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- Louis-Joseph Hugo, né le 14 février 1777 à Nancy (France) et mort le 18 décembre 1853 à Tulle (France), oncle de Victor Hugo, est un colonel du Premier Empire français. Officier général en retraite, il devint maire de Tulle. (fr)
- Louis-Joseph Hugo, né le 14 février 1777 à Nancy (France) et mort le 18 décembre 1853 à Tulle (France), oncle de Victor Hugo, est un colonel du Premier Empire français. Officier général en retraite, il devint maire de Tulle. (fr)
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- --02-02
- Une heure après, il fut coupé en deux par un boulet. (fr)
- J’ouvris son havresac, et je trouvai une bouteille d’eau-de-vie de France qu’il avait eu la constance de garder depuis Magdebourg, sans y toucher, malgré toutes les privations que nous avions eu à subir. Je bus une bonne goutte, et, avant de remettre la bouteille dans le sac, je lui demandai s’il voulait bien en faire boire au général. (fr)
- Il faut dire que, depuis trois jours ; nous n’avions rien pris. Un de mes grenadiers, un nommé Desnœuds, se tourna vers moi et me dit : (fr)
- - Desnœuds, va-t’en, tu es blessé. (fr)
- - Qui est-ce qui vous a donné ça ? me dit-il. (fr)
- - Voilà vingt francs pour lui ! (fr)
- — Oui, mon capitaine ; tenez, ouvrez mon havresac. J’ai gardé une poire pour la soif. (fr)
- Un quart d’heure après, Desnœuds reçut une balle à la jambe. Il sortit de son rang, alla s’asseoir à quelques pas de là, et, tandis que les balles pleuvaient, ôta son havresac, en tira de la charpie, une compresse, des bandes de toile, se pansa, remit sa guêtre, et revint à sa place. Je lui dis alors : (fr)
- - Oui, me répondit-il, mais ils voudront tous boire de mon eau-de-vie et il n’en restera plus pour moi. (fr)
- - Mon général, c’est un grenadier de ma compagnie. (fr)
- J’étais capitaine de grenadiers au . On s’était battu toute la journée. On avait pris et repris Eylau. La nuit venue, nous fîmes le bivouac auprès du cimetière. Nos camarades avaient l’habitude d’aller chercher à coucher dans les maisons, moi je couchais avec mes grenadiers ; la première botte de paille était pour moi, et mes camarades n’avaient pas encore trouvé un gîte que je dormais déjà depuis quatre heures. (fr)
- - Non, mon capitaine, la journée est belle, il faut la voir finir. (fr)
- Au milieu de la nuit, arriva un ordre qui prescrivait à la compagnie de se transporter dans le cimetière et de garder la position. Le colonel n’était pas là, son lieutenant n’était pas là. Je pris le commandement, et j’installai mes hommes. Tout cela sous la neige, par un froid de douze degrés. En me réveillant, je m’aperçus que j’avais dormi sur un russe gelé. Je me dis : Tiens, c’est un russe. (fr)
- Je pris alors un gobelet d’étain qu’il portait à la monture de son sabre, je le remplis et le portai au général, qui était à quelques pas sur un petit tertre. (fr)
- - Mon capitaine, j’ai été assez heureux pour obliger mon général, je ne veux pas d’autre récompense. (fr)
- À six heures le feu commença. (fr)
- Le général Saint-Hilaire, commandant de la division, passa devant moi et me dit : (fr)
- — Bah ! tu l’as, toi ? (fr)
- — Et moi aussi, mon général. (fr)
- — Hugo, avez-vous la goutte ? (fr)
- — Je la boirais bien avec vous. (fr)
- — Mon capitaine, je l’ai, moi. (fr)
- — Non, mon général. (fr)
- Pendant tout cela, soixante pièces tiraient à mitraille sur nous. (fr)
- Et il me remit un louis que je portai au grenadier et qu’il refusa, me disant : (fr)
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- Louis-Joseph Hugo, né le 14 février 1777 à Nancy (France) et mort le 18 décembre 1853 à Tulle (France), oncle de Victor Hugo, est un colonel du Premier Empire français. Officier général en retraite, il devint maire de Tulle. (fr)
- Louis-Joseph Hugo, né le 14 février 1777 à Nancy (France) et mort le 18 décembre 1853 à Tulle (France), oncle de Victor Hugo, est un colonel du Premier Empire français. Officier général en retraite, il devint maire de Tulle. (fr)
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