Les « réservoirs de biodiversité » (parfois dénommés « cœurs d'habitat » ou « noyaux de biodiversité ») sont en France l'une des quatre composantes majeures de la trame verte et bleue dans le cadre de laquelle ils doivent être cartographiés ou sont encore à cartographier (les trois autres grands éléments, complémentaires, étant à prendre en compte et cartographier étant les Corridors biologiques, les zones-tampon et la matrice, dans laquelle peuvent s'intégrer des « Espaces naturels-relais », qui sont d'autres espaces présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage mais pour lesquels le manque d'information quant à leur qualité écologique et biologique ne permet pas de les qu

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  • Les « réservoirs de biodiversité » (parfois dénommés « cœurs d'habitat » ou « noyaux de biodiversité ») sont en France l'une des quatre composantes majeures de la trame verte et bleue dans le cadre de laquelle ils doivent être cartographiés ou sont encore à cartographier (les trois autres grands éléments, complémentaires, étant à prendre en compte et cartographier étant les Corridors biologiques, les zones-tampon et la matrice, dans laquelle peuvent s'intégrer des « Espaces naturels-relais », qui sont d'autres espaces présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage mais pour lesquels le manque d'information quant à leur qualité écologique et biologique ne permet pas de les qualifier plus précisément)Les « réservoirs de biodiversité » sont en quelque sorte équivalents aux « Points chauds de biodiversité » (« Hotspot ») existant ou à restaurer aux échelles régionales. Ces réservoirs de biodiversité sont souvent mieux appréhendés à l'échelle des « sous-trames », mais plusieurs sous-trames peuvent se superposer dans un même réservoir (par exemple la sous-trame des milieux forestiers et la sous-trame zones humides dans le cadre d'une forêt alluviale inondée.Ces réservoirs représentent sur les cartes de la Trame verte et bleue par exemple des forêts, des dunes, landes, coteaux calcaires, des cours d'eau ou parties de cours d'eau, des zones humides importants voire vitaux pour la préservation et/ou restauration de la biodiversité, ou l'association de deux ou plus de ces milieux. Ces réservoirs sont reliés entre eux soit par des corridors écologiques et plus ou moins connectés à des « espaces naturels relais » et à la « matrice écopaysagère ». Ils fonctionnent en réseaux de réservoirs, ces réseaux étant plus ou moins fermés/ouverts et interconnectés ou physiquement reliés ; c'est-à-dire directement ou physiquement ou fonctionnellement reliés entre eux pour certains mais pas nécessairement pour tous. Leur caractérisation et l'établissement de leurs périmètres est en cours dans le cadre des SRCE (pour les régions qui ne l'ont pas encore fait) ; Il peut et doit profiter des inventaires naturalistes (dont ZICO, inventaire national du patrimoine naturel et inventaires ZNIEFF réactiualisés, parfois dits « ZNIEFFs nouvelle génération » qui intègrent une dimension fonctionnelle, permettant, au moins pour partie de réintroduire l'importance fonctionnelle de la biodiversité ordinaire (celle qui régresse le plus), par rapport à la biodiversité dite remarquable (stabilisée ou en moindre régression grâce aux mesures de protections mises en œuvre depuis les années 1970 surtout).Pour établir les périmètres des réservoirs de biodiversité, les écologues se basent aussi sur les listes rouges de l'UICN, l'inventaire national de la biodiversité, des travaux des observatoires régionaux de la biodiversité, des listes d'espèces endémiques ou protégées (nationale, régionale) des listes d'espèces déterminantes (régionales)… (fr)
  • Les « réservoirs de biodiversité » (parfois dénommés « cœurs d'habitat » ou « noyaux de biodiversité ») sont en France l'une des quatre composantes majeures de la trame verte et bleue dans le cadre de laquelle ils doivent être cartographiés ou sont encore à cartographier (les trois autres grands éléments, complémentaires, étant à prendre en compte et cartographier étant les Corridors biologiques, les zones-tampon et la matrice, dans laquelle peuvent s'intégrer des « Espaces naturels-relais », qui sont d'autres espaces présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage mais pour lesquels le manque d'information quant à leur qualité écologique et biologique ne permet pas de les qualifier plus précisément)Les « réservoirs de biodiversité » sont en quelque sorte équivalents aux « Points chauds de biodiversité » (« Hotspot ») existant ou à restaurer aux échelles régionales. Ces réservoirs de biodiversité sont souvent mieux appréhendés à l'échelle des « sous-trames », mais plusieurs sous-trames peuvent se superposer dans un même réservoir (par exemple la sous-trame des milieux forestiers et la sous-trame zones humides dans le cadre d'une forêt alluviale inondée.Ces réservoirs représentent sur les cartes de la Trame verte et bleue par exemple des forêts, des dunes, landes, coteaux calcaires, des cours d'eau ou parties de cours d'eau, des zones humides importants voire vitaux pour la préservation et/ou restauration de la biodiversité, ou l'association de deux ou plus de ces milieux. Ces réservoirs sont reliés entre eux soit par des corridors écologiques et plus ou moins connectés à des « espaces naturels relais » et à la « matrice écopaysagère ». Ils fonctionnent en réseaux de réservoirs, ces réseaux étant plus ou moins fermés/ouverts et interconnectés ou physiquement reliés ; c'est-à-dire directement ou physiquement ou fonctionnellement reliés entre eux pour certains mais pas nécessairement pour tous. Leur caractérisation et l'établissement de leurs périmètres est en cours dans le cadre des SRCE (pour les régions qui ne l'ont pas encore fait) ; Il peut et doit profiter des inventaires naturalistes (dont ZICO, inventaire national du patrimoine naturel et inventaires ZNIEFF réactiualisés, parfois dits « ZNIEFFs nouvelle génération » qui intègrent une dimension fonctionnelle, permettant, au moins pour partie de réintroduire l'importance fonctionnelle de la biodiversité ordinaire (celle qui régresse le plus), par rapport à la biodiversité dite remarquable (stabilisée ou en moindre régression grâce aux mesures de protections mises en œuvre depuis les années 1970 surtout).Pour établir les périmètres des réservoirs de biodiversité, les écologues se basent aussi sur les listes rouges de l'UICN, l'inventaire national de la biodiversité, des travaux des observatoires régionaux de la biodiversité, des listes d'espèces endémiques ou protégées (nationale, régionale) des listes d'espèces déterminantes (régionales)… (fr)
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  • Animation (fr)
  • Présentation du Guide « SCoT et Biodiversité en Midi-Pyrénées – Guide méthodologique de prise en compte de la trame verte et bleue » (fr)
  • Guide "Comment passer à l'action" (fr)
  • volume 1 : enjeux et méthodes (fr)
  • volume 2 : compléments techniques et exemples (fr)
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  • Les « réservoirs de biodiversité » (parfois dénommés « cœurs d'habitat » ou « noyaux de biodiversité ») sont en France l'une des quatre composantes majeures de la trame verte et bleue dans le cadre de laquelle ils doivent être cartographiés ou sont encore à cartographier (les trois autres grands éléments, complémentaires, étant à prendre en compte et cartographier étant les Corridors biologiques, les zones-tampon et la matrice, dans laquelle peuvent s'intégrer des « Espaces naturels-relais », qui sont d'autres espaces présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage mais pour lesquels le manque d'information quant à leur qualité écologique et biologique ne permet pas de les qu (fr)
  • Les « réservoirs de biodiversité » (parfois dénommés « cœurs d'habitat » ou « noyaux de biodiversité ») sont en France l'une des quatre composantes majeures de la trame verte et bleue dans le cadre de laquelle ils doivent être cartographiés ou sont encore à cartographier (les trois autres grands éléments, complémentaires, étant à prendre en compte et cartographier étant les Corridors biologiques, les zones-tampon et la matrice, dans laquelle peuvent s'intégrer des « Espaces naturels-relais », qui sont d'autres espaces présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage mais pour lesquels le manque d'information quant à leur qualité écologique et biologique ne permet pas de les qu (fr)
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  • Réservoir de biodiversité (fr)
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