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- La métacognition se définit comme étant l’ensemble des processus, des pratiques et des connaissances permettant à chaque individu de contrôler et d’évaluer ses propres activités cognitives, c’est-à-dire de les réguler, d’après Joëlle Proust. La réflexivité désigne l’ensemble des processus de la métacognition. C’est pourquoi pour aborder la question des postures en lien avec la métacognition, il peut être utile de se rapporter aux modèles proposés par Donnay (2002, 2008)[1] et McKinney (2007)[2]. En effet ces deux modèles différencient les postures selon le degré de réflexivité. La théorisation de McKinney distingue les postures selon le degré de réflexivité et les destinataires de l’analyse réflexive. Le «Good Teaching» analyse sa pratique, pour lui, sans communiquer avec qui que ce soit. Le « ScholarlyTeaching » analyse sa pratique en communiquant avec ses collègues. La posture du « SoTL » ( Scholarship of Teaching and Learning) se traduit par une analyse réflexive plus systématique et une communication généralisée. Donnay distingue six postures : le praticien, le praticien réfléchi, le praticien réflexif, le praticien chercheur, le chercheur praticien, le chercheur académique. Le praticien réfléchi, qui correspond au « Good Teaching » de McKinney se situe à un premier degré de réflexivité, celle permise par la mise en mots pour soi de sa pratique. Le praticien réflexif qui correspond au « Scholarly Teaching » de McKinney se situe à un degré plus important de réflexivité dans la mesure où il enrichit la description de sa pratique par une analyse des situations qu’il a vécues en utilisant un langage académique en lien avec une ou plusieurs disciplines. Le praticien chercheur, qui correspond à la posture du SoTL chez McKinney, fait preuve d’une maitrise plus importante de la réflexivité car la mise à distance s’opère en utilisant le langage emprunté à une ou plusieurs disciplines dans le but de communiquer au sein de la communauté scientifique. Chaque posture est définie par quatre conduites : implication dans la situation, théorisation, communicabilité, langage. Trois d’entre elles sont en lien avec la réflexivité. Le changement de posture implique des changements également dans les quatre conduites qui se traduisent par autant de sauts épistémologiques. On comprend dès lors combien il peut être difficile de changer de posture.Pourtant, l’exemple des stages en pédagogie universitaire montre que des changements sont possibles. En effet, ceux-ci ont pour cadre de référence le Sotl qui est fondé sur une démarche d’analyse documentée. Cela facilite le passage de la posture de chercheur académique à celle de praticien chercheur. En effet, l’enseignant chercheur peut ainsi prendre conscience qu’il peut adopter la posture du praticien chercheur sans modifier la conduite de théorisation propre à la posture de chercheur académique. En effet, celle-ci repose sur la démarche d’analyse documentée qui appartient et à la posture du chercheur académique et du praticien chercheur. Cela ne provoque aucun saut épistémologique car il s’agit juste de changer l’objet sur lequel elle repose. Le chercheur académique l’applique sur un objet de recherche extérieur à lui-même alors que le praticien chercheur l’applique à sa propre pratique. [1] Donnay, J. et Bru, M. (2002). Recherches, pratiques et savoirs en éducation. Bruxelles : De Boeck. Donnay, J. et. Charlier, E. (2008). Apprendre par l'analyse des pratiques : initiation au compagnonnage réflexif. 2ème édition augmentée. Namur : PUN. [2] McKinney, K. (2007). Enhancing learning through the scholarship of teaching and learning: The challenges and joys of juggling. San Francisco, CA: Jossey-Bass. La mise en forme de cet article est à améliorer (novembre 2021). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Comment faire ? Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents :
* Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
* Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
* Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
* L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
* Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
* Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
* Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
* Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
* Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
* Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page. Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification. Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article. (fr)
- La métacognition se définit comme étant l’ensemble des processus, des pratiques et des connaissances permettant à chaque individu de contrôler et d’évaluer ses propres activités cognitives, c’est-à-dire de les réguler, d’après Joëlle Proust. La réflexivité désigne l’ensemble des processus de la métacognition. C’est pourquoi pour aborder la question des postures en lien avec la métacognition, il peut être utile de se rapporter aux modèles proposés par Donnay (2002, 2008)[1] et McKinney (2007)[2]. En effet ces deux modèles différencient les postures selon le degré de réflexivité. La théorisation de McKinney distingue les postures selon le degré de réflexivité et les destinataires de l’analyse réflexive. Le «Good Teaching» analyse sa pratique, pour lui, sans communiquer avec qui que ce soit. Le « ScholarlyTeaching » analyse sa pratique en communiquant avec ses collègues. La posture du « SoTL » ( Scholarship of Teaching and Learning) se traduit par une analyse réflexive plus systématique et une communication généralisée. Donnay distingue six postures : le praticien, le praticien réfléchi, le praticien réflexif, le praticien chercheur, le chercheur praticien, le chercheur académique. Le praticien réfléchi, qui correspond au « Good Teaching » de McKinney se situe à un premier degré de réflexivité, celle permise par la mise en mots pour soi de sa pratique. Le praticien réflexif qui correspond au « Scholarly Teaching » de McKinney se situe à un degré plus important de réflexivité dans la mesure où il enrichit la description de sa pratique par une analyse des situations qu’il a vécues en utilisant un langage académique en lien avec une ou plusieurs disciplines. Le praticien chercheur, qui correspond à la posture du SoTL chez McKinney, fait preuve d’une maitrise plus importante de la réflexivité car la mise à distance s’opère en utilisant le langage emprunté à une ou plusieurs disciplines dans le but de communiquer au sein de la communauté scientifique. Chaque posture est définie par quatre conduites : implication dans la situation, théorisation, communicabilité, langage. Trois d’entre elles sont en lien avec la réflexivité. Le changement de posture implique des changements également dans les quatre conduites qui se traduisent par autant de sauts épistémologiques. On comprend dès lors combien il peut être difficile de changer de posture.Pourtant, l’exemple des stages en pédagogie universitaire montre que des changements sont possibles. En effet, ceux-ci ont pour cadre de référence le Sotl qui est fondé sur une démarche d’analyse documentée. Cela facilite le passage de la posture de chercheur académique à celle de praticien chercheur. En effet, l’enseignant chercheur peut ainsi prendre conscience qu’il peut adopter la posture du praticien chercheur sans modifier la conduite de théorisation propre à la posture de chercheur académique. En effet, celle-ci repose sur la démarche d’analyse documentée qui appartient et à la posture du chercheur académique et du praticien chercheur. Cela ne provoque aucun saut épistémologique car il s’agit juste de changer l’objet sur lequel elle repose. Le chercheur académique l’applique sur un objet de recherche extérieur à lui-même alors que le praticien chercheur l’applique à sa propre pratique. [1] Donnay, J. et Bru, M. (2002). Recherches, pratiques et savoirs en éducation. Bruxelles : De Boeck. Donnay, J. et. Charlier, E. (2008). Apprendre par l'analyse des pratiques : initiation au compagnonnage réflexif. 2ème édition augmentée. Namur : PUN. [2] McKinney, K. (2007). Enhancing learning through the scholarship of teaching and learning: The challenges and joys of juggling. San Francisco, CA: Jossey-Bass. La mise en forme de cet article est à améliorer (novembre 2021). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Comment faire ? Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents :
* Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
* Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
* Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
* L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
* Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
* Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
* Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
* Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
* Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
* Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page. Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification. Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article. (fr)
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