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- Cette page recense les fiefs et immunités de Paris. Le droit féodal était le cadre juridique de la ville de Paris du Moyen Âge jusqu'à son abolition à la Révolution. Le territoire de la Ville était morcelé en fiefs ou censives enchevêtrés de tailles très diverses. La hiérarchie de « fiefs mouvants », « fiefs dépendants », et de « fiefs dominants » aux mains de seigneurs suzerains, la présence de plusieurs co-seigneurs détenteurs d'une même censive ajoutaient à cette complexité. Les fiefs des seigneurs laïcs qui évoluaient en fonction des ventes, confiscations et partages successoraux ont perdu progressivement leur importance. Ceux appartenant à des institutions ecclésiastiques étant inaliénables étaient très stables. Outre le domaine royal, les censives les plus importantes étaient celles de l'évêque, du chapitre des chanoines de Notre-Dame, du chapitre de Sainte-Opportune et de plusieurs abbayes, Sainte-Geneviève, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Martin-des-Champs, Temple.Quelques-uns parmi les plus importants disposaient de droit de justice (24 sur 155 censives en 1300).Il existait, par ailleurs, quelques alleux indépendants de toute emprise seigneuriale, ne représentant qu'une faible part du territoire. Surface des principales seigneuries en % dans les limites de la ville en 1638 . Cette liste ne comprend aucune censive laïque en dehors de celle du Roi. (fr)
- Cette page recense les fiefs et immunités de Paris. Le droit féodal était le cadre juridique de la ville de Paris du Moyen Âge jusqu'à son abolition à la Révolution. Le territoire de la Ville était morcelé en fiefs ou censives enchevêtrés de tailles très diverses. La hiérarchie de « fiefs mouvants », « fiefs dépendants », et de « fiefs dominants » aux mains de seigneurs suzerains, la présence de plusieurs co-seigneurs détenteurs d'une même censive ajoutaient à cette complexité. Les fiefs des seigneurs laïcs qui évoluaient en fonction des ventes, confiscations et partages successoraux ont perdu progressivement leur importance. Ceux appartenant à des institutions ecclésiastiques étant inaliénables étaient très stables. Outre le domaine royal, les censives les plus importantes étaient celles de l'évêque, du chapitre des chanoines de Notre-Dame, du chapitre de Sainte-Opportune et de plusieurs abbayes, Sainte-Geneviève, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Martin-des-Champs, Temple.Quelques-uns parmi les plus importants disposaient de droit de justice (24 sur 155 censives en 1300).Il existait, par ailleurs, quelques alleux indépendants de toute emprise seigneuriale, ne représentant qu'une faible part du territoire. Surface des principales seigneuries en % dans les limites de la ville en 1638 . Cette liste ne comprend aucune censive laïque en dehors de celle du Roi. (fr)
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- Cette page recense les fiefs et immunités de Paris. Le droit féodal était le cadre juridique de la ville de Paris du Moyen Âge jusqu'à son abolition à la Révolution. Le territoire de la Ville était morcelé en fiefs ou censives enchevêtrés de tailles très diverses. La hiérarchie de « fiefs mouvants », « fiefs dépendants », et de « fiefs dominants » aux mains de seigneurs suzerains, la présence de plusieurs co-seigneurs détenteurs d'une même censive ajoutaient à cette complexité. Les fiefs des seigneurs laïcs qui évoluaient en fonction des ventes, confiscations et partages successoraux ont perdu progressivement leur importance. Ceux appartenant à des institutions ecclésiastiques étant inaliénables étaient très stables. Outre le domaine royal, les censives les plus importantes étaient celles (fr)
- Cette page recense les fiefs et immunités de Paris. Le droit féodal était le cadre juridique de la ville de Paris du Moyen Âge jusqu'à son abolition à la Révolution. Le territoire de la Ville était morcelé en fiefs ou censives enchevêtrés de tailles très diverses. La hiérarchie de « fiefs mouvants », « fiefs dépendants », et de « fiefs dominants » aux mains de seigneurs suzerains, la présence de plusieurs co-seigneurs détenteurs d'une même censive ajoutaient à cette complexité. Les fiefs des seigneurs laïcs qui évoluaient en fonction des ventes, confiscations et partages successoraux ont perdu progressivement leur importance. Ceux appartenant à des institutions ecclésiastiques étant inaliénables étaient très stables. Outre le domaine royal, les censives les plus importantes étaient celles (fr)
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