La Voz de la Mujer, La Voix de la femme en français, est le premier journal anarcha-féministe au monde. Publié en Argentine par un collectif de femmes dont la communiste libertaire Virginia Bolten, il compte neuf numéros, parus du 8 janvier 1896 au 10 mars 1897. En plus de proposer un féminisme libertaire loin du féminisme réformisme de l'époque, le journal défendait les idéaux du communisme libertaire ; sa devise était d'ailleurs « Ni Dieu, ni Patron, ni Mari ».

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  • La Voz de la Mujer, La Voix de la femme en français, est le premier journal anarcha-féministe au monde. Publié en Argentine par un collectif de femmes dont la communiste libertaire Virginia Bolten, il compte neuf numéros, parus du 8 janvier 1896 au 10 mars 1897. En plus de proposer un féminisme libertaire loin du féminisme réformisme de l'époque, le journal défendait les idéaux du communisme libertaire ; sa devise était d'ailleurs « Ni Dieu, ni Patron, ni Mari ». Le journal a d'abord été publié à Buenos Aires, puis Rosario et finalement à Montevideo, bien que dans ces deux dernières villes les témoignages en soient fragmentaires. Outre Bolten, , , , Soledad Gustavo (mère de Federica Montseny), et ont collaboré à la publication. Ces contributrices étaient pour la plupart des travailleuses migrantes ayant un certain degré d'instruction. La Voz de la Mujer exhorte ses lectrices à la propagande par le fait et à l'action directe, ce qui l'oblige à rester dans une semi clandestinité. Même si l'expérience fut brève, elle permit l’expression d’une volonté d’émancipation féminine et de sensibilisation du mouvement ouvrier aux questions d’égalité de genre. (fr)
  • La Voz de la Mujer, La Voix de la femme en français, est le premier journal anarcha-féministe au monde. Publié en Argentine par un collectif de femmes dont la communiste libertaire Virginia Bolten, il compte neuf numéros, parus du 8 janvier 1896 au 10 mars 1897. En plus de proposer un féminisme libertaire loin du féminisme réformisme de l'époque, le journal défendait les idéaux du communisme libertaire ; sa devise était d'ailleurs « Ni Dieu, ni Patron, ni Mari ». Le journal a d'abord été publié à Buenos Aires, puis Rosario et finalement à Montevideo, bien que dans ces deux dernières villes les témoignages en soient fragmentaires. Outre Bolten, , , , Soledad Gustavo (mère de Federica Montseny), et ont collaboré à la publication. Ces contributrices étaient pour la plupart des travailleuses migrantes ayant un certain degré d'instruction. La Voz de la Mujer exhorte ses lectrices à la propagande par le fait et à l'action directe, ce qui l'oblige à rester dans une semi clandestinité. Même si l'expérience fut brève, elle permit l’expression d’une volonté d’émancipation féminine et de sensibilisation du mouvement ouvrier aux questions d’égalité de genre. (fr)
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