La morale jaïne est considérée comme la partie la plus brillante du jaïnisme. C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'auteurs ont dépeint cette religion comme un « réalisme moral ». Dans cette morale, il n'y a pas de conflit entre les devoirs de l'homme envers lui-même et envers la société. Ici, le plus grand bien de la société est le plus grand bien de l'homme. Pour le jaïnisme, l'âme doit évoluer au mieux de ses capacités présentes, et l'un des moyens de cette évolution, c'est d'aider les autres, par exemple: par des conseils, des encouragements et des aides.

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  • La morale jaïne est considérée comme la partie la plus brillante du jaïnisme. C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'auteurs ont dépeint cette religion comme un « réalisme moral ». Dans cette morale, il n'y a pas de conflit entre les devoirs de l'homme envers lui-même et envers la société. Ici, le plus grand bien de la société est le plus grand bien de l'homme. Pour le jaïnisme, l'âme doit évoluer au mieux de ses capacités présentes, et l'un des moyens de cette évolution, c'est d'aider les autres, par exemple: par des conseils, des encouragements et des aides. La société des jaïns est aussi duale que leur univers, où tout est néanmoins interdépendant. D'une part, il y a les moines et les nonnes qui pratiquent l'ascétisme et tâchent de faire de leur vie en ce monde la dernière. D'autre part, il y a les laïcs qui poursuivent des pratiques moins rigoureuses, mais toujours selon le même code moral commun avec les ascètes, en s'efforçant de faire notamment de bonnes actions, des pénitences et en dominant leurs passions pour espérer une meilleure incarnation dans leur vie suivante. Les règles de conduite jaïnes ont été instituées de façon que toute personne puisse les suivre. Celles des laïcs sont moins rigides que celles des ascètes, parce que les laïcs ne renoncent pas aux activités du monde. La modération est la règle pour le laïc, en ce qui concerne l'observation des vœux, alors que leur rigueur est extrême pour l'ascète. La raison évidente de cette différence vient de ce que les laïcs doivent assurer leurs moyens d'existence et ceux des ascètes, s'occuper de leur famille et s'adapter aux conditions, sociales et politiques, de la société dans laquelle ils vivent. Les ascètes n'ont pas ces contraintes. Ils abandonnent tout, avec pour seul but de suivre la voie spirituelle. Ils doivent observer les vœux de façon très rigoureuse en contrôlant en permanence leurs sens et en dominant leurs passions, grâce aux enseignements religieux et à la discipline spirituelle. Toutefois, en raison de l'éthique « stricte » consubstantielle au jaïnisme, les laïcs (hommes et femmes) doivent normalement choisir une profession et un mode de vie compatible avec leur foi, les métiers non violents, tels certains du commerce, ou de l'enseignement, sont majoritairement choisis (dans le Sud de l'Inde néanmoins, au Tamil Nadu par exemple, c'est la pratique de l'agriculture qui demeure le métier des laïcs jaïns). (fr)
  • La morale jaïne est considérée comme la partie la plus brillante du jaïnisme. C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'auteurs ont dépeint cette religion comme un « réalisme moral ». Dans cette morale, il n'y a pas de conflit entre les devoirs de l'homme envers lui-même et envers la société. Ici, le plus grand bien de la société est le plus grand bien de l'homme. Pour le jaïnisme, l'âme doit évoluer au mieux de ses capacités présentes, et l'un des moyens de cette évolution, c'est d'aider les autres, par exemple: par des conseils, des encouragements et des aides. La société des jaïns est aussi duale que leur univers, où tout est néanmoins interdépendant. D'une part, il y a les moines et les nonnes qui pratiquent l'ascétisme et tâchent de faire de leur vie en ce monde la dernière. D'autre part, il y a les laïcs qui poursuivent des pratiques moins rigoureuses, mais toujours selon le même code moral commun avec les ascètes, en s'efforçant de faire notamment de bonnes actions, des pénitences et en dominant leurs passions pour espérer une meilleure incarnation dans leur vie suivante. Les règles de conduite jaïnes ont été instituées de façon que toute personne puisse les suivre. Celles des laïcs sont moins rigides que celles des ascètes, parce que les laïcs ne renoncent pas aux activités du monde. La modération est la règle pour le laïc, en ce qui concerne l'observation des vœux, alors que leur rigueur est extrême pour l'ascète. La raison évidente de cette différence vient de ce que les laïcs doivent assurer leurs moyens d'existence et ceux des ascètes, s'occuper de leur famille et s'adapter aux conditions, sociales et politiques, de la société dans laquelle ils vivent. Les ascètes n'ont pas ces contraintes. Ils abandonnent tout, avec pour seul but de suivre la voie spirituelle. Ils doivent observer les vœux de façon très rigoureuse en contrôlant en permanence leurs sens et en dominant leurs passions, grâce aux enseignements religieux et à la discipline spirituelle. Toutefois, en raison de l'éthique « stricte » consubstantielle au jaïnisme, les laïcs (hommes et femmes) doivent normalement choisir une profession et un mode de vie compatible avec leur foi, les métiers non violents, tels certains du commerce, ou de l'enseignement, sont majoritairement choisis (dans le Sud de l'Inde néanmoins, au Tamil Nadu par exemple, c'est la pratique de l'agriculture qui demeure le métier des laïcs jaïns). (fr)
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  • La morale jaïne est considérée comme la partie la plus brillante du jaïnisme. C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'auteurs ont dépeint cette religion comme un « réalisme moral ». Dans cette morale, il n'y a pas de conflit entre les devoirs de l'homme envers lui-même et envers la société. Ici, le plus grand bien de la société est le plus grand bien de l'homme. Pour le jaïnisme, l'âme doit évoluer au mieux de ses capacités présentes, et l'un des moyens de cette évolution, c'est d'aider les autres, par exemple: par des conseils, des encouragements et des aides. (fr)
  • La morale jaïne est considérée comme la partie la plus brillante du jaïnisme. C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'auteurs ont dépeint cette religion comme un « réalisme moral ». Dans cette morale, il n'y a pas de conflit entre les devoirs de l'homme envers lui-même et envers la société. Ici, le plus grand bien de la société est le plus grand bien de l'homme. Pour le jaïnisme, l'âme doit évoluer au mieux de ses capacités présentes, et l'un des moyens de cette évolution, c'est d'aider les autres, par exemple: par des conseils, des encouragements et des aides. (fr)
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  • Morale jaïna (fr)
  • Morale jaïna (fr)
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