Les premiers étalons de longueur connus remontent à l'âge du bronze. La métrologie connaît un tournant majeur avec la révolution scientifique qui débute avec les travaux de Nicolas Copernic en 1543. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des étalons métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque. Au XVIIe siècle, de nombreux scientifiques envisagent la longueur du pendule battant la seconde comme étalon de longueur. Le mot mètre est né de cette première définition et vient de l'italien « metro cattolico » signifiant en français « mesure universelle ». Cette définition est abando

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  • Les premiers étalons de longueur connus remontent à l'âge du bronze. La métrologie connaît un tournant majeur avec la révolution scientifique qui débute avec les travaux de Nicolas Copernic en 1543. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des étalons métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque. Au XVIIe siècle, de nombreux scientifiques envisagent la longueur du pendule battant la seconde comme étalon de longueur. Le mot mètre est né de cette première définition et vient de l'italien « metro cattolico » signifiant en français « mesure universelle ». Cette définition est abandonnée lorsqu'il apparaît que la longueur du pendule change avec la pesanteur qui varie en fonction de la latitude du lieu en raison de la rotation de la Terre sur elle-même. De plus, il s'avère que l'étude des variations de la longueur du pendule constitue un moyen complémentaire aux mesures d'arcs méridiens pour déterminer la figure de la Terre. Avec la Révolution française de 1789 s'affirme le désir d'unifier les mesures et de s'affranchir de l'héritage de l'Ancien Régime. Le mètre est adopté et sa définition affinée comme étant la dix-millionième partie de la méridienne passant par Paris et reliant le pôle Nord à l'Équateur. Cette distance est extrapolée à partir de la mesure de l'arc de méridien reliant Dunkerque à Barcelone sur la base d'un aplatissement de 1/334. Le mètre est conservé à Paris sous la forme d'un étalon de platine, le Mètre des Archives. En 1889, il est remplacé à l'initiative de l'Association géodésique internationale par trente prototypes internationaux distribués à travers le monde. La comparaison de ces étalons de platine iridié entre eux et avec le Mètre des Archives implique le développement d'instruments de mesure spéciaux et la définition d'une échelle de température reproductible. Les progrès de la science permettent finalement de dématérialiser l'étalon du mètre. Ainsi en 1960, une nouvelle définition basée sur un multiple de la longueur d'onde de la radiation émise lors de la transition entre deux niveaux de l'atome de krypton 86 permet de rendre l'étalon du mètre universellement disponible par des mesures de laboratoire. Cette définition est mise à jour en 1983 en se basant sur une longueur spécifiée en termes de vitesse de la lumière et est reformulée en 2019 : « Le mètre, symbole m, est l'unité de longueur du SI. Il est défini en prenant la valeur numérique fixée de la vitesse de la lumière dans le vide, c, égale à 299 792 458 lorsqu'elle est exprimée en m s−1, la seconde étant définie en fonction de ΔνCs. » (fr)
  • Les premiers étalons de longueur connus remontent à l'âge du bronze. La métrologie connaît un tournant majeur avec la révolution scientifique qui débute avec les travaux de Nicolas Copernic en 1543. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des étalons métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque. Au XVIIe siècle, de nombreux scientifiques envisagent la longueur du pendule battant la seconde comme étalon de longueur. Le mot mètre est né de cette première définition et vient de l'italien « metro cattolico » signifiant en français « mesure universelle ». Cette définition est abandonnée lorsqu'il apparaît que la longueur du pendule change avec la pesanteur qui varie en fonction de la latitude du lieu en raison de la rotation de la Terre sur elle-même. De plus, il s'avère que l'étude des variations de la longueur du pendule constitue un moyen complémentaire aux mesures d'arcs méridiens pour déterminer la figure de la Terre. Avec la Révolution française de 1789 s'affirme le désir d'unifier les mesures et de s'affranchir de l'héritage de l'Ancien Régime. Le mètre est adopté et sa définition affinée comme étant la dix-millionième partie de la méridienne passant par Paris et reliant le pôle Nord à l'Équateur. Cette distance est extrapolée à partir de la mesure de l'arc de méridien reliant Dunkerque à Barcelone sur la base d'un aplatissement de 1/334. Le mètre est conservé à Paris sous la forme d'un étalon de platine, le Mètre des Archives. En 1889, il est remplacé à l'initiative de l'Association géodésique internationale par trente prototypes internationaux distribués à travers le monde. La comparaison de ces étalons de platine iridié entre eux et avec le Mètre des Archives implique le développement d'instruments de mesure spéciaux et la définition d'une échelle de température reproductible. Les progrès de la science permettent finalement de dématérialiser l'étalon du mètre. Ainsi en 1960, une nouvelle définition basée sur un multiple de la longueur d'onde de la radiation émise lors de la transition entre deux niveaux de l'atome de krypton 86 permet de rendre l'étalon du mètre universellement disponible par des mesures de laboratoire. Cette définition est mise à jour en 1983 en se basant sur une longueur spécifiée en termes de vitesse de la lumière et est reformulée en 2019 : « Le mètre, symbole m, est l'unité de longueur du SI. Il est défini en prenant la valeur numérique fixée de la vitesse de la lumière dans le vide, c, égale à 299 792 458 lorsqu'elle est exprimée en m s−1, la seconde étant définie en fonction de ΔνCs. » (fr)
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  • Les premiers étalons de longueur connus remontent à l'âge du bronze. La métrologie connaît un tournant majeur avec la révolution scientifique qui débute avec les travaux de Nicolas Copernic en 1543. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des étalons métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque. Au XVIIe siècle, de nombreux scientifiques envisagent la longueur du pendule battant la seconde comme étalon de longueur. Le mot mètre est né de cette première définition et vient de l'italien « metro cattolico » signifiant en français « mesure universelle ». Cette définition est abando (fr)
  • Les premiers étalons de longueur connus remontent à l'âge du bronze. La métrologie connaît un tournant majeur avec la révolution scientifique qui débute avec les travaux de Nicolas Copernic en 1543. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des étalons métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque. Au XVIIe siècle, de nombreux scientifiques envisagent la longueur du pendule battant la seconde comme étalon de longueur. Le mot mètre est né de cette première définition et vient de l'italien « metro cattolico » signifiant en français « mesure universelle ». Cette définition est abando (fr)
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  • Histoire du mètre (fr)
  • History of the metre (en)
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