L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres

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  • L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres sur les questions des syndicats et de la forme que doit prendre l'unité allemande. Elles fusionnent finalement en 1875, quatre ans après la formation de l'Empire allemand, et forment le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne (Sozialistische Arbeiterpartei Deutschlands, SAP). Les lois antisocialistes de 1878, souhaitées par le chancelier impérial Otto von Bismarck, interdisent les partis politiques et les organisations socialistes jusqu'à la fin des années 1880. Après leur abrogation, le SAP est renommé pour devenir le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qui s'impose rapidement comme un des principaux partis politiques allemands. Lors des élections de 1912, il devient pour la première fois le premier parti politique en termes de mandats au Reichstag. Toutefois, il reste dans l'opposition jusqu'à la réforme d'octobre de 1918, en l'absence de vote de confiance. Au cours des années, différents courants politiques se développent au sein de la social-démocratie. Certains se scindent du SPD, mais à l'exception du Parti communiste d'Allemagne (KPD), ils finissent généralement par y être réintégrés. À ses débuts la tendance démocrate, dite « radicale », fortement influencée par Lassalle domine le mouvement. Elle est favorable au corporatisme, ce qui limite l'influence du syndicalisme. Ce n'est que par la suite que le marxisme s'impose. Le véritable tournant a lieu dans les années 1890 avec le débat interne au parti sur la manière de mettre en place ses idées. L'aile réformatrice y gagne en influence face à celle révolutionnaire qui à la mort de Bebel en 1913 se retrouve en minorité. Les théories sociales et économiques développées par Karl Marx, leur développement historique, ainsi que les concepts révolutionnaires en découlant marquent profondément la social-démocratie jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, l'USPD fait scission en 1917 pour protester contre la politique de Burgfrieden (union sacrée) menée par le reste du SPD. L'aile gauche de l'USPD, la Ligue spartakiste, donne naissance en janvier 1919, après la révolution de 1918, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il absorbe finalement la majorité de gauche de l'USPD en 1920. La grande majorité des restes de ce dernier parti rejoint finalement le SPD en 1922. Il disparaît définitivement en 1931 en intégrant le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne. Le SPD devient le parti central lors de la république de Weimar, participant régulièrement au gouvernement et Friedrich Ebert, membre du parti, devient le premier président du Reich de 1919 à 1925. À la fin de la république, le SPD est dans une position défensive : face à la crise mondiale, les modérés du SPD n'ont plus de réponse face aux solutions populistes des partis des extrêmes. Après l'arrivée au pouvoir des nazis, le SPD est le seul parti à ne pas voter la loi des pleins pouvoirs au Reichstag. Le KPD était déjà interdit. Ce vote entraîne l'interdiction du SPD et l'anéantissement des syndicats. De nombreux membres du parti participent à la résistance allemande au nazisme. Certains partent en exil ; les autres sont poursuivis, emprisonnés de manière provisoire ou envoyés dans les camps de concentration où certains perdent la vie. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le SPD renaît de ses cendres dans toutes les zones d'occupation et reprend l'organisation et l'idéologie qui était la sienne avant le conflit. Dans la zone soviétique toutefois, la répression menée par la direction du Parti communiste de l'Union soviétique et les fonctionnaires du KPD oblige le pour devenir le SED. La mise en place du stalinisme qui suit, pousse les sociaux-démocrates au rang de minorité sans influence réelle en RDA. En RFA, le chef du SPD Kurt Schumacher refuse fermement la proposition de fusion que lui fait le KPD en 1949. Entre 1949 et 1966, le SPD est le principal parti d'opposition en RFA, la CDU/CSU ayant toujours la majorité au Bundestag. En 1959, le programme de Bad Godesberg marque un tournant, le SPD abandonnant toutes idées marxistes. Il ne se considère donc plus comme un parti de classe, mais comme un parti populaire. Ce changement permet l'entrée du parti dans une grande coalition avec la CDU/CSU dirigée par le chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger, puis en 1969 de former une coalition avec les libéraux du FDP menée par le SPD cette fois et dirigée par Willy Brandt. Son mandat est marqué par l'Ostpolitik sur le plan étranger et par l'interdiction pour les extrémistes d'entrer dans la fonction publique. Helmut Schmidt, qui succède à Brandt au poste de chancelier, dispose de moins de liberté politique. Le parti est sous pression. Les actes terroristes d'extrême gauche de la RAF font que les conservateurs exigent une fort renforcement sécuritaire. De l'autre côté, l'aile gauche durablement renforcée par les mouvements de 1968, critique vivement la politique énergétique et contre la politique ferme adoptée dans la crise des euromissiles. La fin de la coalition sociale-libérale en 1982 plonge le parti dans la crise durant 20 ans. En 1998, l'arrivée au pouvoir de Gerhard Schröder soutenu par une coalition rouge-verte met fin à 16 ans d'opposition pour le SPD. La politique économique libérale de Schröder, symbolisée par l'Agenda 2010, lui fait perdre de nombreux électeurs. En 2005, l'aile gauche se scinde pour former le WASG. Après la dissolution de l'assemblée les élections d'automne 2005 sont remportées par une grande coalition menée par la CDU/CSU. Les élections de 2009 confirment cette perte d'électeurs avec seulement 23 % ce qui est le pire résultat du parti depuis la guerre. Le parti retrouve donc les bancs de l'opposition jusqu'en 2013, où le parti participe à la troisième grande coalition de l'histoire du pays. (fr)
  • L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres sur les questions des syndicats et de la forme que doit prendre l'unité allemande. Elles fusionnent finalement en 1875, quatre ans après la formation de l'Empire allemand, et forment le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne (Sozialistische Arbeiterpartei Deutschlands, SAP). Les lois antisocialistes de 1878, souhaitées par le chancelier impérial Otto von Bismarck, interdisent les partis politiques et les organisations socialistes jusqu'à la fin des années 1880. Après leur abrogation, le SAP est renommé pour devenir le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qui s'impose rapidement comme un des principaux partis politiques allemands. Lors des élections de 1912, il devient pour la première fois le premier parti politique en termes de mandats au Reichstag. Toutefois, il reste dans l'opposition jusqu'à la réforme d'octobre de 1918, en l'absence de vote de confiance. Au cours des années, différents courants politiques se développent au sein de la social-démocratie. Certains se scindent du SPD, mais à l'exception du Parti communiste d'Allemagne (KPD), ils finissent généralement par y être réintégrés. À ses débuts la tendance démocrate, dite « radicale », fortement influencée par Lassalle domine le mouvement. Elle est favorable au corporatisme, ce qui limite l'influence du syndicalisme. Ce n'est que par la suite que le marxisme s'impose. Le véritable tournant a lieu dans les années 1890 avec le débat interne au parti sur la manière de mettre en place ses idées. L'aile réformatrice y gagne en influence face à celle révolutionnaire qui à la mort de Bebel en 1913 se retrouve en minorité. Les théories sociales et économiques développées par Karl Marx, leur développement historique, ainsi que les concepts révolutionnaires en découlant marquent profondément la social-démocratie jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, l'USPD fait scission en 1917 pour protester contre la politique de Burgfrieden (union sacrée) menée par le reste du SPD. L'aile gauche de l'USPD, la Ligue spartakiste, donne naissance en janvier 1919, après la révolution de 1918, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il absorbe finalement la majorité de gauche de l'USPD en 1920. La grande majorité des restes de ce dernier parti rejoint finalement le SPD en 1922. Il disparaît définitivement en 1931 en intégrant le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne. Le SPD devient le parti central lors de la république de Weimar, participant régulièrement au gouvernement et Friedrich Ebert, membre du parti, devient le premier président du Reich de 1919 à 1925. À la fin de la république, le SPD est dans une position défensive : face à la crise mondiale, les modérés du SPD n'ont plus de réponse face aux solutions populistes des partis des extrêmes. Après l'arrivée au pouvoir des nazis, le SPD est le seul parti à ne pas voter la loi des pleins pouvoirs au Reichstag. Le KPD était déjà interdit. Ce vote entraîne l'interdiction du SPD et l'anéantissement des syndicats. De nombreux membres du parti participent à la résistance allemande au nazisme. Certains partent en exil ; les autres sont poursuivis, emprisonnés de manière provisoire ou envoyés dans les camps de concentration où certains perdent la vie. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le SPD renaît de ses cendres dans toutes les zones d'occupation et reprend l'organisation et l'idéologie qui était la sienne avant le conflit. Dans la zone soviétique toutefois, la répression menée par la direction du Parti communiste de l'Union soviétique et les fonctionnaires du KPD oblige le pour devenir le SED. La mise en place du stalinisme qui suit, pousse les sociaux-démocrates au rang de minorité sans influence réelle en RDA. En RFA, le chef du SPD Kurt Schumacher refuse fermement la proposition de fusion que lui fait le KPD en 1949. Entre 1949 et 1966, le SPD est le principal parti d'opposition en RFA, la CDU/CSU ayant toujours la majorité au Bundestag. En 1959, le programme de Bad Godesberg marque un tournant, le SPD abandonnant toutes idées marxistes. Il ne se considère donc plus comme un parti de classe, mais comme un parti populaire. Ce changement permet l'entrée du parti dans une grande coalition avec la CDU/CSU dirigée par le chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger, puis en 1969 de former une coalition avec les libéraux du FDP menée par le SPD cette fois et dirigée par Willy Brandt. Son mandat est marqué par l'Ostpolitik sur le plan étranger et par l'interdiction pour les extrémistes d'entrer dans la fonction publique. Helmut Schmidt, qui succède à Brandt au poste de chancelier, dispose de moins de liberté politique. Le parti est sous pression. Les actes terroristes d'extrême gauche de la RAF font que les conservateurs exigent une fort renforcement sécuritaire. De l'autre côté, l'aile gauche durablement renforcée par les mouvements de 1968, critique vivement la politique énergétique et contre la politique ferme adoptée dans la crise des euromissiles. La fin de la coalition sociale-libérale en 1982 plonge le parti dans la crise durant 20 ans. En 1998, l'arrivée au pouvoir de Gerhard Schröder soutenu par une coalition rouge-verte met fin à 16 ans d'opposition pour le SPD. La politique économique libérale de Schröder, symbolisée par l'Agenda 2010, lui fait perdre de nombreux électeurs. En 2005, l'aile gauche se scinde pour former le WASG. Après la dissolution de l'assemblée les élections d'automne 2005 sont remportées par une grande coalition menée par la CDU/CSU. Les élections de 2009 confirment cette perte d'électeurs avec seulement 23 % ce qui est le pire résultat du parti depuis la guerre. 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  • Manifeste de Prague (fr)
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  • Chronik der deutschen Sozialdemokratie (fr)
  • Deutsche Geschichte 1866–1918 (fr)
  • Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung. Von der Revolution 1848 bis ins 21. Jahrhundert (fr)
  • „Freiheit, Gerechtigkeit und Solidarität.“ Die Programmgeschichte der sozialdemokratischen Partei Deutschlands (fr)
  • Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung. Darstellung, Chronologie, Dokumente (fr)
  • -1917.0
  • Der Verrat (fr)
  • Die SPD. Biografie einer Partei (fr)
  • Die SPD. Klassenpartei – Volkspartei (fr)
  • Fotogeschichte der deutschen Sozialdemokratie (fr)
  • Geschichte der deutschen Sozialdemokratie (fr)
  • Negative Integration und revolutionärer Attentismus. Die deutsche Sozialdemokratie am Vorabend des Ersten Weltkriegs (fr)
  • Kleine Geschichte der SPD 1848–2002 (fr)
  • Leipzig – Wiege der Deutschen Sozialdemokratie (fr)
  • Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung. Ein Überblick (fr)
  • Sozialismus und Arbeiterbewegung in Deutschland (fr)
  • Die Bürde der Macht. Die deutsche Sozialdemokratie 1918–1920 (fr)
  • Der Weg in die Katastrophe. Arbeiter und Arbeiterbewegung in der Weimarer Republik 1930–1933 (fr)
  • Burgfrieden und Klassenkampf. Die deutsche Sozialdemokratie im Ersten Weltkrieg (fr)
  • Von der Revolution zur Stabilisierung. Arbeiter und Arbeiterbewegung in der Weimarer Republik 1918 bis 1924. (fr)
  • Arbeiterbewegung. Sozialer Protest und kollektive Interessenvertretung bis 1914 (fr)
  • Sozialdemokratie zwischen Protestbewegung und Regierungspartei 1848–1983 (fr)
  • Vorwärts und nicht vergessen. Vom verfolgten Geheimbund zur Kanzlerpartei : Wege und Irrwege der deutschen Sozialdemokratie (fr)
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  • L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres (fr)
  • L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations socialistes utopiques à l'étranger. La révolution de mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique. Par la suite, le 23 mai 1863, est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) en 1869. Les deux tendances s'opposent entre autres (fr)
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