| prop-fr:légende
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- 1830 (xsd:integer)
- Charles X (fr)
- --08-02
- --01-17
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- --09-01
- --11-24
- Louis XVIII (fr)
- Le griffonnage de la Poire est à l'époque une pratique si familière que Flaubert lui-même s'y livre dans ses manuscrits, tout comme Hugo et Stendhal. (fr)
- Pour représenter la niaiserie du roi déchu, Philipon joue sur les mêmes doubles sens des mots « dindon » et « cruche » que Jacques-Louis David quand il caricaturait en 1794 le roi George III mené à la guerre contre la France par William Pitt. (fr)
- Voulez vous aller faire vos ordures ailleurs polissons, Bouquet, 1832. (fr)
- Portrait de Louis-François Bertin. Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1832. (fr)
- À quelle sauce la voulez-vous ? Auguste Bouquet, 1833. (fr)
- Faut avouer que l’gouvernement à une bein drôle de tête, une lithographie de Traviès en décembre 1831, au demeurant saisie, montre un attroupement de badauds devant une caricature de poire à la vitrine de la Maison Aubert. Cette image est réutilisée en 1834 dans une version modifiée où le roi, dans un , est son propre spectateur. Le commentaire de cette dernière précise : (fr)
- Monsieur Budget et Mademoiselle Cassette se promenant aux Tuileries. Pierre Numa Bassaget, 1832. (fr)
- Caricature de George IV et Caroline de Brunswick. George Cruikshank, 1820. (fr)
- , avec la production de médailles. (fr)
- Une caricature sans titre de Daumier publiée le dans La Caricature où elle est décrite comme ayant un , montre la pendaison d'une poire qui a, selon Cuno, une évidente. Ecce homo, inspirée d'une eau-forte homonyme de Rembrandt, est aussi une parodie de l'accolade supposée de l'hôtel de ville, où La Fayette est remplacé par le fou de La Caricature et les panses des balustres du balcon par des poires. Cette lithographie évoque pour Cuno une privation de masculinité et suggère une situation de sodomie. (fr)
- Dans sa première correspondance de Paris pour la Gazette d'Augsbourg, en décembre 1831, Heinrich Heine exprime l' que lui inspire l'expression de paisible insouciance du visage du roi dans ces caricatures, qui contraste avec le caractère frauduleux de la position politique du roi-citoyen, mais suppose que sa nature n'est pas aussi insouciante que son visage. (fr)
- Les caricatures sur le corps du roi mettant en équivalence sa personne et son ventre ou ses fesses le montrent souvent de dos, pour réduire les risques de poursuite pour atteinte à la personne du roi, tout en donnant des indications suffisantes à l'identification du sujet. Monsieur Budget et Mademoiselle Cassette se promenant aux Tuileries, où la forme de la Poire est discrètement évoquée, met en relation l'obésité du roi et celle de son budget, voire de sa liste civile. Dans Je vous porte tous dans mon cœur, où le roi s'adresse à son peuple depuis son balcon, la Poire, figurée sur ses fesses et dans l’entrebâillement des rideaux, vient contredire son propos. (fr)
- Faut avouer que l'gouvernement a une bein drôle de tête. Traviès, 1831. (fr)
- Le Ci devant Grand Couvert de Gargantua Moderne en Famille. Anonyme, 1791. (fr)
- Pot de vin, arrestations arbitraires, mitraillades, transnoninades, elle couvre tout de son manteau, Daumier, 1834 (fr)
- Les Jets d'eau. D'après Jean-Honoré Fragonard, 1778. (fr)
- Ah je te connais Paillasse. De Koenig, 1834. (fr)
- Armée royal-cruche. Jacques-Louis David, 1794. (fr)
- Ah ! docteur, ce maudit siège m’a fait bien du mal, Traviès, 1832. (fr)
- La dimension scurrile de la Poire est présente, de manière plus directe, dans deux caricatures anonymes publiées en 1834 dans Le Charivari, Le Bœuf Gras de 1834, et Ménagerie royale, où les crottes de l'éléphant ont une forme de poire. (fr)
- Basse Cour politique. Grandville, 1831. (fr)
- Cruche. Philipon, août 1830. (fr)
- Dernière page, vignette de Grandville, 1832. (fr)
- Départ pour Lyon, , décembre 1831. (fr)
- Ecce Homo Auguste Bouquet, 1833. (fr)
- Flaubert, 1836. (fr)
- Fleurs fruits et légumes du jour. Zut, 1871. (fr)
- Gargantua, , décembre 1831. (fr)
- Grand Conquérant. Auguste Desperet, 1833. (fr)
- Heureux peuple ! Comme on t'amuse, Daumier, 1834 (fr)
- Hugo, 1835. (fr)
- Je suis le poiricide Mayeux, Traviès, 1832 (fr)
- L'Escamoteur. Jules David, 1831. (fr)
- La Caricature, . (fr)
- La Poire commence à mûrir. Anonyme, 1834. (fr)
- La Poire et ses pépins. Auguste Bouquet, 1833. (fr)
- La Poire tapée, 1848. (fr)
- La Poire était mûre. Anonyme, . (fr)
- La poire est devenue populaire, Traviès, 1833. (fr)
- Le Bœuf Gras de 1834, février 1834. (fr)
- Le Charivari, . (fr)
- Le Chauffe-lit. Philipon, 1830. (fr)
- Le Diable emporte les fruits !! Traviès, 1833. (fr)
- Le Dindon. Philipon, août 1830. (fr)
- Le Grrrrrrand Complot. Traviès, 1834. (fr)
- Le Juste Milieu se crotte. Traviès, 1832. (fr)
- Le Juste Milieu, Philipon, . (fr)
- Le Melon, Pierre Langlumé, 1830. (fr)
- Le Poiricide, Delaporte, 1832 (fr)
- Le Replâtrage, juin 1831 (fr)
- Le Règne de vingt ans, 1815. (fr)
- Le cauchemar. Daumier, 1832. (fr)
- Le dessert de Monsieur Thiers. Saïd, 1871. (fr)
- Les Bulles de savon. Philipon, février 1831. (fr)
- Les Favoris de la poire, Bouquet, 1833. (fr)
- Les Misérables. Illustration de Brion, 1865. (fr)
- Les Ressemblances : ours. Philipon , 1829. (fr)
- M. Bosco prestidigitateur. Grandville, 1832. (fr)
- Madone à la poire. Joos van Cleve, . (fr)
- Manuscrit donné pour original. (fr)
- Mauvaise charge. Traviès, 1832. (fr)
- Mayeux charcutier, Traviès, 1831. (fr)
- Mayeux pharmacien. Traviès, 1831. (fr)
- Ménagerie royale, juin 1834. (fr)
- Naissance d'Henri IV. Eugène Devéria, 1827. (fr)
- Qué drôles de têtes exploite la différence entre la forme arrondie du visage de Louis-Philippe et celle allongée de celui de son fils, Ferdinand-Philippe d'Orléans, plus semblable à une cucurbitacée qu'à une poire, tout en assimilant le roi à un afin de suggérer sa bêtise. Les Favoris de la poire joue sur le double sens du mot qui désigne aussi bien les côtelettes royales que deux de ses ministres, d'Argout et Barthe, dont la posture peut indiquer qu'ils cajolent le roi ou qu'ils recherchent sa protection. (fr)
- Occupations d'une femme. Philipon, . (fr)
- Oh c'te tête. Alexandre Casati, 1833. (fr)
- Page de titre, vignette de Grandville, 1832. (fr)
- Passé, présent, avenir. Daumier, 1834. (fr)
- Programme d'Ubu Roi. Alfred Jarry, 1896. (fr)
- Projet d’un monument Expia-poire. Philipon, 1832 (fr)
- Elizabeth Menon souligne que tant l'aspect piriforme que la dimension scatologique du Père Ubu renvoient aux versions de la Poire données par Traviès et Daumier. Elle en veut pour preuve l'épigraphe rabelaisienne d'Ubu roi, qui évoque le branlement de la Poire dans La Tête branlante, une lithographie de Daumier : (fr)
- Qué drôles de têtes !! Traviès, 1832. (fr)
- Sans titre, Daumier, 1832. (fr)
- Statue antique, Traviès, 1834. (fr)
- Stendhal, 1835. (fr)
- The Political Clyster. William Hogarth, 1726. (fr)
- « Les Poires », la version gravée sur bois de 1834, accuse le durcissement du conflit entre Philipon et le gouvernement, qu'exprime celui des traits du roi. Certains auteurs supposent que Daumier a redessiné la version de 1834, Ségolène Le Men se bornant à relever une proximité entre le traitement graphique de Louis-Philippe dans cette dernière version et l'évolution de la représentation du roi par Daumier. (fr)
- Un cauchemar. Daumier, 1831. (fr)
- Une victime de l'ancien système, Monnier, 1830. (fr)
- Naissance du juste milieu après un enfantement pénible de la liberté, Grandville et Forest, 1832 (fr)
- Le dernier numéro de La Caricature reproduit les articles de la loi qui la musèle sous forme de calligrammes, un procédé typographique déjà employé dans Le Charivari en février 1834, pour reproduire le texte d'un arrêt condamnant le journal, et en mai 1835 pour un numéro spécial consacré à la saint-Philippe, fête du roi et de Philipon. Comme l'observe Ségolène Le Men, la poire a dans ces calligrammes tantôt le statut d'un emblème et tantôt, d'un portrait qui, n'existe , cette « fonction conative » laissant au spectateur la charge de se représenter la physionomie royale, exonérant de toute responsabilité l'imprimeur et le rédacteur et parcourant en sens inverse le cheminement des croquades. (fr)
- Le Présent : juste milieu, quasi légitimité. Traviès, 1831. (fr)
- Je vous porte tous dans mon coeur. Alexandre Casati, 1833. (fr)
- en pâtissier gâte-sauce. Daumier, 1832. (fr)
- Un parchemin, un sabre, une blague. Paul Gavarni, 1840. (fr)
- Ah ! scélérate de poire pourquoi n’es tu pas une vérité !. Traviès, 1832. (fr)
- Du pain! Garçon! Une poire pour 221. Daumier, 1834. (fr)
- Voici Messieurs, ce que nous avons l’honneur d’exposer journellement, Traviès ou Grandville, 1834. (fr)
- Deux lithographies de Traviès exploitent des sous-entendus grivois, proches des paronymies de la poire. La première représente une grisette achetant de l'onguent gris et prétendant que ce n'est pas elle la sans convaincre Mayeux, tandis que la seconde, plus explicite, montre ce dernier vanter un saucisson dont le sens est proche de celui du poireau. (fr)
- Charivari qui pend à l’oreille de Messieurs Guiz.., Dup., Thier., et tutti quanti. Grandville, 1831. (fr)
- À travers les figures de la prestidigitation et de l'escamotage, les caricatures représentent ce que Jean-Eugène Robert-Houdin théorisera quelques années plus tard en tant qu'illusionnisme, et . (fr)
- Plusieurs auteurs font du Juste Milieu de Philipon le prototype de la Poire et rapprochent cette caricature de celle de la Victime de l'ancien système par Henry Monnier. Albert Boime, de son côté, rapproche Le Juste Milieu du portrait de Louis-François Bertin par Ingres, qu'il considère comme la de cette caricature. (fr)
- Le premier état de la planche ayant été saisi, Daumier en produit une deuxième version, soumise au dépôt légal le , où le pot de a disparu. (fr)
- Ni le roi, ni la tinette ne sont nommés dans aucune de ces deux caricatures. Le commentaire de Le Juste Milieu se crotte précise que les deux paillasses portent , dont le public, . Celui de Le Pot de mélasse, portrait du Juste-Milieu invite les épiciers, censés être le soutien par excellence du régime, à se prosterner devant ce . (fr)
- Mauvaise Charge, publié en 1832 montre un redoublement de la métaphore de la Poire, articulant la tête et le corps pondéreux qui pèse sur les épaules du peuple. L'explication de la planche, souligne que dans le titre le mot « charge » signifie le fardeau que porte le peuple et la caricature en tant que telle. Dans Statue antique, dont les formes sont une antithèse parodique des gravures classiques de l'Hercule Farnèse, la tête inclinée fait office de tige feuillue, tandis que le ventre et les hanches suggérent la base du fruit. (fr)
- Ces caricatures, publiées dans le contexte des élections de 1871 rappellent le rôle joué par Adolphe Thiers durant la monarchie de Juillet dont elles exploitent l'emblème. Dans la première, Thiers propose au spectateur la Poire tandis que les héritiers de Louis-Philippe, représentés par cinq autres poires, sont présentes à l'arrière-plan. Dans la seconde, Thiers est présenté comme un faux républicain, cherchant à aux électeurs une Poire monarchique. (fr)
- La caricature de Grandville et Forest parodie la Naissance d'Henri IV exposée au salon de 1827 par Eugène Devéria. Le recouvrement des murs du fond par un drapeau tricolore donne à penser que le juste-milieu n'est qu'un déguisement de la continuation des vieilles valeurs monarchiques, tandis que le clystère tenu par le maréchal Lobau et le geste menaçant du nain Adolphe Thiers à l'égard du coq gaulois suggèrent des menaces pour la liberté. (fr)
- Occupations d'une femme, au voyeurisme naïf et stéréotypé, ou Le Chauffe-lit, dont la légende semble, selon Cuno, s'appliquer au personnage féminin, sont des exemples des lithographies de Philipon d'avant son engagement politique, caractérisées par un style conventionnel, fréquemment égrillard, sans connotation politique mais conforme aux goûts de la clientèle. (fr)
- La page de titre et la dernière page de la Physiologie de la poire sont ornées de vignettes dessinées par Grandville et gravées sur bois par Cherrier. La seconde reprend dans un format réduit Réception par les deux poirivores, une lithographie de Grandville et Forest publiée à peu près en même temps, en novembre 1832, dans La Caricature dont le commentaire dit : (fr)
- La légende de la première caricature précise : La seconde montre Louis-Philippe en Poire tapée qui fuit une foule en colère tandis que des pièces d'or s'échappent de son sac. (fr)
- Le proverbe, retourné contre l'empereur dans une caricature de 1815 où son profil est découpé dans une feuille, est réutilisé dans une caricature publiée en 1834 par Le Charivari où la houppe, les favoris, les yeux et la bouche sont figurés par des insectes. (fr)
- en pâtissier gâte-sauce montre le ministre Camille de Montalivet en mauvais cuisinier, au visage piriforme, portant un bonnet piriforme et une chemise ornée de poires, qui sert une poire sur laquelle est écrit par référence aux émeutes de juin 1832, garnie d'une sauce aux pruneaux et au persil . L'image se prête aussi à d'autres lectures : une invitation à dévorer le fruit, une assimilation de l'offre de fruits à celle de faveurs sexuelles ou un parallèle avec Philipon en tant que maître de l'art d'accommoder la Poire. Dans le même registre, Du pain! Garçon! Une poire pour 221 se réfère au ministre Charles Dupin et aux 221 députés de la Chambre, assis à l'arrière-plan, auprès desquels le roi se tient debout. (fr)
- Réception par les deux poirivores. Grandville, 1832. (fr)
- Dans Oh c'te tête, la vérité sort de la bouche des enfants qui reconnaissent la Poire sous un masque qui pourrait être celui d'un des ministres caricaturés par Daumier dans Masques de 1831. Dans Ah je te connais Paillasse, le roi-poire est représenté en Paillasse, un personnage associé à la farce, par Philipon, lui-même déguisé en fou, tandis que Louis Desnoyers trace dans son dos le signe de reconnaissance de la Poire. (fr)
- Têtes d'hommes et d'animaux comparées. Grandville, 1844. (fr)
- Le clystère était fréquemment porteur, dans les gravures du , d'un sens érotique, notamment attesté chez Fragonard et exploité par Philipon dans une lithographie de 1829 intitulée Apothicaire : servez la bavaroise. Il prend ensuite un sens politique, par exemple dans La Chute du ministre Linotte , et plus particulièrement de sodomisation du peuple dans The Political Clyster de Hogarth. (fr)
- Divers emplois de la forme de la poire attestent d'un usage dans la caricature au début du , visant à tirer parti d'analogies formelles sans particulièrement dénoter l'imbécilité, notamment chez George Cruikshank, qui a pu inspirer la Poire, et Jean-Baptiste Isabey. (fr)
- Dans la Vierge à la poire d'Albrecht Dürer ou dans celle contemporaine de Joos van Cleve, la Madone, en tant que , montre à l'enfant Jésus une poire, en lieu et place d'une pomme, comme l'explication de son rôle et de ses grandeurs. Mayeux fait allusion sur le mode ironique à cette interprétation en proclamant, à propos du soutien apporté en juillet 1830 par La Fayette à Louis-Philippe : . (fr)
- À quelle sauce la voulez-vous ? montre préparant la Poire dans avec l'aide de ses , tandis que derrière eux une nouvelle génération d'artistes s'initie à en dessinant des poires à tête humaine. Dans Grand Conquérant d'Auguste Desperet, le fou personnifiant La Caricature, originairement dessiné par Grandville, est assimilé à l'allégorie de la renommée. Il tient à la main quatre trompettes aux noms de Bouquet, Philipon, Forest et Desperet, tout en soufflant dans une cinquième trompette au nom de Grandville, à laquelle est accroché un étendard représentant la Poire. (fr)
- La Poire et ses pépins de Bouquet en 1833 montre le corps royal tout entier, pris dans sa dimension symbolique, pour représenter un système dont profitent les pépins. Bien que la planche soit présentée comme , on ne sait si les pépins y évoquent ou les membres du gouvernement, considérés comme des profiteurs. Pot de vin, arrestations arbitraires, mitraillades, transnoninades, elle couvre tout de son manteau représente, selon Elise Kenney et John Merriman, un des développements les plus articulés du thème de la Poire : elle est charnue, molle, trop mûre ; le toupet est résumé à un pédoncule ; les hanches généreuses, soulignées par des traits concentriques, donnent à imaginer un derrière imposant ; les souliers royaux donnent une touche d'incongruité ; son ample cape abrite tous les ministres. (fr)
- Élévation de la poire. Grandville, 1833. (fr)
- Bien que produites dans le contexte particulier des allégations gouvernementales de complot républicain en 1834, les caricatures de Daumier et Traviès renvoient aux Bulles de savon de Philipon de 1831 et par conséquent à la nature de blague de la monarchie de Juillet, comparé à l'Ancien Régime et à l'Empire dans la caricature de Gavarni. (fr)
- Les Poires tracées sur les murs par des gamins, que représentent les caricatures de Bouquet et Traviès, donnent lieu à une anecdote rapportée par Hugo dans Les Misérables : (fr)
- Les collaborateurs de La Caricature sont familiers des thèses de Lavater, notamment Grandville, Traviès et Daumier, mais aussi Philipon qui illustre en 1829 une édition populaire de Charles Le Brun, produit la même année une série de lithographies intitulée Le Lavater des dames qui illustre les émotions d'une femme et publiera en 1840 dans Le Charivari une série d'articles sur . (fr)
- Deux états de la marionnette du Père Ubu modelée par Alfred Jarry en 1898. (fr)
- , en conjonction avec le thème de la gloutonnerie et dans Origine de l'ordre du lys, une caricature de (fr)
- Le projet de monument est décrit par Philipon comme celui d'une : . Quant au culte , son commentaire précise qu'il . (fr)
- Ah ! scélérate de poire pourquoi n’es tu pas une vérité ! de Traviès, publiée le dans La Caricature et qui fait référence au propos de Louis-Philippe en 1830, , montre un Mayeux . La poire y a une forme qui donne à la caricature le sens d'une castration. Le sujet de Ah ! scélérate de poire pourquoi n’es tu pas une vérité ! est ainsi repris en 1832 dans une caricature de Michel Delaporte publiée par La Charge, un journal satirique pro-gouvernemental se voulant l'antithèse de la Caricature, sous le même titre de Poiricide. Elle s'analyse comme une dénonciation des outrances de Traviès : elle représente Mayeux poignardant le roi par derrière. Le chapeau à terre, dont émerge une feuille de papier sur laquelle un bonnet phrygien est dessiné, suggère l'attribution du régicide à venir aux républicains, tandis que de l'autre côté, un chien urine sur une affiche représentant un homme poignardant une poire. (fr)
- Simple résumé de l'histoire de dix sept ans, 1848. (fr)
- Bien que les artistes de La Caricature aient principalement revendiqué l'influence de leurs prédécesseurs anglais, la référence rabelaisienne et la composition même de l'image semblent attester d'une influence d'une caricature révolutionnaire de en Gargantua , où les ogres royaux se repaissent du sang de leurs sujets, et qui atteste de l'utilisation graphique de Gargantua à l'époque révolutionnaire pour représenter les excès de la monarchie. La représentation de la défécation, notamment exploitée durant la Révolution par Jacques-Louis David, est utilisée dans Le Règne de vingt ans, une caricature de (fr)
- Le Pot de mélasse, portrait du Juste-Milieu. Traviès, 1832 (fr)
- Machine législatifère de la monarchie représentative, ornée de ses trois pièces principales et de tous ses menus accessoires. Daumier, 1834 (fr)
- Le melon représentant Charles X ou la citrouille, Louis-Philippe ne sont pas des ressemblances mais des mises en équivalence, destinées à suggérer la bêtise. Comme l'analyse Ernst Gombrich, le spectateur, tout en restant conscient de la différence entre les caractéristiques particulières de la personne représentée et de son équivalent végétal, est frappé par une similitude de l'ensemble ; il perçoit . Le processus mis en œuvre est similaire à celui analysé pour l'argot par plusieurs linguistes pour lesquels il existe une sorte de , à l’œuvre dans le développement des termes argotiques, qui met en équivalence la tête et un fruit rond. (fr)
- Caricature d'Alexandre Du Sommerard. Jean-Baptiste Isabey, . (fr)
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