Víctor Lidio Jara Martínez (né à San Ignacio, province de Ñuble, le 28 septembre 1932 et mort à Santiago, vers le 15 septembre 1973) est surtout connu comme chanteur populaire chilien, et cantautor (« auteur-compositeur-interprète »). Mais il fut aussi un homme de théâtre, metteur en scène et professeur de théâtre universitaire reconnu. Il est enfin resté dans la mémoire du Chili et du monde pour sa fin tragique lors du coup d'état fasciste du 11 septembre 1973 à Santiago. « criblé de balles, les mains non pas tranchées mais broyées [faisant un angle impossible avec le reste de ses bras] ».

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  • Víctor Lidio Jara Martínez (né à San Ignacio, province de Ñuble, le 28 septembre 1932 et mort à Santiago, vers le 15 septembre 1973) est surtout connu comme chanteur populaire chilien, et cantautor (« auteur-compositeur-interprète »). Mais il fut aussi un homme de théâtre, metteur en scène et professeur de théâtre universitaire reconnu. Il est enfin resté dans la mémoire du Chili et du monde pour sa fin tragique lors du coup d'état fasciste du 11 septembre 1973 à Santiago. Au titre de sa carrière musicale, il est un des représentants les plus célèbres d'un courant qu'on a appelé la Nueva canción (« Chanson nouvelle »), avec Violeta Parra (Chili), Carlos Puebla (Cuba) et Mercedes Sosa (Argentine), et d'abord la nueva canción chilena (« nouvelle chanson chilienne ») avec des groupes comme Quilapayún, Inti Illimani et Illapu. Il a d'ailleurs parfois chanté sur scène et enregistré avec ces trois groupes, de même que sa route a croisé celle d'Isabel et Ángel Parra, ne serait-ce qu'à la Peña de los Parra, le lieu culturel créé et animé par les enfants de Violeta ; il a parfois mis des chansons de cette dernière à son répertoire, et il l'évoque avec tendresse et respect dans certaines de ses propres chansons (Manifiesto, par exemple). La Nueva canción est un mouvement musical qui se trouve à la confluence de racines autochtones, folkloriques (ethno-musicales) et populaires revendiquées [avec notamment des genres qu'on a appelés « Alto folclore » (« Haut folklore », ou « folklore savant », ou « folklore progressif », ou encore « néo-folklore »), ou la musique andine, ainsi qu'avec la déclinaison latino-américaine de la Canción de protesta (« chanson engagée ») et de la canción social (« chanson sociale »), tout comme le protest song nord-américain (de Joan Baez ou de Bob Dylan première période, par exemple). Membre du Parti communiste chilien, il fut l'un des principaux soutiens de l'Unité populaire et du président Salvador Allende. Ses chansons critiquent la bourgeoisie chilienne (- Las casitas del barrio alto, - Ni chicha ni Limoná), contestent la guerre du Viêt Nam (- El derecho de vivir en paz), chantent la grève contre la répression (- Preguntas por Puerto Montt), la réforme agraire (- A desalambrar), la révolution (- El Alma Llena de Banderas, - A Cuba, - Vamos por ancho camino)… Ses chants, écrits par lui ou par d'autres, rendent hommage aux grandes figures révolutionnaires latino-américaines : - Corrido de Pancho Villa, - Camilo Torres, - A Luis Emilio Recabarren, et, pour Che Guevara : - Zamba del Che ou - El Aparecido, sans oublier les poèmes de Pablo Neruda, membre éminent du Parti communiste chilien comme lui, qu'il a chantés : par exemple les chansons consacrées à Joaquin Murieta extraites de la cantate Fulgor y Muerte de Joaquín Murieta de Neruda et Ortega ; mais aussi - Poema 15, - Ya parte el galgo terrible ou - Aquí me quedo. Il chante aussi le peuple : - Vientos del pueblo, - El niño yuntero, - Plegaria a un Labrador, - El Arado, - Qué alegres son las obreras ; l'enfance : - Luchín ; et l'amour : - Te recuerdo Amanda, - Abre la ventana, - Deja la Vida volar, - El amor es un camino que de repente aparece, - Romance del enamorado y de la muerte… Arrêté par les militaires lors du coup d'État du 11 septembre 1973, il est emprisonné et torturé à l'Estadio Chile (qui se nomme aujourd'hui stade Víctor Jara en mémoire de son sacrifice) puis à l'Estadio Nacional avec de nombreuses autres victimes de la répression qui s'abat alors sur Santiago. Il y écrit furtivement son ultime poème Estadio Chile [aussi connu comme la chanson-titre ¡Canto qué mal me sales!… (« Mon chant, comme tu me viens mal !… »), ou par son premier vers Somos cinco mil (« Nous sommes cinq mille… »)], poème qui dénonce le fascisme et la dictature et qui sera caché, pour le sauver, puis passera de main en main jusqu'à nous. Ce poème est resté inachevé car Víctor Jara est rapidement mis à l'écart des autres prisonniers. Il est torturé et roué de coups. Puis il est assassiné entre le 14 et le 16 septembre après avoir eu les doigts coupés par une hache pour faire taire définitivement son chant et sa musique, selon la chanson que Julos Beaucarne a écrite en hommage au cantautor et guitariste chilien. Selon d'autres témoignages, notamment celui de sa veuve Joan Jara à qui l'on a demandé de reconnaître son corps à la morgue plusieurs jours après sa mort, dans le livre-mémoire qu'elle a écrit sur son mari Víctor Jara, un canto truncado (« Victor Jara, un chant inachevé »), il aurait eu plutôt les mains broyées à coups de crosse ou de botte, puisqu'elle l'a retrouvé : « criblé de balles, les mains non pas tranchées mais broyées [faisant un angle impossible avec le reste de ses bras] ». — Joan Jara, Victor Jara, un chant inachevé Quoi qu’il en fût précisément, la torture, le symbole et le martyre restent les mêmes. (fr)
  • Víctor Lidio Jara Martínez (né à San Ignacio, province de Ñuble, le 28 septembre 1932 et mort à Santiago, vers le 15 septembre 1973) est surtout connu comme chanteur populaire chilien, et cantautor (« auteur-compositeur-interprète »). Mais il fut aussi un homme de théâtre, metteur en scène et professeur de théâtre universitaire reconnu. Il est enfin resté dans la mémoire du Chili et du monde pour sa fin tragique lors du coup d'état fasciste du 11 septembre 1973 à Santiago. Au titre de sa carrière musicale, il est un des représentants les plus célèbres d'un courant qu'on a appelé la Nueva canción (« Chanson nouvelle »), avec Violeta Parra (Chili), Carlos Puebla (Cuba) et Mercedes Sosa (Argentine), et d'abord la nueva canción chilena (« nouvelle chanson chilienne ») avec des groupes comme Quilapayún, Inti Illimani et Illapu. Il a d'ailleurs parfois chanté sur scène et enregistré avec ces trois groupes, de même que sa route a croisé celle d'Isabel et Ángel Parra, ne serait-ce qu'à la Peña de los Parra, le lieu culturel créé et animé par les enfants de Violeta ; il a parfois mis des chansons de cette dernière à son répertoire, et il l'évoque avec tendresse et respect dans certaines de ses propres chansons (Manifiesto, par exemple). La Nueva canción est un mouvement musical qui se trouve à la confluence de racines autochtones, folkloriques (ethno-musicales) et populaires revendiquées [avec notamment des genres qu'on a appelés « Alto folclore » (« Haut folklore », ou « folklore savant », ou « folklore progressif », ou encore « néo-folklore »), ou la musique andine, ainsi qu'avec la déclinaison latino-américaine de la Canción de protesta (« chanson engagée ») et de la canción social (« chanson sociale »), tout comme le protest song nord-américain (de Joan Baez ou de Bob Dylan première période, par exemple). Membre du Parti communiste chilien, il fut l'un des principaux soutiens de l'Unité populaire et du président Salvador Allende. Ses chansons critiquent la bourgeoisie chilienne (- Las casitas del barrio alto, - Ni chicha ni Limoná), contestent la guerre du Viêt Nam (- El derecho de vivir en paz), chantent la grève contre la répression (- Preguntas por Puerto Montt), la réforme agraire (- A desalambrar), la révolution (- El Alma Llena de Banderas, - A Cuba, - Vamos por ancho camino)… Ses chants, écrits par lui ou par d'autres, rendent hommage aux grandes figures révolutionnaires latino-américaines : - Corrido de Pancho Villa, - Camilo Torres, - A Luis Emilio Recabarren, et, pour Che Guevara : - Zamba del Che ou - El Aparecido, sans oublier les poèmes de Pablo Neruda, membre éminent du Parti communiste chilien comme lui, qu'il a chantés : par exemple les chansons consacrées à Joaquin Murieta extraites de la cantate Fulgor y Muerte de Joaquín Murieta de Neruda et Ortega ; mais aussi - Poema 15, - Ya parte el galgo terrible ou - Aquí me quedo. Il chante aussi le peuple : - Vientos del pueblo, - El niño yuntero, - Plegaria a un Labrador, - El Arado, - Qué alegres son las obreras ; l'enfance : - Luchín ; et l'amour : - Te recuerdo Amanda, - Abre la ventana, - Deja la Vida volar, - El amor es un camino que de repente aparece, - Romance del enamorado y de la muerte… Arrêté par les militaires lors du coup d'État du 11 septembre 1973, il est emprisonné et torturé à l'Estadio Chile (qui se nomme aujourd'hui stade Víctor Jara en mémoire de son sacrifice) puis à l'Estadio Nacional avec de nombreuses autres victimes de la répression qui s'abat alors sur Santiago. Il y écrit furtivement son ultime poème Estadio Chile [aussi connu comme la chanson-titre ¡Canto qué mal me sales!… (« Mon chant, comme tu me viens mal !… »), ou par son premier vers Somos cinco mil (« Nous sommes cinq mille… »)], poème qui dénonce le fascisme et la dictature et qui sera caché, pour le sauver, puis passera de main en main jusqu'à nous. Ce poème est resté inachevé car Víctor Jara est rapidement mis à l'écart des autres prisonniers. Il est torturé et roué de coups. Puis il est assassiné entre le 14 et le 16 septembre après avoir eu les doigts coupés par une hache pour faire taire définitivement son chant et sa musique, selon la chanson que Julos Beaucarne a écrite en hommage au cantautor et guitariste chilien. Selon d'autres témoignages, notamment celui de sa veuve Joan Jara à qui l'on a demandé de reconnaître son corps à la morgue plusieurs jours après sa mort, dans le livre-mémoire qu'elle a écrit sur son mari Víctor Jara, un canto truncado (« Victor Jara, un chant inachevé »), il aurait eu plutôt les mains broyées à coups de crosse ou de botte, puisqu'elle l'a retrouvé : « criblé de balles, les mains non pas tranchées mais broyées [faisant un angle impossible avec le reste de ses bras] ». — Joan Jara, Victor Jara, un chant inachevé Quoi qu’il en fût précisément, la torture, le symbole et le martyre restent les mêmes. (fr)
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  • Affiche sur le “Hall Víctor Jara”, 2146, quartier Brasil, enceinte dépendant de la, et scène habituelle d’activités culturelles dans la capitale du Chili.
  • (« Víctor Jara est Vivantǃ Dans le cœur de son peuple… »).
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  • Cet album qui s'intitule ¡Presente! en France, est parfois intitulé ou Canciones póstumas . Il utilise comme base les chansons déjà enregistrées pour ce qui devait être son projet de neuvième album en studio : , et qui était resté inachevé du fait de l'assassinat de l'artiste. Il est déjà paru tel quel, incomplet, une première fois en 1974. Selon les éditions, l'album comprend des versions alternatives des chansons, ou des titres additionnels comme : * La bala * Qué lindo es ser voluntario * Marcha de los trabajadores de la construcción * Parando los tijerales * Arauco * Oficina abandonada (fr)
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  • Auteur-compositeur-interprète, professeur, directeur de théâtre (fr)
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  • Cancionero de Víctor Jara (fr)
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  • Victor Jara, Non à la dictature (fr)
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  • Victor Jara, Non à la dictature (fr)
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  • Fundación Víctor Jara (fr)
  • Pippo Pollina (fr)
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  • Mikaël Herviaux (fr)
  • Mikaël Herviaux (fr)
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  • Recueil de chants complet, recueillis par Eduardo Ponce Farías, classés par ordre alphabétique, en version PDF téléchargeable (fr)
  • Recueil de chants complet, recueillis par Eduardo Ponce Farías, classés par ordre alphabétique, en version PDF téléchargeable (fr)
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  • Víctor Lidio Jara Martínez (né à San Ignacio, province de Ñuble, le 28 septembre 1932 et mort à Santiago, vers le 15 septembre 1973) est surtout connu comme chanteur populaire chilien, et cantautor (« auteur-compositeur-interprète »). Mais il fut aussi un homme de théâtre, metteur en scène et professeur de théâtre universitaire reconnu. Il est enfin resté dans la mémoire du Chili et du monde pour sa fin tragique lors du coup d'état fasciste du 11 septembre 1973 à Santiago. « criblé de balles, les mains non pas tranchées mais broyées [faisant un angle impossible avec le reste de ses bras] ». (fr)
  • Víctor Lidio Jara Martínez (né à San Ignacio, province de Ñuble, le 28 septembre 1932 et mort à Santiago, vers le 15 septembre 1973) est surtout connu comme chanteur populaire chilien, et cantautor (« auteur-compositeur-interprète »). Mais il fut aussi un homme de théâtre, metteur en scène et professeur de théâtre universitaire reconnu. Il est enfin resté dans la mémoire du Chili et du monde pour sa fin tragique lors du coup d'état fasciste du 11 septembre 1973 à Santiago. « criblé de balles, les mains non pas tranchées mais broyées [faisant un angle impossible avec le reste de ses bras] ». (fr)
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