Les phytosidérophores (PS) sont des molécules de type ligand (ou chélateurs) sécrétées dans la rhizosphère par certaines espèces de plantes de la famille des Poaceae (graminées) en situation de carence en fer, et dont la fonction est de permettre l'assimilation du fer sous forme de complexes fer-phytosidérophore ou ferrisidérophores. Des exemples typiques de phytosidérophores sont les , la nicotianamine et l'.Ces molécules jouent aussi un rôle dans l'acquisition d'autres métaux, tels que le zinc, mais aussi le cuivre (Cu) et le manganèse (Mn), en cas de carence en ces éléments, si bien que certains auteurs les qualifient de « phytométallophores ».

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  • Les phytosidérophores (PS) sont des molécules de type ligand (ou chélateurs) sécrétées dans la rhizosphère par certaines espèces de plantes de la famille des Poaceae (graminées) en situation de carence en fer, et dont la fonction est de permettre l'assimilation du fer sous forme de complexes fer-phytosidérophore ou ferrisidérophores. Des exemples typiques de phytosidérophores sont les , la nicotianamine et l'.Ces molécules jouent aussi un rôle dans l'acquisition d'autres métaux, tels que le zinc, mais aussi le cuivre (Cu) et le manganèse (Mn), en cas de carence en ces éléments, si bien que certains auteurs les qualifient de « phytométallophores ». L'augmentation de la biosynthèse et de la sécrétion des phytosidérophores est l'un des deux types de réponse (appelé Stratégie II) identifiés dans le monde végétal face à une carence en fer. L'autre type de réponse (ou Stratégie I), qui concerne toutes les espèces végétales à l'exception des graminées, consiste en la synthèse d'une réductase liée à la membrane plasmique avec une augmentation de l'excrétion nette de protons. Souvent, la libération de réducteurs/chélateurs est également plus élevée. Étymologie« phytosidérophore » est un calque d'un terme anglais « phytosiderophore », lui-même formé des racines grecques suivantes : φυτόν, phutón (plante), σίδηρος, sídēros (fer) et -φορος, -phoros, dérivé de φέρειν, phérein (porter). (fr)
  • Les phytosidérophores (PS) sont des molécules de type ligand (ou chélateurs) sécrétées dans la rhizosphère par certaines espèces de plantes de la famille des Poaceae (graminées) en situation de carence en fer, et dont la fonction est de permettre l'assimilation du fer sous forme de complexes fer-phytosidérophore ou ferrisidérophores. Des exemples typiques de phytosidérophores sont les , la nicotianamine et l'.Ces molécules jouent aussi un rôle dans l'acquisition d'autres métaux, tels que le zinc, mais aussi le cuivre (Cu) et le manganèse (Mn), en cas de carence en ces éléments, si bien que certains auteurs les qualifient de « phytométallophores ». L'augmentation de la biosynthèse et de la sécrétion des phytosidérophores est l'un des deux types de réponse (appelé Stratégie II) identifiés dans le monde végétal face à une carence en fer. L'autre type de réponse (ou Stratégie I), qui concerne toutes les espèces végétales à l'exception des graminées, consiste en la synthèse d'une réductase liée à la membrane plasmique avec une augmentation de l'excrétion nette de protons. Souvent, la libération de réducteurs/chélateurs est également plus élevée. Étymologie« phytosidérophore » est un calque d'un terme anglais « phytosiderophore », lui-même formé des racines grecques suivantes : φυτόν, phutón (plante), σίδηρος, sídēros (fer) et -φορος, -phoros, dérivé de φέρειν, phérein (porter). (fr)
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  • Satoshi Lori (fr)
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  • Joe Morrissey et Mary Lou Guerinot (fr)
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  • PMC2764373 (fr)
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prop-fr:revue
  • Current Opinion in Plant Biology (fr)
  • Cahiers d'Agriculture (fr)
  • Chem Rev. (fr)
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  • Acquisition et gestion du fer par les plantes (fr)
  • Iron uptake and transport in plants: The good, the bad, and the ionome (fr)
  • Iron acquisition by plants (fr)
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  • Les phytosidérophores (PS) sont des molécules de type ligand (ou chélateurs) sécrétées dans la rhizosphère par certaines espèces de plantes de la famille des Poaceae (graminées) en situation de carence en fer, et dont la fonction est de permettre l'assimilation du fer sous forme de complexes fer-phytosidérophore ou ferrisidérophores. Des exemples typiques de phytosidérophores sont les , la nicotianamine et l'.Ces molécules jouent aussi un rôle dans l'acquisition d'autres métaux, tels que le zinc, mais aussi le cuivre (Cu) et le manganèse (Mn), en cas de carence en ces éléments, si bien que certains auteurs les qualifient de « phytométallophores ». (fr)
  • Les phytosidérophores (PS) sont des molécules de type ligand (ou chélateurs) sécrétées dans la rhizosphère par certaines espèces de plantes de la famille des Poaceae (graminées) en situation de carence en fer, et dont la fonction est de permettre l'assimilation du fer sous forme de complexes fer-phytosidérophore ou ferrisidérophores. Des exemples typiques de phytosidérophores sont les , la nicotianamine et l'.Ces molécules jouent aussi un rôle dans l'acquisition d'autres métaux, tels que le zinc, mais aussi le cuivre (Cu) et le manganèse (Mn), en cas de carence en ces éléments, si bien que certains auteurs les qualifient de « phytométallophores ». (fr)
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