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- Les « Roaring Twenties » sont la période de croissance et d’insouciance de l’Amérique des années 1920. La dénomination est souvent traduite par « années vrombissantes » ou « années rugissantes ». Ce phénomène n’épargnant pas l’Europe, il est désigné par les termes « années dorées » en Grande-Bretagne et en Allemagne (respectivement « Golden Twenties » ou « Happy Twenties » et « Goldene Zwanziger ») ; en France on parle des « années folles ». L'expression anglo-saxonne est dérivée du terme anglophone Roaring forties (quarantièmes rugissants) qui désigne en anglais les zones de tempête des quarantièmes degrés de latitude sud. Ces différents termes désignent une même réalité, réalité dans laquelle les États-Unis font figure de « modèle » qui se serait par la suite diffusé en Europe. Ces prémices d’une « hégémonie culturelle » américaine manifeste la position dominante des États-Unis sur la scène internationale au lendemain de la Grande Guerre. Cette période, qui commence effectivement à la fin de la Première Guerre mondiale et dont l’épilogue est souvent tragiquement associé à la crise de 1929, est définie comme une décennie de changements majeurs, d’évolutions et de prospérité aux États-Unis, aussi bien sur le plan économique, que culturel ou sociétal. 1919 a ainsi été désigné comme « l’an premier du siècle » par John Dos Passos. Toutefois, l’Amérique des années 1920 c’est aussi, en périphérie de ce phénomène dominant, une Amérique « du refus », une opinion publique divisée sur ses valeurs, une prospérité excluante. (fr)
- Les « Roaring Twenties » sont la période de croissance et d’insouciance de l’Amérique des années 1920. La dénomination est souvent traduite par « années vrombissantes » ou « années rugissantes ». Ce phénomène n’épargnant pas l’Europe, il est désigné par les termes « années dorées » en Grande-Bretagne et en Allemagne (respectivement « Golden Twenties » ou « Happy Twenties » et « Goldene Zwanziger ») ; en France on parle des « années folles ». L'expression anglo-saxonne est dérivée du terme anglophone Roaring forties (quarantièmes rugissants) qui désigne en anglais les zones de tempête des quarantièmes degrés de latitude sud. Ces différents termes désignent une même réalité, réalité dans laquelle les États-Unis font figure de « modèle » qui se serait par la suite diffusé en Europe. Ces prémices d’une « hégémonie culturelle » américaine manifeste la position dominante des États-Unis sur la scène internationale au lendemain de la Grande Guerre. Cette période, qui commence effectivement à la fin de la Première Guerre mondiale et dont l’épilogue est souvent tragiquement associé à la crise de 1929, est définie comme une décennie de changements majeurs, d’évolutions et de prospérité aux États-Unis, aussi bien sur le plan économique, que culturel ou sociétal. 1919 a ainsi été désigné comme « l’an premier du siècle » par John Dos Passos. Toutefois, l’Amérique des années 1920 c’est aussi, en périphérie de ce phénomène dominant, une Amérique « du refus », une opinion publique divisée sur ses valeurs, une prospérité excluante. (fr)
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