sont tenues aux Samoa le 4 mars 2011. La législature élue en 2006 étant arrivée au terme de son mandat de cinq ans, les quarante-neuf sièges du Fono (Parlement national monocaméral) devaient être renouvelés. Quarante-sept députés sont élus parmi des candidats matai, tenants d'un titre autochtone de chef de famille. Les deux autres députés sont, depuis une réforme récente, également des matai, mais élus par les 'électeurs individuels', principalement non-autochtones - c'est-à-dire des citoyens naturalisés, ou des descendants d'Européens et d'Asiatiques installés dans le pays pendant la période coloniale. Jusque lors, les non-autochtones pouvaient élire n'importe lesquels des leurs, sans devoir voter pour un matai ; cette possibilité a été abrogée pour l'élection de 2010. Les quarante-sept députés de la majeure partie de la population sont élus au suffrage universel dans six circonscriptions plurinominales à deux sièges, et trente-cinq circonscriptions uninominales ; les deux autres députés sont élus au suffrage universel dans une unique circonscription à deux sièges recouvrant la totalité du pays. Deux partis politiques s'affrontaient. Le Parti pour la protection des droits de l'Homme avait remporté toutes les élections depuis 1982. L'ensemble des formations d'opposition s'était unie en un parti Tautua Samoa, espérant mettre fin à ce monopole du parti dominant. Il y eut en tout quelque 160 candidats, dont plus d'une centaine représentant le PPDH (et se faisant concurrence au sein d'une même circonscription), plus de 40 représentant le parti Tautua, et une quinzaine environ de candidats sans étiquette. Dans la quasi-totalité des circonscriptions, les électeurs eurent ainsi le choix entre les deux partis. Néanmoins, dans trois circonscriptions, le candidat du parti Tautua se vit refuser l'inscription, ne bénéficiant pas du soutien du chef de son village, légalement requis pour tout candidat. Ceci inclut Tu‘ula Tuitui, le candidat qui devait se présenter dans la circonscription du premier ministre, Tuila'epa Sa'ilele Malielegaoi. Celui-ci allait donc être réélu député sans opposition. (fr)
- Des élections législatives se sont tenues aux Samoa le 4 mars 2011. La législature élue en 2006 étant arrivée au terme de son mandat de cinq ans, les quarante-neuf sièges du Fono (Parlement national monocaméral) devaient être renouvelés. Quarante-sept députés sont élus parmi des candidats matai, tenants d'un titre autochtone de chef de famille. Les deux autres députés sont, depuis une réforme récente, également des matai, mais élus par les 'électeurs individuels', principalement non-autochtones - c'est-à-dire des citoyens naturalisés, ou des descendants d'Européens et d'Asiatiques installés dans le pays pendant la période coloniale. Jusque lors, les non-autochtones pouvaient élire n'importe lesquels des leurs, sans devoir voter pour un matai ; cette possibilité a été abrogée pour l'élection de 2010. Les quarante-sept députés de la majeure partie de la population sont élus au suffrage universel dans six circonscriptions plurinominales à deux sièges, et trente-cinq circonscriptions uninominales ; les deux autres députés sont élus au suffrage universel dans une unique circonscription à deux sièges recouvrant la totalité du pays. Deux partis politiques s'affrontaient. Le Parti pour la protection des droits de l'Homme avait remporté toutes les élections depuis 1982. L'ensemble des formations d'opposition s'était unie en un parti Tautua Samoa, espérant mettre fin à ce monopole du parti dominant. Il y eut en tout quelque 160 candidats, dont plus d'une centaine représentant le PPDH (et se faisant concurrence au sein d'une même circonscription), plus de 40 représentant le parti Tautua, et une quinzaine environ de candidats sans étiquette. Dans la quasi-totalité des circonscriptions, les électeurs eurent ainsi le choix entre les deux partis. Néanmoins, dans trois circonscriptions, le candidat du parti Tautua se vit refuser l'inscription, ne bénéficiant pas du soutien du chef de son village, légalement requis pour tout candidat. Ceci inclut Tu‘ula Tuitui, le candidat qui devait se présenter dans la circonscription du premier ministre, Tuila'epa Sa'ilele Malielegaoi. Celui-ci allait donc être réélu député sans opposition. (fr)
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- Des élections législatives se sont tenues aux Samoa le 4 mars 2011. La législature élue en 2006 étant arrivée au terme de son mandat de cinq ans, les quarante-neuf sièges du Fono (Parlement national monocaméral) devaient être renouvelés. Quarante-sept députés sont élus parmi des candidats matai, tenants d'un titre autochtone de chef de famille. Les deux autres députés sont, depuis une réforme récente, également des matai, mais élus par les 'électeurs individuels', principalement non-autochtones - c'est-à-dire des citoyens naturalisés, ou des descendants d'Européens et d'Asiatiques installés dans le pays pendant la période coloniale. Jusque lors, les non-autochtones pouvaient élire n'importe lesquels des leurs, sans devoir voter pour un matai ; cette possibilité a été abrogée pour l'électio (fr)
- Des élections législatives se sont tenues aux Samoa le 4 mars 2011. La législature élue en 2006 étant arrivée au terme de son mandat de cinq ans, les quarante-neuf sièges du Fono (Parlement national monocaméral) devaient être renouvelés. Quarante-sept députés sont élus parmi des candidats matai, tenants d'un titre autochtone de chef de famille. Les deux autres députés sont, depuis une réforme récente, également des matai, mais élus par les 'électeurs individuels', principalement non-autochtones - c'est-à-dire des citoyens naturalisés, ou des descendants d'Européens et d'Asiatiques installés dans le pays pendant la période coloniale. Jusque lors, les non-autochtones pouvaient élire n'importe lesquels des leurs, sans devoir voter pour un matai ; cette possibilité a été abrogée pour l'électio (fr)
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