Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japon, bien que la définition et les critères ont changé depuis. Les documents anciens référencés dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignés « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». « Documents anciens » est une des treize catégories des trésors nationaux reconnus par l'agence. La liste présente soixante documents ou ensemble de documents de l'époque classiqu

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  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japon, bien que la définition et les critères ont changé depuis. Les documents anciens référencés dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignés « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». « Documents anciens » est une des treize catégories des trésors nationaux reconnus par l'agence. La liste présente soixante documents ou ensemble de documents de l'époque classique au début du Japon moderne, de la période Asuka à l'ère Meiji. Le nombre d'articles présentés est en réalité supérieur à soixante parce que, dans certains cas, des groupes de pièces liées entre elles sont réunis pour former une seule entrée. La liste contient des éléments de différents types tels que lettres, journaux intimes, des dossiers ou des catalogues, des certificats, des décrets impériaux des testaments et des cartes. Les documents présentent les anciens gouvernements du Japon ainsi que les débuts du bouddhisme et les premiers contacts du Japon avec la Chine, l'organisation de l’État et la vie à la cour impériale japonaise. Ils sont conservés dans quatorze villes japonaises, dans des temples bouddhistes (35), des musées (13), des bibliothèques ou des archives (5), des sanctuaires shinto (3), des universités (2) et des collections privées (2). La plupart des entrées de la liste (28) se trouvent à Kyoto. Les documents de cette liste ont été faits principalement au pinceau sur papier et, dans de nombreux cas, constituent d'importants exemples de calligraphie. L'écriture a été matériellement introduite au Japon en provenance de Chine sous la forme d'objets gravés au début de l'ère chrétienne. Les exemples, dont un certain nombre sont répertoriés , comprennent des pièces du règne de Wang Mang (AD 8-25), un sceau en or du Ier siècle de l'île de Shikanoshima, l'épée de Tōdaijiyama du kofun de Tōdaijiyama de la fin du IIe siècle, l'épée à sept branches avec une inscription de l'an 369 et un grand nombre de miroirs en bronze, le plus ancien datant du IIIe siècle. Tous ces objets proviennent du continent, le plus probablement de Chine. Toutefois, les inscriptions dont ils sont porteurs peuvent ne pas avoir été reconnues comme écriture, mais plutôt avoir été prises pour des décorations par les Japonais. Plus tard, quand les Japonais fabriquent localement des copies des miroirs chinois originaux, ils continuent peut-être de croire que les inscriptions écrites sont simplement décoratives. Le concept d'écriture arrive au Japon à partir du royaume coréen de Baekje sous la forme de livres classiques chinois, probablement écrits sur papier et sur des rouleaux manuscrits (kansubon). Cela se passe vraisemblablement au début du Ve siècle (vers 400) et certainement au cours du VIe siècle. Selon la légende, l'érudit Wani introduit le système d'écriture chinois et le confucianisme au Japon. Les plus anciens textes d'origine japonaise qui montrent une compréhension claire de la notion d'écriture remontent au Ve siècle et sont, comme la plupart des textes antérieurs à 700, des inscriptions sur pierre ou sur métal. Parmi les exemples, on compte trois trésors nationaux archéologiques : le miroir du sanctuaire Suda Hachiman du Ve siècle environ et qui est une piètre copie de l'original chinois, l'épée d'Inariyama de 471 ou de 531 et l'épée d'Eta Funayama (tumulus funéraire) du Ve siècle à peu près. La transition abrupte d'un manque de familiarité avec l'écriture à la lecture et à l'écriture d'œuvres complexes dans une langue étrangère nécessite que les premiers textes japonais soient composés et lus par des personnes en provenance du continent, telles que Wani justement. Les inscriptions sur les deux épées montrent des tournures coréennes qui suggèrent que les lettrés coréens et leurs descendants sont impliqués dans les activités d'écriture au Japon. L'épée d'Inariyama est également le plus ancien exemple d'utilisation du man'yōgana, un système d'écriture qui emploie les sinogrammes pour représenter l'écriture japonaise. Peu de temps après l'introduction de l'écriture, les scribes sont nommés aux provinces pour « consigner les événements et signaler les conditions ». Alors que l'usage de l'écriture au Japon est limité aux Ve et VIe siècles, le nombre de documents écrits localement augmente au VIIe siècle, bien que la plupart d'entre eux sont perdus. À la fin du VIIe siècle, l'augmentation de la dépendance culturelle vis-à-vis de la Chine amène la lecture et l'écriture, en particulier dans le cadre du gouvernement et de la religion, à devenir parties intégrantes de la vie japonaise. Deux facteurs principaux sont à l'origine de cette évolution : avec la réforme de Taika (645-649) d'abord puis le code Asuka Kiyomihara (689) et les recensements de 670 et 690, un État centralisé de style chinois se forme, ce qui créée le besoin un grand nombre de fonctionnaires alphabétisés et éduqués dans, entre autres, les textes confucéens au Daigakuryo (« université ») fondés sous l'empereur Tenchi. Le deuxième facteur est la popularité croissante du bouddhisme, introduit au Japon au milieu du VIe siècle et fortement encouragé par le prince Shōtoku (574-622). Le Sangyō gisho (« Commentaires annotés des trois sūtras »), traditionnellement attribué au prince Shōtoku, est le plus ancien texte japonais existant d'une quelconque longueur. Le bouddhisme requiert l'étude de sūtras écrits en chinois et l'État fonde un atelier de copie des sūtras (shakyōjo) avant 727. Les plus anciens livres japonais sont deux chroniques, le Kojiki et le Nihon shoki, du début du VIIIe siècle. Tandis que l'orthographe phonogramme jouit d'une popularité croissante au cours du VIIIe siècle, elle n'est pas encore utilisée pour la prose plus développée. Les kanas modernes, notamment les hiraganas et les katakanas se développent durant l'époque de Heian. (fr)
  • Le terme « trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japon, bien que la définition et les critères ont changé depuis. Les documents anciens référencés dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignés « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. Les pièces sont choisies par le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». « Documents anciens » est une des treize catégories des trésors nationaux reconnus par l'agence. La liste présente soixante documents ou ensemble de documents de l'époque classique au début du Japon moderne, de la période Asuka à l'ère Meiji. Le nombre d'articles présentés est en réalité supérieur à soixante parce que, dans certains cas, des groupes de pièces liées entre elles sont réunis pour former une seule entrée. La liste contient des éléments de différents types tels que lettres, journaux intimes, des dossiers ou des catalogues, des certificats, des décrets impériaux des testaments et des cartes. Les documents présentent les anciens gouvernements du Japon ainsi que les débuts du bouddhisme et les premiers contacts du Japon avec la Chine, l'organisation de l’État et la vie à la cour impériale japonaise. Ils sont conservés dans quatorze villes japonaises, dans des temples bouddhistes (35), des musées (13), des bibliothèques ou des archives (5), des sanctuaires shinto (3), des universités (2) et des collections privées (2). La plupart des entrées de la liste (28) se trouvent à Kyoto. Les documents de cette liste ont été faits principalement au pinceau sur papier et, dans de nombreux cas, constituent d'importants exemples de calligraphie. L'écriture a été matériellement introduite au Japon en provenance de Chine sous la forme d'objets gravés au début de l'ère chrétienne. Les exemples, dont un certain nombre sont répertoriés , comprennent des pièces du règne de Wang Mang (AD 8-25), un sceau en or du Ier siècle de l'île de Shikanoshima, l'épée de Tōdaijiyama du kofun de Tōdaijiyama de la fin du IIe siècle, l'épée à sept branches avec une inscription de l'an 369 et un grand nombre de miroirs en bronze, le plus ancien datant du IIIe siècle. Tous ces objets proviennent du continent, le plus probablement de Chine. Toutefois, les inscriptions dont ils sont porteurs peuvent ne pas avoir été reconnues comme écriture, mais plutôt avoir été prises pour des décorations par les Japonais. Plus tard, quand les Japonais fabriquent localement des copies des miroirs chinois originaux, ils continuent peut-être de croire que les inscriptions écrites sont simplement décoratives. Le concept d'écriture arrive au Japon à partir du royaume coréen de Baekje sous la forme de livres classiques chinois, probablement écrits sur papier et sur des rouleaux manuscrits (kansubon). Cela se passe vraisemblablement au début du Ve siècle (vers 400) et certainement au cours du VIe siècle. Selon la légende, l'érudit Wani introduit le système d'écriture chinois et le confucianisme au Japon. Les plus anciens textes d'origine japonaise qui montrent une compréhension claire de la notion d'écriture remontent au Ve siècle et sont, comme la plupart des textes antérieurs à 700, des inscriptions sur pierre ou sur métal. Parmi les exemples, on compte trois trésors nationaux archéologiques : le miroir du sanctuaire Suda Hachiman du Ve siècle environ et qui est une piètre copie de l'original chinois, l'épée d'Inariyama de 471 ou de 531 et l'épée d'Eta Funayama (tumulus funéraire) du Ve siècle à peu près. La transition abrupte d'un manque de familiarité avec l'écriture à la lecture et à l'écriture d'œuvres complexes dans une langue étrangère nécessite que les premiers textes japonais soient composés et lus par des personnes en provenance du continent, telles que Wani justement. Les inscriptions sur les deux épées montrent des tournures coréennes qui suggèrent que les lettrés coréens et leurs descendants sont impliqués dans les activités d'écriture au Japon. L'épée d'Inariyama est également le plus ancien exemple d'utilisation du man'yōgana, un système d'écriture qui emploie les sinogrammes pour représenter l'écriture japonaise. Peu de temps après l'introduction de l'écriture, les scribes sont nommés aux provinces pour « consigner les événements et signaler les conditions ». Alors que l'usage de l'écriture au Japon est limité aux Ve et VIe siècles, le nombre de documents écrits localement augmente au VIIe siècle, bien que la plupart d'entre eux sont perdus. À la fin du VIIe siècle, l'augmentation de la dépendance culturelle vis-à-vis de la Chine amène la lecture et l'écriture, en particulier dans le cadre du gouvernement et de la religion, à devenir parties intégrantes de la vie japonaise. Deux facteurs principaux sont à l'origine de cette évolution : avec la réforme de Taika (645-649) d'abord puis le code Asuka Kiyomihara (689) et les recensements de 670 et 690, un État centralisé de style chinois se forme, ce qui créée le besoin un grand nombre de fonctionnaires alphabétisés et éduqués dans, entre autres, les textes confucéens au Daigakuryo (« université ») fondés sous l'empereur Tenchi. Le deuxième facteur est la popularité croissante du bouddhisme, introduit au Japon au milieu du VIe siècle et fortement encouragé par le prince Shōtoku (574-622). Le Sangyō gisho (« Commentaires annotés des trois sūtras »), traditionnellement attribué au prince Shōtoku, est le plus ancien texte japonais existant d'une quelconque longueur. Le bouddhisme requiert l'étude de sūtras écrits en chinois et l'État fonde un atelier de copie des sūtras (shakyōjo) avant 727. Les plus anciens livres japonais sont deux chroniques, le Kojiki et le Nihon shoki, du début du VIIIe siècle. Tandis que l'orthographe phonogramme jouit d'une popularité croissante au cours du VIIIe siècle, elle n'est pas encore utilisée pour la prose plus développée. Les kanas modernes, notamment les hiraganas et les katakanas se développent durant l'époque de Heian. (fr)
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