Jindai moji ou kamiyo moji, « écriture de l’ère des dieux », désigne une écriture censée avoir été créée au Japon à l’« ère des dieux » , c’est-à-dire avant la création de l’humanité, par Izanagi et Izanami ou Amaterasu. L’existence d’un système d’écriture préexistant à l’introduction des caractères chinois n’est corroborée ni par l’archéologie ni par les témoignages des premiers Chinois ayant visité le Japon. Apparue dès le XIIIe siècle, la théorie des jindai moji a surtout servi à renforcer l’estime de soi et le sentiment identitaire, ainsi que secondairement à donner du prestige aux temples shinto qui prétendaient être détenteurs des traces restantes de cette écriture. Les jindai moji ont été mis en avant par les nationalistes des années 1930 comme argument de la supériorité japonaise.

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  • Jindai moji ou kamiyo moji, « écriture de l’ère des dieux », désigne une écriture censée avoir été créée au Japon à l’« ère des dieux » , c’est-à-dire avant la création de l’humanité, par Izanagi et Izanami ou Amaterasu. L’existence d’un système d’écriture préexistant à l’introduction des caractères chinois n’est corroborée ni par l’archéologie ni par les témoignages des premiers Chinois ayant visité le Japon. Apparue dès le XIIIe siècle, la théorie des jindai moji a surtout servi à renforcer l’estime de soi et le sentiment identitaire, ainsi que secondairement à donner du prestige aux temples shinto qui prétendaient être détenteurs des traces restantes de cette écriture. Les jindai moji ont été mis en avant par les nationalistes des années 1930 comme argument de la supériorité japonaise. Bien que leur existence ne soit plus acceptée par les chercheurs reconnus au XXIe siècle, elle garde son pouvoir d’attraction et ses partisans. (fr)
  • Jindai moji ou kamiyo moji, « écriture de l’ère des dieux », désigne une écriture censée avoir été créée au Japon à l’« ère des dieux » , c’est-à-dire avant la création de l’humanité, par Izanagi et Izanami ou Amaterasu. L’existence d’un système d’écriture préexistant à l’introduction des caractères chinois n’est corroborée ni par l’archéologie ni par les témoignages des premiers Chinois ayant visité le Japon. Apparue dès le XIIIe siècle, la théorie des jindai moji a surtout servi à renforcer l’estime de soi et le sentiment identitaire, ainsi que secondairement à donner du prestige aux temples shinto qui prétendaient être détenteurs des traces restantes de cette écriture. Les jindai moji ont été mis en avant par les nationalistes des années 1930 comme argument de la supériorité japonaise. Bien que leur existence ne soit plus acceptée par les chercheurs reconnus au XXIe siècle, elle garde son pouvoir d’attraction et ses partisans. (fr)
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  • François Macé (fr)
  • Wilburn Hansen (fr)
  • Insup Taylor,Martin M. Taylor et Maurice Martin Taylor (fr)
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  • Écriture de Hokkaidō, présentée par certains comme un exemple de jindai moji. (fr)
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  • Jindai moji (fr)
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  • Cipango (fr)
  • Concentric: Literary and Cultural Studies (fr)
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  • When Tengu Talk: Hirata Atsutane's Ethnography of the Other World (fr)
  • Japanese Nationalism and Cultural Memory: Creating Memories of a Native Japanese Writing System A History of Writing in Japan (fr)
  • Writing and Literacy in Chinese, Korean and Japanese (fr)
  • L'écriture des dieux : Hirata Atsutane et l'écriture coréenne (fr)
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  • John Benjamins Publishing Company (fr)
  • University of Hawai’i (fr)
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  • Jindai moji ou kamiyo moji, « écriture de l’ère des dieux », désigne une écriture censée avoir été créée au Japon à l’« ère des dieux » , c’est-à-dire avant la création de l’humanité, par Izanagi et Izanami ou Amaterasu. L’existence d’un système d’écriture préexistant à l’introduction des caractères chinois n’est corroborée ni par l’archéologie ni par les témoignages des premiers Chinois ayant visité le Japon. Apparue dès le XIIIe siècle, la théorie des jindai moji a surtout servi à renforcer l’estime de soi et le sentiment identitaire, ainsi que secondairement à donner du prestige aux temples shinto qui prétendaient être détenteurs des traces restantes de cette écriture. Les jindai moji ont été mis en avant par les nationalistes des années 1930 comme argument de la supériorité japonaise. (fr)
  • Jindai moji ou kamiyo moji, « écriture de l’ère des dieux », désigne une écriture censée avoir été créée au Japon à l’« ère des dieux » , c’est-à-dire avant la création de l’humanité, par Izanagi et Izanami ou Amaterasu. L’existence d’un système d’écriture préexistant à l’introduction des caractères chinois n’est corroborée ni par l’archéologie ni par les témoignages des premiers Chinois ayant visité le Japon. Apparue dès le XIIIe siècle, la théorie des jindai moji a surtout servi à renforcer l’estime de soi et le sentiment identitaire, ainsi que secondairement à donner du prestige aux temples shinto qui prétendaient être détenteurs des traces restantes de cette écriture. Les jindai moji ont été mis en avant par les nationalistes des années 1930 comme argument de la supériorité japonaise. (fr)
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  • Jindai moji (fr)
  • Дзиндай модзи (ru)
  • 神代文字 (ja)
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