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- La Sōka gakkai (創価学会) (« Société pour la création de valeurs ») est un mouvement bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburō Makiguchi et Jōsei Toda, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū. Du fait de sa création au XXe siècle, la Sōka Gakkai est considérée comme un nouveau mouvement religieux et classée au Japon parmi les « nouvelles religions » (shinshūkyō). Elle se réclame pourtant héritière des enseignements du moine japonais Nichiren (1222-1282) transmis par (en), le plus jeune de ses six disciples aînés, considéré comme son successeur par certaines écoles du bouddhisme de Nichiren dont la Nichiren Shōshū. Toutefois, en 1991, cette dernière rompt les liens avec la Sōka Gakkai, allant jusqu'à excommunier tous ses membres. Désormais ce sont les membres laïques qui, en tant que ministres du culte, accomplissent les cérémonies religieuses telles que les mariages ou les cérémonies funéraires. Daisaku Ikeda, alors 3e président de la Sōka Gakkai, fonde en 1964 un parti politique, le Kōmeitō, mais en 1970 les deux structures se séparent officiellement à la suite de critiques de l’opinion publique. Pour fédérer les membres, le 26 janvier 1975 il fonde la (en) dont il est toujours président en 2021. Le mouvement s'est fait connaître dans le monde, non sans susciter des controverses, en particulier du fait de son « prosélytisme » soutenu voire « agressif » se basant sur la pratique de shakubuku, mais qui assure l'avoir ensuite adouci. La Sōka Gakkai, parfois soupçonnée de « dérives sectaires » au Japon, mais aussi en France, au Canada et aux Etats-Unis, décide alors de publier en 2009 un dossier de réponse aux accusations, sans que cela ne lève les suspicions. La Soka Gakkai internationale déclare 12 millions de membres dans 192 pays et territoires, dont, en 2005, plus de 8 millions de familles membres au Japon. Les pratiquants s’efforcent d’accomplir une pratique biquotidienne, matin et soir, comprenant la lecture ou la récitation d'extraits du Sûtra du Lotus (le Gongyo) et la récitation du mantra Nam-myōhō-renge-kyō devant l’objet de culte, le Gohonzon, pour réaliser Kōsen-rufu, la paix mondiale sur la base de leur accomplissement personnel, leur “révolution humaine”. Ils participent également à des réunions de discussion, étudient les écrits de Nichiren avec l'aide des textes de Daisaku Ikeda. (fr)
- La Sōka gakkai (創価学会) (« Société pour la création de valeurs ») est un mouvement bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburō Makiguchi et Jōsei Toda, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū. Du fait de sa création au XXe siècle, la Sōka Gakkai est considérée comme un nouveau mouvement religieux et classée au Japon parmi les « nouvelles religions » (shinshūkyō). Elle se réclame pourtant héritière des enseignements du moine japonais Nichiren (1222-1282) transmis par (en), le plus jeune de ses six disciples aînés, considéré comme son successeur par certaines écoles du bouddhisme de Nichiren dont la Nichiren Shōshū. Toutefois, en 1991, cette dernière rompt les liens avec la Sōka Gakkai, allant jusqu'à excommunier tous ses membres. Désormais ce sont les membres laïques qui, en tant que ministres du culte, accomplissent les cérémonies religieuses telles que les mariages ou les cérémonies funéraires. Daisaku Ikeda, alors 3e président de la Sōka Gakkai, fonde en 1964 un parti politique, le Kōmeitō, mais en 1970 les deux structures se séparent officiellement à la suite de critiques de l’opinion publique. Pour fédérer les membres, le 26 janvier 1975 il fonde la (en) dont il est toujours président en 2021. Le mouvement s'est fait connaître dans le monde, non sans susciter des controverses, en particulier du fait de son « prosélytisme » soutenu voire « agressif » se basant sur la pratique de shakubuku, mais qui assure l'avoir ensuite adouci. La Sōka Gakkai, parfois soupçonnée de « dérives sectaires » au Japon, mais aussi en France, au Canada et aux Etats-Unis, décide alors de publier en 2009 un dossier de réponse aux accusations, sans que cela ne lève les suspicions. La Soka Gakkai internationale déclare 12 millions de membres dans 192 pays et territoires, dont, en 2005, plus de 8 millions de familles membres au Japon. Les pratiquants s’efforcent d’accomplir une pratique biquotidienne, matin et soir, comprenant la lecture ou la récitation d'extraits du Sûtra du Lotus (le Gongyo) et la récitation du mantra Nam-myōhō-renge-kyō devant l’objet de culte, le Gohonzon, pour réaliser Kōsen-rufu, la paix mondiale sur la base de leur accomplissement personnel, leur “révolution humaine”. Ils participent également à des réunions de discussion, étudient les écrits de Nichiren avec l'aide des textes de Daisaku Ikeda. (fr)
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- La Sōka gakkai (創価学会) (« Société pour la création de valeurs ») est un mouvement bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburō Makiguchi et Jōsei Toda, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū. Daisaku Ikeda, alors 3e président de la Sōka Gakkai, fonde en 1964 un parti politique, le Kōmeitō, mais en 1970 les deux structures se séparent officiellement à la suite de critiques de l’opinion publique. Pour fédérer les membres, le 26 janvier 1975 il fonde la (en) dont il est toujours président en 2021. (fr)
- La Sōka gakkai (創価学会) (« Société pour la création de valeurs ») est un mouvement bouddhiste moderne fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburō Makiguchi et Jōsei Toda, en tant que branche laïque de l'école Nichiren Shōshū. Daisaku Ikeda, alors 3e président de la Sōka Gakkai, fonde en 1964 un parti politique, le Kōmeitō, mais en 1970 les deux structures se séparent officiellement à la suite de critiques de l’opinion publique. Pour fédérer les membres, le 26 janvier 1975 il fonde la (en) dont il est toujours président en 2021. (fr)
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