Le Sonnet 3 est l'un des 154 sonnets écrits par le dramaturge et poète William Shakespeare.

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  • Le Sonnet 3 est l'un des 154 sonnets écrits par le dramaturge et poète William Shakespeare. (fr)
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  • Lorsque quarante hivers assiégeront ton front et creuseront des tranchées profondes dans le champ de ta beauté, la fière livrée de ta jeunesse, si admirée maintenant, ne sera qu’une guenille dont on fera peu de cas. Si l’on te demandait alors où est toute ta beauté, où est tout le trésor de tes jours florissants, et si tu répondais que tout cela est dans tes yeux creusés, ce serait une honte dévorante et un stérile éloge. Combien l’emploi de ta beauté mériterait plus de louange, si tu pouvais répondre : « Ce bel enfant né de moi sera le total de ma vie et l’excuse de ma vieillesse ; » et si tu prouvais que sa beauté est tienne par succession ! Ainsi tu redeviendrais jeune alors que tu vieillirais, et tu verrais se réchauffer ton sang quand tu le sentirais se refroidir. (fr)
  • Regarde s'imprimer tes traits sur ton miroir Et dis-leur qu'il leur faut créer une autre image, Si tu ne veux causer au monde un grand dommage Et laisser une mère en proie au désespoir. Quelle femme, en effet, pourrait ne pas vouloir Offrir ses flancs de vierge à ton doux labourage ? Qui serait assez fou pour avoir le courage De descendre au tombeau tout seul, sans s'émouvoir ? Toi-même, n'es-tu pas le miroir où ta mère Revit avec bonheur sa jeunesse éphémère ? C'est ainsi qu'en dépit des rides de demain Tu verras ton printemps à travers ta vieillesse. Mais si tu veux l'oubli, sois rebelle à l'hymen, Et tu t'aboliras dans la mort vengeresse. (fr)
  • Lorsque quarante hivers assiégeront ton front et creuseront des tranchées profondes dans le champ de ta beauté, la fière livrée de ta jeunesse, si admirée maintenant, ne sera qu’une guenille dont on fera peu de cas. Si l’on te demandait alors où est toute ta beauté, où est tout le trésor de tes jours florissants, et si tu répondais que tout cela est dans tes yeux creusés, ce serait une honte dévorante et un stérile éloge. Combien l’emploi de ta beauté mériterait plus de louange, si tu pouvais répondre : « Ce bel enfant né de moi sera le total de ma vie et l’excuse de ma vieillesse ; » et si tu prouvais que sa beauté est tienne par succession ! Ainsi tu redeviendrais jeune alors que tu vieillirais, et tu verrais se réchauffer ton sang quand tu le sentirais se refroidir. (fr)
  • Regarde s'imprimer tes traits sur ton miroir Et dis-leur qu'il leur faut créer une autre image, Si tu ne veux causer au monde un grand dommage Et laisser une mère en proie au désespoir. Quelle femme, en effet, pourrait ne pas vouloir Offrir ses flancs de vierge à ton doux labourage ? Qui serait assez fou pour avoir le courage De descendre au tombeau tout seul, sans s'émouvoir ? Toi-même, n'es-tu pas le miroir où ta mère Revit avec bonheur sa jeunesse éphémère ? C'est ainsi qu'en dépit des rides de demain Tu verras ton printemps à travers ta vieillesse. Mais si tu veux l'oubli, sois rebelle à l'hymen, Et tu t'aboliras dans la mort vengeresse. (fr)
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  • Look in thy glass and tell the face thou viewest Now is the time that face should form another, Whose fresh repair if now thou not renewest, Thou dost beguile the world, unbless some mother. For where is she so fair whose uneared womb Disdains the tillage of thy husbandry? Or who is he so fond will be the tomb Of his self-love, to stop posterity? Thou art thy mother’s glass, and she in thee Calls back the lovely April of her prime; So thou through windows of thine age shalt see, Despite of wrinkles, this thy golden time. But if thou live rememb’red not to be, Die single, and thine image dies with thee. (fr)
  • Look in thy glass and tell the face thou viewest Now is the time that face should form another, Whose fresh repair if now thou not renewest, Thou dost beguile the world, unbless some mother. For where is she so fair whose uneared womb Disdains the tillage of thy husbandry? Or who is he so fond will be the tomb Of his self-love, to stop posterity? Thou art thy mother’s glass, and she in thee Calls back the lovely April of her prime; So thou through windows of thine age shalt see, Despite of wrinkles, this thy golden time. But if thou live rememb’red not to be, Die single, and thine image dies with thee. (fr)
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  • Le Sonnet 3 est l'un des 154 sonnets écrits par le dramaturge et poète William Shakespeare. (fr)
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  • Sonet 3 (William Szekspir) (pl)
  • Soneto 3 (es)
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  • Sonnet 3 (fr)
  • Sonet 3 (William Szekspir) (pl)
  • Soneto 3 (es)
  • Soneto 3 (pt)
  • Sonnet 3 (fr)
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