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- Miloš Zeman, né le 28 septembre 1944 à Kolín (alors dans le protectorat de Bohême-Moravie), est un homme d'État tchèque, président du gouvernement de 1998 à 2002 et président de la République depuis 2013. Économiste de formation, il adhère au Parti communiste tchécoslovaque lors du printemps de Prague, en 1968, mais le quitte deux ans plus tard en raison de la « normalisation ». Partisan du « socialisme à visage humain », il est dès lors en conflit avec le pouvoir en place, ce qui lui vaut d'être surveillé et sanctionné par la police politique communiste. Après avoir pris part à la « révolution de Velours » en 1989, il est élu en 1993 à la présidence du Parti social-démocrate tchèque (ČSSD), dont il fait une force politique incontournable. Il est élu président de la Chambre des députés en 1996 et devient président du gouvernement en 1998, conduisant un cabinet minoritaire soutenu par la première formation de l'opposition. Il ne se représente pas en 2002. Après un échec en 2003 et une traversée du désert, il se présente à l'élection présidentielle de 2013 sous les couleurs de sa propre formation, le Parti des droits civiques : il devient le troisième président de la République tchèque et le premier chef de l'État élu au suffrage universel direct. À l’issue de l'élection présidentielle de 2018, il est élu pour un second mandat. Pendant sa présidence, considérée comme clivante, il exerce un rôle important sur la scène politique. D'obédience sociale-démocrate, il est souvent qualifié de populiste, s'oppose à l'immigration en provenance de pays musulmans et adopte des positions que ses opposants qualifient de pro-russes, pro-chinoises et pro-israéliennes. Il soutient notamment l’accession d’Andrej Babiš à la présidence du gouvernement. (fr)
- Miloš Zeman, né le 28 septembre 1944 à Kolín (alors dans le protectorat de Bohême-Moravie), est un homme d'État tchèque, président du gouvernement de 1998 à 2002 et président de la République depuis 2013. Économiste de formation, il adhère au Parti communiste tchécoslovaque lors du printemps de Prague, en 1968, mais le quitte deux ans plus tard en raison de la « normalisation ». Partisan du « socialisme à visage humain », il est dès lors en conflit avec le pouvoir en place, ce qui lui vaut d'être surveillé et sanctionné par la police politique communiste. Après avoir pris part à la « révolution de Velours » en 1989, il est élu en 1993 à la présidence du Parti social-démocrate tchèque (ČSSD), dont il fait une force politique incontournable. Il est élu président de la Chambre des députés en 1996 et devient président du gouvernement en 1998, conduisant un cabinet minoritaire soutenu par la première formation de l'opposition. Il ne se représente pas en 2002. Après un échec en 2003 et une traversée du désert, il se présente à l'élection présidentielle de 2013 sous les couleurs de sa propre formation, le Parti des droits civiques : il devient le troisième président de la République tchèque et le premier chef de l'État élu au suffrage universel direct. À l’issue de l'élection présidentielle de 2018, il est élu pour un second mandat. Pendant sa présidence, considérée comme clivante, il exerce un rôle important sur la scène politique. D'obédience sociale-démocrate, il est souvent qualifié de populiste, s'oppose à l'immigration en provenance de pays musulmans et adopte des positions que ses opposants qualifient de pro-russes, pro-chinoises et pro-israéliennes. Il soutient notamment l’accession d’Andrej Babiš à la présidence du gouvernement. (fr)
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prop-fr:texte
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- David (fr)
- --11-21
- Kateřina (fr)
- En particulier, il ne participe à aucun débat télévisé. Dix jours avant le premier tour, ses dépenses de campagne s’élèvent à seulement 1800 couronnes tchèques contre plus de 20 millions pour ses deux principaux rivaux, Jiří Drahoš et Michal Horáček. (fr)
- Il déclare à cette occasion : . (fr)
- Sur les 187 voix, 57 sont nulles. (fr)
- Une modification apportée à la Constitution en 2012 accorde au Sénat le pouvoir de . Si les deux chambres parlementaires votent en ce sens à la majorité des trois cinquièmes, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur une possible . (fr)
- Le vice-président du Parlement européen, Othmar Karas, et le président de la commission des Affaires étrangères, Elmar Brok, demandent que la Commission européenne vérifie rapidement si l'action de Zeman n’est pas contraire aux « valeurs » de l’Union européenne. (fr)
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rdfs:comment
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- Miloš Zeman, né le 28 septembre 1944 à Kolín (alors dans le protectorat de Bohême-Moravie), est un homme d'État tchèque, président du gouvernement de 1998 à 2002 et président de la République depuis 2013. Économiste de formation, il adhère au Parti communiste tchécoslovaque lors du printemps de Prague, en 1968, mais le quitte deux ans plus tard en raison de la « normalisation ». Partisan du « socialisme à visage humain », il est dès lors en conflit avec le pouvoir en place, ce qui lui vaut d'être surveillé et sanctionné par la police politique communiste. (fr)
- Miloš Zeman, né le 28 septembre 1944 à Kolín (alors dans le protectorat de Bohême-Moravie), est un homme d'État tchèque, président du gouvernement de 1998 à 2002 et président de la République depuis 2013. Économiste de formation, il adhère au Parti communiste tchécoslovaque lors du printemps de Prague, en 1968, mais le quitte deux ans plus tard en raison de la « normalisation ». Partisan du « socialisme à visage humain », il est dès lors en conflit avec le pouvoir en place, ce qui lui vaut d'être surveillé et sanctionné par la police politique communiste. (fr)
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