La Cène (ou Le Dernier Repas du Christ et des apôtres) est un tableau de Pieter Coecke van Aelst. Il fut l’« une des compositions les plus populaires de la peinture flamande au XVIe siècle ». Maintes fois copiée, il existerait de par le monde 22 exemplaires de cette fameuse Cène , série attribuée à l'atelier du Maître Anversois Pieter Coeck ou à ses ateliers, sans qu’il fût cependant jamais possible de déterminer laquelle de ces œuvres était de la main même du Maître. Le prototype fut dès lors considéré par tous comme perdu.

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  • La Cène (ou Le Dernier Repas du Christ et des apôtres) est un tableau de Pieter Coecke van Aelst. Il fut l’« une des compositions les plus populaires de la peinture flamande au XVIe siècle ». Maintes fois copiée, il existerait de par le monde 22 exemplaires de cette fameuse Cène , série attribuée à l'atelier du Maître Anversois Pieter Coeck ou à ses ateliers, sans qu’il fût cependant jamais possible de déterminer laquelle de ces œuvres était de la main même du Maître. Parmi les deux plus célèbres exemplaires de la série, celui de 1530 du musée d’Art Moderne de Liège, et celui de 1531 du Musée des Beaux-Arts de Bruxelles, aucun n’a pu malgré la qualité de sa facture prétendre au titre d’exemplaire original. Le prototype fut dès lors considéré par tous comme perdu. Or il y a peu, apparaît sur le marché de l’Art un tableau, à tort attribué en 1861 au Verrochio ou à Lorenzo di Credi. Depuis 250 ans, faisant ainsi partie sous une fausse attribution de la collection particulière des Barons de Samatan, il n’a pu être analysé ni même répertorié par aucun spécialiste. Sous la direction de M. Jacques Lauprêtre, découvreur de cet exemplaire d’une facture admirable et d’une richesse picturale inouïe, une équipe de chercheurs vient de faire la preuve qu’il s’agissait bien du premier tableau de la série des Saintes Cènes. Infrarouge à l’appui , leur étude révèle au grand jour l’époustouflant mystère de ce tableau. Car c’est par l’existence d'un code secret, voulu par le peintre à l’époque où sévissait l’Inquisition, que cette huile sur panneau de bois, peut aujourd'hui revendiquer l’appellation de chef-d’œuvre. Tableau à code donc, il peut enfin avouer 500 ans après ce que Pieter Coeck d’Alost y avait caché : la présence plus qu'inattendue de Martin Luther, père de la Réforme protestante ! Admirateur clandestin de Martin Luther comme bon nombre d’artistes et d’intellectuels de la Renaissance flamande, le Maître d’Anvers y fait montre tant de son génie artistique que de son attachement à la cause luthérienne. Les menaces d’hérésie et le risque du bûcher, furent les conditions de cette création. Un livre, Le Testament des Ombres , vient de porter à la connaissance du public l’enquête quasi policière retraçant l’époustouflante stratégie de l’énigme du peintre flamand. On y découvrira comment, du fait du terrible contexte politico-religieux de ce début du XVIe siècle aux Pays-Bas espagnols, enflammés comme le reste de l’Europe par les idées novatrices de la Réforme protestante, Pieter Coeck d’Alost fut contraint à dissimuler dans une œuvre picturale, sa pensée. Une exposition internationale réunissant l’ensemble de la série des Saintes Cènes dont le tableau portant le nom de son illustre propriétaire Baron de Samatan sera le chef de file, va également être très prochainement organisée. A quiconque cette exposition donnera l’opportunité de découvrir le stupéfiant parcours d’une composition dont on sait maintenant qu’elle dut sa mystérieuse notoriété à la personne même de Martin Luther, auquel ses disciples, persécutés par l’Église de Rome, purent ainsi rendre un culte secret... Un exemplaire est visible aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles. (fr)
  • La Cène (ou Le Dernier Repas du Christ et des apôtres) est un tableau de Pieter Coecke van Aelst. Il fut l’« une des compositions les plus populaires de la peinture flamande au XVIe siècle ». Maintes fois copiée, il existerait de par le monde 22 exemplaires de cette fameuse Cène , série attribuée à l'atelier du Maître Anversois Pieter Coeck ou à ses ateliers, sans qu’il fût cependant jamais possible de déterminer laquelle de ces œuvres était de la main même du Maître. Parmi les deux plus célèbres exemplaires de la série, celui de 1530 du musée d’Art Moderne de Liège, et celui de 1531 du Musée des Beaux-Arts de Bruxelles, aucun n’a pu malgré la qualité de sa facture prétendre au titre d’exemplaire original. Le prototype fut dès lors considéré par tous comme perdu. Or il y a peu, apparaît sur le marché de l’Art un tableau, à tort attribué en 1861 au Verrochio ou à Lorenzo di Credi. Depuis 250 ans, faisant ainsi partie sous une fausse attribution de la collection particulière des Barons de Samatan, il n’a pu être analysé ni même répertorié par aucun spécialiste. Sous la direction de M. Jacques Lauprêtre, découvreur de cet exemplaire d’une facture admirable et d’une richesse picturale inouïe, une équipe de chercheurs vient de faire la preuve qu’il s’agissait bien du premier tableau de la série des Saintes Cènes. Infrarouge à l’appui , leur étude révèle au grand jour l’époustouflant mystère de ce tableau. Car c’est par l’existence d'un code secret, voulu par le peintre à l’époque où sévissait l’Inquisition, que cette huile sur panneau de bois, peut aujourd'hui revendiquer l’appellation de chef-d’œuvre. Tableau à code donc, il peut enfin avouer 500 ans après ce que Pieter Coeck d’Alost y avait caché : la présence plus qu'inattendue de Martin Luther, père de la Réforme protestante ! Admirateur clandestin de Martin Luther comme bon nombre d’artistes et d’intellectuels de la Renaissance flamande, le Maître d’Anvers y fait montre tant de son génie artistique que de son attachement à la cause luthérienne. Les menaces d’hérésie et le risque du bûcher, furent les conditions de cette création. Un livre, Le Testament des Ombres , vient de porter à la connaissance du public l’enquête quasi policière retraçant l’époustouflante stratégie de l’énigme du peintre flamand. On y découvrira comment, du fait du terrible contexte politico-religieux de ce début du XVIe siècle aux Pays-Bas espagnols, enflammés comme le reste de l’Europe par les idées novatrices de la Réforme protestante, Pieter Coeck d’Alost fut contraint à dissimuler dans une œuvre picturale, sa pensée. Une exposition internationale réunissant l’ensemble de la série des Saintes Cènes dont le tableau portant le nom de son illustre propriétaire Baron de Samatan sera le chef de file, va également être très prochainement organisée. A quiconque cette exposition donnera l’opportunité de découvrir le stupéfiant parcours d’une composition dont on sait maintenant qu’elle dut sa mystérieuse notoriété à la personne même de Martin Luther, auquel ses disciples, persécutés par l’Église de Rome, purent ainsi rendre un culte secret... Un exemplaire est visible aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles. (fr)
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  • La Cène (ou Le Dernier Repas du Christ et des apôtres) est un tableau de Pieter Coecke van Aelst. Il fut l’« une des compositions les plus populaires de la peinture flamande au XVIe siècle ». Maintes fois copiée, il existerait de par le monde 22 exemplaires de cette fameuse Cène , série attribuée à l'atelier du Maître Anversois Pieter Coeck ou à ses ateliers, sans qu’il fût cependant jamais possible de déterminer laquelle de ces œuvres était de la main même du Maître. Le prototype fut dès lors considéré par tous comme perdu. (fr)
  • La Cène (ou Le Dernier Repas du Christ et des apôtres) est un tableau de Pieter Coecke van Aelst. Il fut l’« une des compositions les plus populaires de la peinture flamande au XVIe siècle ». Maintes fois copiée, il existerait de par le monde 22 exemplaires de cette fameuse Cène , série attribuée à l'atelier du Maître Anversois Pieter Coeck ou à ses ateliers, sans qu’il fût cependant jamais possible de déterminer laquelle de ces œuvres était de la main même du Maître. Le prototype fut dès lors considéré par tous comme perdu. (fr)
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