Jean-Nicolas-Marie Deguerle, ou de Guerle, né à Issoudun en 1766 et mort à Paris en 1824, est un homme de lettres et traducteur français. Issu d'une famille irlandaise venue en France avec Jacques II, il est d'abord procureur, puis, après avoir échappé de peu à la mort pendant la Révolution, professeur de grammaire à l'école centrale d'Anvers en 1800, professeur de belles-lettres au collège de Compiègne en 1801, professeur de rhétorique au Prytanée national militaire en 1802 et au lycée Bonaparte en 1805, professeur d'éloquence française à la Sorbonne en 1809 et enfin censeur des études au Lycée impérial.

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  • Jean-Nicolas-Marie Deguerle, ou de Guerle, né à Issoudun en 1766 et mort à Paris en 1824, est un homme de lettres et traducteur français. Issu d'une famille irlandaise venue en France avec Jacques II, il est d'abord procureur, puis, après avoir échappé de peu à la mort pendant la Révolution, professeur de grammaire à l'école centrale d'Anvers en 1800, professeur de belles-lettres au collège de Compiègne en 1801, professeur de rhétorique au Prytanée national militaire en 1802 et au lycée Bonaparte en 1805, professeur d'éloquence française à la Sorbonne en 1809 et enfin censeur des études au Lycée impérial. Beau-père du latiniste Charles Héguin de Guerle, il est l'auteur de plusieurs traductions d'auteurs latins et de pièces diverses en prose et en vers dont la plus connue est l'Éloge des perruques, parue en 1799 sous le pseudonyme du docteur Akerlio. Mercier de Compiègne, dans son Éloge du sein des femmes, cite de lui un poème satirique sur le thème d'une anecdote racontée par Voltaire : Dans certain cercle assez galant, Certaine dame fort coquetteAllait chantant, Papillonnant, En débitantMainte sornette.L'espiègle, comme une autre, avait été jeunetteUn demi-siècle auparavant.Vieille, laide et coquette ! autantVaudrait, ma foi, singe en cornette.Un gros chanoine, aux yeux dévots, Du vénérable sein de la Vénus antique, Lorgnait en tapinois les vieux débris jumeaux, Qu'agitait avec art maint soupir méthodique, Sous la gaze trop véridique.— Fripon ! dit l'éternelle, où vont vos regards ?Ces petits coquins-ci feront damner votre âme.Voltaire l'entendit : — Petits coquins, madame, Dites plutôt de grands pendards. (fr)
  • Jean-Nicolas-Marie Deguerle, ou de Guerle, né à Issoudun en 1766 et mort à Paris en 1824, est un homme de lettres et traducteur français. Issu d'une famille irlandaise venue en France avec Jacques II, il est d'abord procureur, puis, après avoir échappé de peu à la mort pendant la Révolution, professeur de grammaire à l'école centrale d'Anvers en 1800, professeur de belles-lettres au collège de Compiègne en 1801, professeur de rhétorique au Prytanée national militaire en 1802 et au lycée Bonaparte en 1805, professeur d'éloquence française à la Sorbonne en 1809 et enfin censeur des études au Lycée impérial. Beau-père du latiniste Charles Héguin de Guerle, il est l'auteur de plusieurs traductions d'auteurs latins et de pièces diverses en prose et en vers dont la plus connue est l'Éloge des perruques, parue en 1799 sous le pseudonyme du docteur Akerlio. Mercier de Compiègne, dans son Éloge du sein des femmes, cite de lui un poème satirique sur le thème d'une anecdote racontée par Voltaire : Dans certain cercle assez galant, Certaine dame fort coquetteAllait chantant, Papillonnant, En débitantMainte sornette.L'espiègle, comme une autre, avait été jeunetteUn demi-siècle auparavant.Vieille, laide et coquette ! autantVaudrait, ma foi, singe en cornette.Un gros chanoine, aux yeux dévots, Du vénérable sein de la Vénus antique, Lorgnait en tapinois les vieux débris jumeaux, Qu'agitait avec art maint soupir méthodique, Sous la gaze trop véridique.— Fripon ! dit l'éternelle, où vont vos regards ?Ces petits coquins-ci feront damner votre âme.Voltaire l'entendit : — Petits coquins, madame, Dites plutôt de grands pendards. (fr)
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  • Jean-Nicolas-Marie Deguerle, ou de Guerle, né à Issoudun en 1766 et mort à Paris en 1824, est un homme de lettres et traducteur français. Issu d'une famille irlandaise venue en France avec Jacques II, il est d'abord procureur, puis, après avoir échappé de peu à la mort pendant la Révolution, professeur de grammaire à l'école centrale d'Anvers en 1800, professeur de belles-lettres au collège de Compiègne en 1801, professeur de rhétorique au Prytanée national militaire en 1802 et au lycée Bonaparte en 1805, professeur d'éloquence française à la Sorbonne en 1809 et enfin censeur des études au Lycée impérial. (fr)
  • Jean-Nicolas-Marie Deguerle, ou de Guerle, né à Issoudun en 1766 et mort à Paris en 1824, est un homme de lettres et traducteur français. Issu d'une famille irlandaise venue en France avec Jacques II, il est d'abord procureur, puis, après avoir échappé de peu à la mort pendant la Révolution, professeur de grammaire à l'école centrale d'Anvers en 1800, professeur de belles-lettres au collège de Compiègne en 1801, professeur de rhétorique au Prytanée national militaire en 1802 et au lycée Bonaparte en 1805, professeur d'éloquence française à la Sorbonne en 1809 et enfin censeur des études au Lycée impérial. (fr)
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