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- Le rasoir de Hanlon est une règle de raisonnement permettant d'éliminer des hypothèses. Formulée en 1980 par le programmeur américain Robert J. Hanlon, cette règle s'énonce de la manière suivante : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer ». L'attribution à Hanlon a été mise en question dans un premier temps, certains auteurs y voyant plutôt une corruption du nom de Robert A. Heinlein, l'auteur d'une considération assez proche. La règle tire son nom du rasoir d'Ockham, qui pose un principe de simplicité, tant au niveau métaphysique, en recommandant de ne pas multiplier les conjectures sur les entités, qu'au niveau méthodologique, en recommandant de ne pas multiplier les hypothèses. Elle revient donc à considérer soit qu'il est plus simple et donc plus plausible de supposer la bêtise plutôt que la malveillance, la première étant plus vraisemblable en général, soit qu'il est inutile d'ajouter la conjecture d'une intention maligne à celle d'un manque de compétence. Cette règle ne caractérise toutefois la bêtise qu'au plan du comportement. D'autres notions, celles de biais cognitif, de principe de charité ou d'effet pervers, permettent d'éviter que l'opposition entre malveillance et bêtise ne devienne un faux dilemme. (fr)
- Le rasoir de Hanlon est une règle de raisonnement permettant d'éliminer des hypothèses. Formulée en 1980 par le programmeur américain Robert J. Hanlon, cette règle s'énonce de la manière suivante : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer ». L'attribution à Hanlon a été mise en question dans un premier temps, certains auteurs y voyant plutôt une corruption du nom de Robert A. Heinlein, l'auteur d'une considération assez proche. La règle tire son nom du rasoir d'Ockham, qui pose un principe de simplicité, tant au niveau métaphysique, en recommandant de ne pas multiplier les conjectures sur les entités, qu'au niveau méthodologique, en recommandant de ne pas multiplier les hypothèses. Elle revient donc à considérer soit qu'il est plus simple et donc plus plausible de supposer la bêtise plutôt que la malveillance, la première étant plus vraisemblable en général, soit qu'il est inutile d'ajouter la conjecture d'une intention maligne à celle d'un manque de compétence. Cette règle ne caractérise toutefois la bêtise qu'au plan du comportement. D'autres notions, celles de biais cognitif, de principe de charité ou d'effet pervers, permettent d'éviter que l'opposition entre malveillance et bêtise ne devienne un faux dilemme. (fr)
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- Hannah Arendt (fr)
- Avital Ronell (fr)
- Robert Musil (fr)
- Carlo Maria Cipolla (fr)
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- Guérin (fr)
- Dumont (fr)
- Lochmann (fr)
- Cipolla (fr)
- Arendt (fr)
- Surprenant (fr)
- Musil (fr)
- Jaquet (fr)
- Ronell (fr)
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- Matthieu (fr)
- Christophe (fr)
- Robert (fr)
- Carlo (fr)
- Arthur (fr)
- Anne (fr)
- Céline (fr)
- Hannah (fr)
- Avital (fr)
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- Avital (fr)
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- traduction et révision (fr)
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- rapport sur la banalité du mal (fr)
- rapport sur la banalité du mal (fr)
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- --06-10
- Après s'être intéressé en 1936 aux conséquences , Merton a employé de manière équivalente le terme , qui est depuis plus largement utilisé par les sociologues. (fr)
- Dans le Faust de Goethe, Méphistophélès dit être . (fr)
- Tout au plus Las Cases rapporte-t-il le propos suivant, tenu à Sainte-Hélène : (fr)
- Cette considération peut être rapprochée du propos attribué à Alexandre Dumas fils : . (fr)
- L'expression n'apparaît pas dans l'article de Merton, qui cite cependant John Venn sur la , que ce dernier définit comme ne tenant pas compte de . (fr)
- Comme le rappelle Michel Fabre, Maupassant considérait Bouvard et Pécuchet comme un . (fr)
- Le philosophe américain Daniel Dennett se demande jusqu'où il faut pousser la charité dans l'examen d'un point de vue adverse, en particulier en présence d'une contradiction manifeste. Il répond à cette question en se référant aux analyses d'Anatol Rapoport sur ce que ce dernier appelle la stratégie Coopération-réciprocité-pardon. (fr)
- Avital Ronell donne comme exemple du champ sémantique du terme allemand Dummheit la remarque de Heidegger qualifiant son année de rectorat de . Elle estime que le choix du terme vise à éviter une imputation de malveillance. Jacques Derrida, résumant l'analyse de Ronell, considère que le choix de ce terme revient à y voir . Le général allemand Kurt von Hammerstein emploie toutefois le terme de Dummheit d'une manière très proche de la bêtise flaubertienne quand il recommande de . (fr)
- La main invisible est généralement associée par les économistes avec l'effet pervers. (fr)
- Hans Reichenbach, de son côté, distingue la simplicité inductive de la simplicité descriptive. (fr)
- Ce principe revient à opposer à la maxime de l'Ecclésiaste selon laquelle , que Carlo Cipolla reformule en affirmant que le nombre de personnes stupides est toujours et partout sous-estimé, et à Chamfort selon lequel la sottise , le principe cartésien selon lequel . (fr)
- Pour Wikipédia en français, la recommandation correspondante est : Wikipédia:Ne mordez pas les nouveaux. (fr)
- Johann Balthasar Schupp affirme même qu'il y a . Ce point de vue est également exprimé sous forme humoristique par la , tantôt attribuée à Frank Zappa et tantôt à Harlan Ellison, selon laquelle les deux éléments les plus répandus dans l'univers sont l'hydrogène et la bêtise. (fr)
- Pour Wikipédia en français, la recommandation correspondante est : Wikipédia:Supposer la bonne foi. (fr)
- Le traducteur de l'édition française a choisi de rendre stupid par . (fr)
- Cipolla n'est pas le seul auteur à mettre en avant cette caractérisation. Michel Audiard glisse dans Les Tontons flingueurs un apophtegme connexe, qui, selon Denis Moreau, figurait déjà, mutatis mutandis, chez Thomas d'Aquin : . Ce dernier comportement a fait l'objet d'une vérification expérimentale, connue sous le nom d'effet Dunning-Kruger. (fr)
- Selon le site Farnam Street, le rasoir de Hanlon, considéré comme un modèle permettant d'écarter les théories du complot, peut parfois porter à faux : tel serait le cas du déni par J. Edgar Hoover de l'existence de la mafia américaine jusqu'à la réunion d'Apalachin organisée en 1957 par le gangster Joesph Barbara dit . Ce contre-exemple n'est toutefois pas très probant dans la mesure où le directeur du FBI préférait ignorer la menace mafieuse pour poursuivre les communistes. (fr)
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- Le rasoir de Hanlon est une règle de raisonnement permettant d'éliminer des hypothèses. Formulée en 1980 par le programmeur américain Robert J. Hanlon, cette règle s'énonce de la manière suivante : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer ». L'attribution à Hanlon a été mise en question dans un premier temps, certains auteurs y voyant plutôt une corruption du nom de Robert A. Heinlein, l'auteur d'une considération assez proche. La règle tire son nom du rasoir d'Ockham, qui pose un principe de simplicité, tant au niveau métaphysique, en recommandant de ne pas multiplier les conjectures sur les entités, qu'au niveau méthodologique, en recommandant de ne pas multiplier les hypothèses. Elle revient donc à considérer soit qu'il est plus simple et donc plus pla (fr)
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- Brzytwa Hanlona (pl)
- Hanlons rakkniv (sv)
- Navalha de Hanlon (pt)
- Navalla de Hanlon (ca)
- Principio de Hanlon (es)
- Rasoir de Hanlon (fr)
- Scheermes van Hanlon (nl)
- Бритва Генлона (uk)
- 汉隆剃刀 (zh)
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- Rasoir de Hanlon (fr)
- Scheermes van Hanlon (nl)
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