En théorie des graphes, le nombre de croisements cr(G) d'un graphe G est le plus petit nombre d'intersections d'arêtes d'un tracé du graphe G. Par exemple, un graphe est planaire si et seulement si son nombre de croisements est nul. La détermination du nombre de croisements tient une place importante dans le tracé de graphes. Un graphe à but informatif représenté avec peu de croisements facilite la compréhension de celui-ci.

Property Value
dbo:abstract
  • En théorie des graphes, le nombre de croisements cr(G) d'un graphe G est le plus petit nombre d'intersections d'arêtes d'un tracé du graphe G. Par exemple, un graphe est planaire si et seulement si son nombre de croisements est nul. La détermination du nombre de croisements tient une place importante dans le tracé de graphes. Un graphe à but informatif représenté avec peu de croisements facilite la compréhension de celui-ci. L'étude du nombre de croisements trouve son origine dans le , dans lequel Pál Turán a demandé un plan d'usine qui minimiserait le nombre de croisements entre les voies reliant les fours à briques aux sites de stockage. Formellement, ce problème revient à trouver le nombre de croisements d'un graphe biparti complet. Le même problème s'est posé indépendamment en sociologie à peu près au même moment, en relation avec la construction de sociogrammes. La formule conjecturée de Turán pour les nombres de croisements de graphes bipartis complets reste à prouver, tout comme une formule analogue pour les graphes complets. L' (en) indique que, pour les graphes où le nombre e d'arêtes est suffisamment supérieur au nombre n de sommets, le nombre de croisements est au moins proportionnel à e3/n2. Sans autre précision, le nombre de croisements permet des dessins dans lesquels les arêtes peuvent être représentées par des courbes arbitraires. Une variante de ce concept, le nombre de croisements rectilignes, exige que toutes les arêtes soient des segments et est donc supérieur ou égal au nombre de croisements. En particulier, le nombre de croisements rectilignes d'un graphe complet est sensiblement le même que[pas clair] le nombre minimum de quadrilatères convexes déterminé par un ensemble de n points. Le problème de la détermination de ce nombre est étroitement lié au Happy Ending problem. (fr)
  • En théorie des graphes, le nombre de croisements cr(G) d'un graphe G est le plus petit nombre d'intersections d'arêtes d'un tracé du graphe G. Par exemple, un graphe est planaire si et seulement si son nombre de croisements est nul. La détermination du nombre de croisements tient une place importante dans le tracé de graphes. Un graphe à but informatif représenté avec peu de croisements facilite la compréhension de celui-ci. L'étude du nombre de croisements trouve son origine dans le , dans lequel Pál Turán a demandé un plan d'usine qui minimiserait le nombre de croisements entre les voies reliant les fours à briques aux sites de stockage. Formellement, ce problème revient à trouver le nombre de croisements d'un graphe biparti complet. Le même problème s'est posé indépendamment en sociologie à peu près au même moment, en relation avec la construction de sociogrammes. La formule conjecturée de Turán pour les nombres de croisements de graphes bipartis complets reste à prouver, tout comme une formule analogue pour les graphes complets. L' (en) indique que, pour les graphes où le nombre e d'arêtes est suffisamment supérieur au nombre n de sommets, le nombre de croisements est au moins proportionnel à e3/n2. Sans autre précision, le nombre de croisements permet des dessins dans lesquels les arêtes peuvent être représentées par des courbes arbitraires. Une variante de ce concept, le nombre de croisements rectilignes, exige que toutes les arêtes soient des segments et est donc supérieur ou égal au nombre de croisements. En particulier, le nombre de croisements rectilignes d'un graphe complet est sensiblement le même que[pas clair] le nombre minimum de quadrilatères convexes déterminé par un ensemble de n points. Le problème de la détermination de ce nombre est étroitement lié au Happy Ending problem. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 13495975 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 23083 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 179360314 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • En théorie des graphes, le nombre de croisements cr(G) d'un graphe G est le plus petit nombre d'intersections d'arêtes d'un tracé du graphe G. Par exemple, un graphe est planaire si et seulement si son nombre de croisements est nul. La détermination du nombre de croisements tient une place importante dans le tracé de graphes. Un graphe à but informatif représenté avec peu de croisements facilite la compréhension de celui-ci. (fr)
  • En théorie des graphes, le nombre de croisements cr(G) d'un graphe G est le plus petit nombre d'intersections d'arêtes d'un tracé du graphe G. Par exemple, un graphe est planaire si et seulement si son nombre de croisements est nul. La détermination du nombre de croisements tient une place importante dans le tracé de graphes. Un graphe à but informatif représenté avec peu de croisements facilite la compréhension de celui-ci. (fr)
rdfs:label
  • Nombre de croisements (théorie des graphes) (fr)
  • Número de cruce (teoría de grafos) (es)
  • Минимальное число пересечений рёбер графа (ru)
  • 交叉數 (zh)
  • Nombre de croisements (théorie des graphes) (fr)
  • Número de cruce (teoría de grafos) (es)
  • Минимальное число пересечений рёбер графа (ru)
  • 交叉數 (zh)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of