dbo:abstract
|
- La périchorèse (du grec: περιχώρησις perikhōrēsis, « rotation ») décrit la relation entre chaque personne du Dieu trinitaire (Père, Fils et Saint-Esprit). Ce terme désigne ce qui unit les Trois Personnes de la Trinité c’est-à-dire l’union consubstantielle (inséparable) dans un mouvement incessant d’amour par lequel le Père engendre le Fils dans l’Esprit. Le mot latin circumincessio (plus tard circuminsessio) est utilisé pour désigner la même notion. Le terme, tel qu'il est utilisé dans la théologie chrétienne, a d'abord été employé par les Pères de l'Église. Il a été repris par des personnalités contemporaines telles que Jürgen Moltmann, Miroslav Volf, le métropolite (el), C. Baxter Kruger et d'autres. Le nom apparaît d'abord dans les écrits de Maxime le Confesseur (mort en 662). Le verbe lié perichoreo est trouvé plus tôt encore, dans les écrits de Grégoire de Nazianze (mort en 389/90). Saint Grégoire utilise ce terme pour décrire la relation entre les natures divine et humaine du Christ comme l'a fait saint Jean Damascène (mort en 749), mais il étend également son sens à l’ « interpénétration » des trois personnes de la Trinité. Le terme est devenu ultérieurement un terme technique pour désigner cette interpénétration. Les auteurs modernes utilisent le terme de périchorèse comme une analogie pour décrire d'autres relations interpersonnelles. Le terme « co (-) inhérence » est parfois utilisé comme synonyme. Les humains étant faits à l'image de Dieu, la compréhension chrétienne de l’anthropologie des relations sociales humaines se base sur l’étude des attributs divins, sur l'activité connue de Dieu et la présence de Dieu dans les affaires humaines. (fr)
- La périchorèse (du grec: περιχώρησις perikhōrēsis, « rotation ») décrit la relation entre chaque personne du Dieu trinitaire (Père, Fils et Saint-Esprit). Ce terme désigne ce qui unit les Trois Personnes de la Trinité c’est-à-dire l’union consubstantielle (inséparable) dans un mouvement incessant d’amour par lequel le Père engendre le Fils dans l’Esprit. Le mot latin circumincessio (plus tard circuminsessio) est utilisé pour désigner la même notion. Le terme, tel qu'il est utilisé dans la théologie chrétienne, a d'abord été employé par les Pères de l'Église. Il a été repris par des personnalités contemporaines telles que Jürgen Moltmann, Miroslav Volf, le métropolite (el), C. Baxter Kruger et d'autres. Le nom apparaît d'abord dans les écrits de Maxime le Confesseur (mort en 662). Le verbe lié perichoreo est trouvé plus tôt encore, dans les écrits de Grégoire de Nazianze (mort en 389/90). Saint Grégoire utilise ce terme pour décrire la relation entre les natures divine et humaine du Christ comme l'a fait saint Jean Damascène (mort en 749), mais il étend également son sens à l’ « interpénétration » des trois personnes de la Trinité. Le terme est devenu ultérieurement un terme technique pour désigner cette interpénétration. Les auteurs modernes utilisent le terme de périchorèse comme une analogie pour décrire d'autres relations interpersonnelles. Le terme « co (-) inhérence » est parfois utilisé comme synonyme. Les humains étant faits à l'image de Dieu, la compréhension chrétienne de l’anthropologie des relations sociales humaines se base sur l’étude des attributs divins, sur l'activité connue de Dieu et la présence de Dieu dans les affaires humaines. (fr)
|