Sous la France d'Ancien Régime, la censure royale était la tâche de censeurs chargés par le Chancelier de juger de la légitimité éditoriale d'un manuscrit et d'en autoriser la publication par une approbation qu'ils signaient. Parallèlement, un privilège sous la forme de lettres patentes accordées en Conseil du roi, le plus souvent au libraire, garantissait non le contenu, mais la propriété de la publication contre les contrefacteurs. Ce privilège renouvelable était de 3 ans, voire sans limitation pour certains ouvrages de fond (pères de l'Église, etc.).

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  • Sous la France d'Ancien Régime, la censure royale était la tâche de censeurs chargés par le Chancelier de juger de la légitimité éditoriale d'un manuscrit et d'en autoriser la publication par une approbation qu'ils signaient. Parallèlement, un privilège sous la forme de lettres patentes accordées en Conseil du roi, le plus souvent au libraire, garantissait non le contenu, mais la propriété de la publication contre les contrefacteurs. Ce privilège renouvelable était de 3 ans, voire sans limitation pour certains ouvrages de fond (pères de l'Église, etc.). Les brochures de 48 pages in-12 au maximum, étaient l'objet d'une permission simple accordée par le lieutenant général de police du lieu. (fr)
  • Sous la France d'Ancien Régime, la censure royale était la tâche de censeurs chargés par le Chancelier de juger de la légitimité éditoriale d'un manuscrit et d'en autoriser la publication par une approbation qu'ils signaient. Parallèlement, un privilège sous la forme de lettres patentes accordées en Conseil du roi, le plus souvent au libraire, garantissait non le contenu, mais la propriété de la publication contre les contrefacteurs. Ce privilège renouvelable était de 3 ans, voire sans limitation pour certains ouvrages de fond (pères de l'Église, etc.). Les brochures de 48 pages in-12 au maximum, étaient l'objet d'une permission simple accordée par le lieutenant général de police du lieu. (fr)
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  • Sous la France d'Ancien Régime, la censure royale était la tâche de censeurs chargés par le Chancelier de juger de la légitimité éditoriale d'un manuscrit et d'en autoriser la publication par une approbation qu'ils signaient. Parallèlement, un privilège sous la forme de lettres patentes accordées en Conseil du roi, le plus souvent au libraire, garantissait non le contenu, mais la propriété de la publication contre les contrefacteurs. Ce privilège renouvelable était de 3 ans, voire sans limitation pour certains ouvrages de fond (pères de l'Église, etc.). (fr)
  • Sous la France d'Ancien Régime, la censure royale était la tâche de censeurs chargés par le Chancelier de juger de la légitimité éditoriale d'un manuscrit et d'en autoriser la publication par une approbation qu'ils signaient. Parallèlement, un privilège sous la forme de lettres patentes accordées en Conseil du roi, le plus souvent au libraire, garantissait non le contenu, mais la propriété de la publication contre les contrefacteurs. Ce privilège renouvelable était de 3 ans, voire sans limitation pour certains ouvrages de fond (pères de l'Église, etc.). (fr)
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  • Librairie (Ancien Régime) (fr)
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