Mohamed Benabdeslam Al Brihi est un mâalem (maître) de la musique arabo-andalouse né à Fès en 1850, et décédé dans la même ville en 1945. Il connaissait les modes andalous par cœur, sans notes, car il les avait appris à l'oreille de ses maitres dont son père Abdeslam. Il était le plus connu et le plus recherché à Fès pour les soirées et les mariages. Sa musique est d'une virtuosité inégalée. C'est le tarab al-kabir des andalous. Sa formation, firqa, comprenait très peu de musiciens, cinq au maximum. Il jouait le rebab. C'est lui qui donnait le rythme, le luthiste avec l'oud andalou à cinq cordes, puis suivait le percussionniste avec la derbuqa, puis le violoniste avec le kaman (al-Mtiri), le chanteur munshid et un claqueur de mains (seffaq).

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  • Mohamed Benabdeslam Al Brihi est un mâalem (maître) de la musique arabo-andalouse né à Fès en 1850, et décédé dans la même ville en 1945. Il connaissait les modes andalous par cœur, sans notes, car il les avait appris à l'oreille de ses maitres dont son père Abdeslam. Il était le plus connu et le plus recherché à Fès pour les soirées et les mariages. Sa musique est d'une virtuosité inégalée. C'est le tarab al-kabir des andalous. Sa formation, firqa, comprenait très peu de musiciens, cinq au maximum. Il jouait le rebab. C'est lui qui donnait le rythme, le luthiste avec l'oud andalou à cinq cordes, puis suivait le percussionniste avec la derbuqa, puis le violoniste avec le kaman (al-Mtiri), le chanteur munshid et un claqueur de mains (seffaq). Il reste aujourd'hui très peu d'enregistrements de la musique d'al-Brihi, à l'aide de tourne-disques sur disques microsillons, notamment quelques extraits de 1920 dans lesquels il est accompagné du munshid Driss Benjelloun, le luthiste Azzuz Bennani et du violoniste Al-Mtiri. (fr)
  • Mohamed Benabdeslam Al Brihi est un mâalem (maître) de la musique arabo-andalouse né à Fès en 1850, et décédé dans la même ville en 1945. Il connaissait les modes andalous par cœur, sans notes, car il les avait appris à l'oreille de ses maitres dont son père Abdeslam. Il était le plus connu et le plus recherché à Fès pour les soirées et les mariages. Sa musique est d'une virtuosité inégalée. C'est le tarab al-kabir des andalous. Sa formation, firqa, comprenait très peu de musiciens, cinq au maximum. Il jouait le rebab. C'est lui qui donnait le rythme, le luthiste avec l'oud andalou à cinq cordes, puis suivait le percussionniste avec la derbuqa, puis le violoniste avec le kaman (al-Mtiri), le chanteur munshid et un claqueur de mains (seffaq). Il reste aujourd'hui très peu d'enregistrements de la musique d'al-Brihi, à l'aide de tourne-disques sur disques microsillons, notamment quelques extraits de 1920 dans lesquels il est accompagné du munshid Driss Benjelloun, le luthiste Azzuz Bennani et du violoniste Al-Mtiri. (fr)
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  • Mohamed Benabdeslam Al Brihi est un mâalem (maître) de la musique arabo-andalouse né à Fès en 1850, et décédé dans la même ville en 1945. Il connaissait les modes andalous par cœur, sans notes, car il les avait appris à l'oreille de ses maitres dont son père Abdeslam. Il était le plus connu et le plus recherché à Fès pour les soirées et les mariages. Sa musique est d'une virtuosité inégalée. C'est le tarab al-kabir des andalous. Sa formation, firqa, comprenait très peu de musiciens, cinq au maximum. Il jouait le rebab. C'est lui qui donnait le rythme, le luthiste avec l'oud andalou à cinq cordes, puis suivait le percussionniste avec la derbuqa, puis le violoniste avec le kaman (al-Mtiri), le chanteur munshid et un claqueur de mains (seffaq). (fr)
  • Mohamed Benabdeslam Al Brihi est un mâalem (maître) de la musique arabo-andalouse né à Fès en 1850, et décédé dans la même ville en 1945. Il connaissait les modes andalous par cœur, sans notes, car il les avait appris à l'oreille de ses maitres dont son père Abdeslam. Il était le plus connu et le plus recherché à Fès pour les soirées et les mariages. Sa musique est d'une virtuosité inégalée. C'est le tarab al-kabir des andalous. Sa formation, firqa, comprenait très peu de musiciens, cinq au maximum. Il jouait le rebab. C'est lui qui donnait le rythme, le luthiste avec l'oud andalou à cinq cordes, puis suivait le percussionniste avec la derbuqa, puis le violoniste avec le kaman (al-Mtiri), le chanteur munshid et un claqueur de mains (seffaq). (fr)
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  • Mohamed Benabdeslam Al-Brihi (fr)
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