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- Perrine Dugué, née le 24 avril 1777 à La Ménagerie (Thorigné-en-Charnie et morte le 22 mars 1796 à La loge-Bréhin (Saint-Jean-sur-Erve), est une jeune fille dont le meurtre sauvage, et les prétendus pouvoirs guérisseurs de sa sépulture, donnèrent lieu à un important culte populaire. Elle est ainsi surnommée la « Sainte tricolore », la « Sainte républicaine », « La Sainte bleue », ou encore « la Sainte aux ailes tricolores ». (fr)
- Perrine Dugué, née le 24 avril 1777 à La Ménagerie (Thorigné-en-Charnie et morte le 22 mars 1796 à La loge-Bréhin (Saint-Jean-sur-Erve), est une jeune fille dont le meurtre sauvage, et les prétendus pouvoirs guérisseurs de sa sépulture, donnèrent lieu à un important culte populaire. Elle est ainsi surnommée la « Sainte tricolore », la « Sainte républicaine », « La Sainte bleue », ou encore « la Sainte aux ailes tricolores ». (fr)
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prop-fr:contenu
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- Voici le texte d'une des trois complaintes connues sur l'histoire de Perrine Dugué.
Amand Dagnet, folkloriste du Bas-Maine, rapporte qu'était connu à Sainte-Suzanne, comme air de cette complainte, celui du cantique Au sang qu'un Dieu va répandre de Pergolèse. D'autres la chantaient sur un air différent :
: sol, fa, sol, si bémol, la, sol, fa, ré/
: sol, fa, sol, si bémol, la, fa, sol /
: sol, la, si bémol, si bémol, do, si bémol, la, la,/
: si bémol, la, sol, si bémol, la, fa, sol.
La complainte « arrange » la vérité historique en gommant le crime en réunion et le contexte militaire et « politique » de l'affaire.
: Chrétiens venez écouter/
: L'histoire de Perrine Dugué/
: Thorigné est son village/
: Âgée de près de dix-sept ans/
: Cette belle fille sage/
: Est réduite au monument…
: Aux Landes près de Blandouet/
: En chemin comme elle était/
: Allant à Sainte-Suzanne/
: Un fripon l'a arrêtée/
: Tout en lui cherchant chicane/
: Il voulait en abuser…
: Elle, saisie de frayeur/
: Lui dit en versant des pleurs/
: Cœur perfide et cœur infâme/
: J'aime mieux cent fois mourir/
: Que de perdre ma pauvre âme/
: Consentant à ton désir…
: Aussitôt ce scélérat/
: A grands coups l'a mise en bas/
: En lui fendant la cervelle/
: Comme un enragé brutal/
: Lui coupant une mamelle/
: L'écrasant de son cheval
: La place où il l'a laissée/
: C'est où elle est enterrée/
: Dieu en a fait son Oracle/
: Pour montrer sa Sainteté/
: Elle fait souvent miracle/
: A qui va la visiter
: La priant dévotement/
: Elle obtient soulagement/
: À tous nos maux et misères/
: Prions Dieu sur son tombeau/
: Qu'il accepte nos prières/
: Par un prodige nouveau (fr)
- Voici le texte d'une des trois complaintes connues sur l'histoire de Perrine Dugué.
Amand Dagnet, folkloriste du Bas-Maine, rapporte qu'était connu à Sainte-Suzanne, comme air de cette complainte, celui du cantique Au sang qu'un Dieu va répandre de Pergolèse. D'autres la chantaient sur un air différent :
: sol, fa, sol, si bémol, la, sol, fa, ré/
: sol, fa, sol, si bémol, la, fa, sol /
: sol, la, si bémol, si bémol, do, si bémol, la, la,/
: si bémol, la, sol, si bémol, la, fa, sol.
La complainte « arrange » la vérité historique en gommant le crime en réunion et le contexte militaire et « politique » de l'affaire.
: Chrétiens venez écouter/
: L'histoire de Perrine Dugué/
: Thorigné est son village/
: Âgée de près de dix-sept ans/
: Cette belle fille sage/
: Est réduite au monument…
: Aux Landes près de Blandouet/
: En chemin comme elle était/
: Allant à Sainte-Suzanne/
: Un fripon l'a arrêtée/
: Tout en lui cherchant chicane/
: Il voulait en abuser…
: Elle, saisie de frayeur/
: Lui dit en versant des pleurs/
: Cœur perfide et cœur infâme/
: J'aime mieux cent fois mourir/
: Que de perdre ma pauvre âme/
: Consentant à ton désir…
: Aussitôt ce scélérat/
: A grands coups l'a mise en bas/
: En lui fendant la cervelle/
: Comme un enragé brutal/
: Lui coupant une mamelle/
: L'écrasant de son cheval
: La place où il l'a laissée/
: C'est où elle est enterrée/
: Dieu en a fait son Oracle/
: Pour montrer sa Sainteté/
: Elle fait souvent miracle/
: A qui va la visiter
: La priant dévotement/
: Elle obtient soulagement/
: À tous nos maux et misères/
: Prions Dieu sur son tombeau/
: Qu'il accepte nos prières/
: Par un prodige nouveau (fr)
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- Perrine Dugué, née le 24 avril 1777 à La Ménagerie (Thorigné-en-Charnie et morte le 22 mars 1796 à La loge-Bréhin (Saint-Jean-sur-Erve), est une jeune fille dont le meurtre sauvage, et les prétendus pouvoirs guérisseurs de sa sépulture, donnèrent lieu à un important culte populaire. Elle est ainsi surnommée la « Sainte tricolore », la « Sainte républicaine », « La Sainte bleue », ou encore « la Sainte aux ailes tricolores ». (fr)
- Perrine Dugué, née le 24 avril 1777 à La Ménagerie (Thorigné-en-Charnie et morte le 22 mars 1796 à La loge-Bréhin (Saint-Jean-sur-Erve), est une jeune fille dont le meurtre sauvage, et les prétendus pouvoirs guérisseurs de sa sépulture, donnèrent lieu à un important culte populaire. Elle est ainsi surnommée la « Sainte tricolore », la « Sainte républicaine », « La Sainte bleue », ou encore « la Sainte aux ailes tricolores ». (fr)
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