L'histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance couvre la période allant du Ve siècle av. J.-C. aux années 1600. Sous l'Antiquité, le territoire qui sera plus tard la France et que les Anciens appellent la Gaule voit se former sur ses côtes deux expériences de puissances navales : celle de Massalia, venue de Grèce vers 600 av. J.-C. et celle, plus endogène, des Vénètes sur la côte atlantique. Expériences d’autant plus intéressantes que la Gaule, dès cette époque, se définit surtout par sa richesse agricole et que le littoral, parcouru de courants et vents difficiles, manquant d’abris en eaux profondes, est loin d’être favorable à la navigation. Ces deux thalassocraties, néanmoins, sont réduites par Jules César au Ier siècle av. J.-C., lorsque la Gaule est conquise et que

Property Value
dbo:abstract
  • L'histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance couvre la période allant du Ve siècle av. J.-C. aux années 1600. Sous l'Antiquité, le territoire qui sera plus tard la France et que les Anciens appellent la Gaule voit se former sur ses côtes deux expériences de puissances navales : celle de Massalia, venue de Grèce vers 600 av. J.-C. et celle, plus endogène, des Vénètes sur la côte atlantique. Expériences d’autant plus intéressantes que la Gaule, dès cette époque, se définit surtout par sa richesse agricole et que le littoral, parcouru de courants et vents difficiles, manquant d’abris en eaux profondes, est loin d’être favorable à la navigation. Ces deux thalassocraties, néanmoins, sont réduites par Jules César au Ier siècle av. J.-C., lorsque la Gaule est conquise et que la Méditerranée, pacifiée, devient un lac romain pour cinq cents ans. Avec la disparition de l’Empire romain et l’apparition de l’islam la Méditerranée redevient un espace de confrontation. Cette confrontation lance, pour la première fois de leur histoire, ceux que l’on appelle encore les « Francs » de l’autre côté de la Méditerranée avec les croisades, régulièrement menées par mer aux XIIe et XIIIe siècles. Cette expérience permet à la jeune monarchie capétienne de fonder son premier port sur les côtes méditerranéennes à Aigues-Mortes et de louer, puis faire construire ses premiers navires. L’expérience des croisades, cependant, est sans lendemain car ce sont surtout les villes italiennes (Venise, Gênes) qui profitent des nouveaux courants d’échanges avec l'Orient et c’est l’Espagne qui domine militairement la Méditerranée occidentale à partir du XIIIe – XIVe siècle avec la conquête de la Sicile et de l’Italie du sud. Au Nord, les invasions normandes sont une des causes de la dislocation de l’Empire carolingien, mais elles donnent naissance à la première province maritime du royaume au Moyen Âge : la Normandie. Province riche et dynamique qui organise une invasion de l’Angleterre en 1066 et enjeu, aux XIIe et XIIIe siècles d’une longue lutte entre les Capétiens et les Plantagenêts. Ces luttes donnent même l’occasion à la couronne française de tenter une conquête de l’Angleterre en 1217. Les guerres en Flandre obligent les Capétiens à développer leur premier arsenal de marine en Normandie, au Clos aux galées, et la Guerre de Cent Ans, qui oppose la France et l’Angleterre aux XIVe et XVe siècles, est marquée par une intense activité navale. La mer, cependant, reste lointaine et plutôt marginale pour les rois de France, malgré l’intégration progressive de la côte atlantique et méditerranéenne à leur autorité. Au début du XVe siècle, le Portugal contourne l’Afrique et arrive en Inde. L’Espagne, en 1492, touche l’espace caraïbe puis se lance à la conquête du « Nouveau Monde ». Les rois de France préfèrent se lancer à la conquête de l’Italie avant de débuter au XVIe siècle leur longue confrontation continentale contre les Habsbourg d’Espagne et d’Autriche. Des pêcheurs, des navigateurs et des commerçants français sont pourtant présents sur les côtes de Terre-Neuve ou du Brésil, mais cela reste des entreprises individuelles peu ou pas soutenues par l’État, malgré la tentative de François Ier – le plus « naval » des rois de France de cette époque – de rattraper le retard. Les conflits avec l’Espagne et l’Angleterre au XVIe siècle donnent pourtant lieu à de nombreuses confrontations navales, mais les rois de France se contentent de former des flottes de guerres provisoires qui sont dissoutes après la paix (ou après une trêve) et s’en remettent volontiers à la course, qui ne leur coûte rien, mais n’apporte rien non plus de solide sur le plan politique (et territorial). Pour qu’il y ait réellement une marine française il faudrait qu’elle soit permanente, ce qu’elle n’est pas. Il n’y a donc qu’une « marine quasar » qui fonctionne par pulsation brutale et qui disparait presque aussi vite que ce qu’elle est apparue même si elle est parfois capable de fournir de grosses concentrations en navires et en hommes. Alors que l’Espagne, géant naval du XVIe siècle, est pourvue d’une solide marine et d’une tout aussi solide administration navale, alors que l’Angleterre se dote, au milieu du siècle, des bases de ce qui sera plus tard la Royal Navy, les rois de France, tout à leurs tropismes continentaux et à leurs problèmes intérieurs, ne franchissent pas cette étape. La charge d’Amiral de France est d’abord et avant tout un enjeu des luttes d'influences autour du roi et avec les guerres de religions, à partir des années 1560, les amiraux combattent essentiellement à terre. Les Protestants créent même une Amirauté rebelle. Pourtant, l’apport huguenot est important sur le plan naval car les régions littorales les plus touchées par la Réforme (la Normandie, l'Aunis, le Poitou, la Saintonge) font preuve d’un réel dynamisme. La plupart des marins normands sont protestants et La Rochelle s’affirme comme une grande cité maritime, quasi indépendante à la fin du XVIe siècle, mais cela accentue encore les affrontements avec l’autorité royale. À l’avènement d’Henri IV, le littoral français est dans l’ensemble à l’abandon et le roi n’a qu’un seul bâtiment de guerre alors qu’au même moment l’Angleterre résiste à l’Invincible Armada. C'est au siècle suivant, avec Richelieu et Colbert, que la France se dotera d'une marine permanente, avec l'administration, les arsenaux et les budgets adéquats. (fr)
  • L'histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance couvre la période allant du Ve siècle av. J.-C. aux années 1600. Sous l'Antiquité, le territoire qui sera plus tard la France et que les Anciens appellent la Gaule voit se former sur ses côtes deux expériences de puissances navales : celle de Massalia, venue de Grèce vers 600 av. J.-C. et celle, plus endogène, des Vénètes sur la côte atlantique. Expériences d’autant plus intéressantes que la Gaule, dès cette époque, se définit surtout par sa richesse agricole et que le littoral, parcouru de courants et vents difficiles, manquant d’abris en eaux profondes, est loin d’être favorable à la navigation. Ces deux thalassocraties, néanmoins, sont réduites par Jules César au Ier siècle av. J.-C., lorsque la Gaule est conquise et que la Méditerranée, pacifiée, devient un lac romain pour cinq cents ans. Avec la disparition de l’Empire romain et l’apparition de l’islam la Méditerranée redevient un espace de confrontation. Cette confrontation lance, pour la première fois de leur histoire, ceux que l’on appelle encore les « Francs » de l’autre côté de la Méditerranée avec les croisades, régulièrement menées par mer aux XIIe et XIIIe siècles. Cette expérience permet à la jeune monarchie capétienne de fonder son premier port sur les côtes méditerranéennes à Aigues-Mortes et de louer, puis faire construire ses premiers navires. L’expérience des croisades, cependant, est sans lendemain car ce sont surtout les villes italiennes (Venise, Gênes) qui profitent des nouveaux courants d’échanges avec l'Orient et c’est l’Espagne qui domine militairement la Méditerranée occidentale à partir du XIIIe – XIVe siècle avec la conquête de la Sicile et de l’Italie du sud. Au Nord, les invasions normandes sont une des causes de la dislocation de l’Empire carolingien, mais elles donnent naissance à la première province maritime du royaume au Moyen Âge : la Normandie. Province riche et dynamique qui organise une invasion de l’Angleterre en 1066 et enjeu, aux XIIe et XIIIe siècles d’une longue lutte entre les Capétiens et les Plantagenêts. Ces luttes donnent même l’occasion à la couronne française de tenter une conquête de l’Angleterre en 1217. Les guerres en Flandre obligent les Capétiens à développer leur premier arsenal de marine en Normandie, au Clos aux galées, et la Guerre de Cent Ans, qui oppose la France et l’Angleterre aux XIVe et XVe siècles, est marquée par une intense activité navale. La mer, cependant, reste lointaine et plutôt marginale pour les rois de France, malgré l’intégration progressive de la côte atlantique et méditerranéenne à leur autorité. Au début du XVe siècle, le Portugal contourne l’Afrique et arrive en Inde. L’Espagne, en 1492, touche l’espace caraïbe puis se lance à la conquête du « Nouveau Monde ». Les rois de France préfèrent se lancer à la conquête de l’Italie avant de débuter au XVIe siècle leur longue confrontation continentale contre les Habsbourg d’Espagne et d’Autriche. Des pêcheurs, des navigateurs et des commerçants français sont pourtant présents sur les côtes de Terre-Neuve ou du Brésil, mais cela reste des entreprises individuelles peu ou pas soutenues par l’État, malgré la tentative de François Ier – le plus « naval » des rois de France de cette époque – de rattraper le retard. Les conflits avec l’Espagne et l’Angleterre au XVIe siècle donnent pourtant lieu à de nombreuses confrontations navales, mais les rois de France se contentent de former des flottes de guerres provisoires qui sont dissoutes après la paix (ou après une trêve) et s’en remettent volontiers à la course, qui ne leur coûte rien, mais n’apporte rien non plus de solide sur le plan politique (et territorial). Pour qu’il y ait réellement une marine française il faudrait qu’elle soit permanente, ce qu’elle n’est pas. Il n’y a donc qu’une « marine quasar » qui fonctionne par pulsation brutale et qui disparait presque aussi vite que ce qu’elle est apparue même si elle est parfois capable de fournir de grosses concentrations en navires et en hommes. Alors que l’Espagne, géant naval du XVIe siècle, est pourvue d’une solide marine et d’une tout aussi solide administration navale, alors que l’Angleterre se dote, au milieu du siècle, des bases de ce qui sera plus tard la Royal Navy, les rois de France, tout à leurs tropismes continentaux et à leurs problèmes intérieurs, ne franchissent pas cette étape. La charge d’Amiral de France est d’abord et avant tout un enjeu des luttes d'influences autour du roi et avec les guerres de religions, à partir des années 1560, les amiraux combattent essentiellement à terre. Les Protestants créent même une Amirauté rebelle. Pourtant, l’apport huguenot est important sur le plan naval car les régions littorales les plus touchées par la Réforme (la Normandie, l'Aunis, le Poitou, la Saintonge) font preuve d’un réel dynamisme. La plupart des marins normands sont protestants et La Rochelle s’affirme comme une grande cité maritime, quasi indépendante à la fin du XVIe siècle, mais cela accentue encore les affrontements avec l’autorité royale. À l’avènement d’Henri IV, le littoral français est dans l’ensemble à l’abandon et le roi n’a qu’un seul bâtiment de guerre alors qu’au même moment l’Angleterre résiste à l’Invincible Armada. C'est au siècle suivant, avec Richelieu et Colbert, que la France se dotera d'une marine permanente, avec l'administration, les arsenaux et les budgets adéquats. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 7290519 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 134188 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 187783486 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:année
  • 1899 (xsd:integer)
  • 1900 (xsd:integer)
  • 1906 (xsd:integer)
  • 1910 (xsd:integer)
  • 1992 (xsd:integer)
  • 1995 (xsd:integer)
  • 1997 (xsd:integer)
  • 2002 (xsd:integer)
  • 2004 (xsd:integer)
  • 2011 (xsd:integer)
  • 2015 (xsd:integer)
  • 2016 (xsd:integer)
prop-fr:collection
  • Histoire maritime (fr)
  • Bouquins (fr)
  • Regards sur l'histoire (fr)
  • Kronos (fr)
  • Inédit Histoire (fr)
  • Histoire maritime (fr)
  • Bouquins (fr)
  • Regards sur l'histoire (fr)
  • Kronos (fr)
  • Inédit Histoire (fr)
prop-fr:directeur
  • oui (fr)
  • Martine Acerra (fr)
  • Guy Martinière (fr)
  • oui (fr)
  • Martine Acerra (fr)
  • Guy Martinière (fr)
prop-fr:fr
  • Croisade de Barbarie (fr)
  • Croisade de Barbarie (fr)
prop-fr:isbn
  • 2 (xsd:integer)
  • 978 (xsd:integer)
  • 9782763780610 (xsd:decimal)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • fr (fr)
  • en (fr)
  • fr (fr)
prop-fr:lienAuteur
  • Rémi Monaque (fr)
  • Charles Bourel de La Roncière (fr)
  • Rémi Monaque (fr)
  • Charles Bourel de La Roncière (fr)
prop-fr:lieu
  • Paris (fr)
  • Rennes (fr)
  • Laval, Canada (fr)
  • Paris (fr)
  • Rennes (fr)
  • Laval, Canada (fr)
prop-fr:lireEnLigne
prop-fr:nom
  • Dupont (fr)
  • Vergé-Franceschi (fr)
  • Acerra (fr)
  • Martinière (fr)
  • Monaque (fr)
  • Taillemite (fr)
  • La Roncière (fr)
  • Le Moing (fr)
  • Mollat du Jourdin (fr)
  • Zysberg (fr)
  • Castex (fr)
  • Emmanuel Boulard, Alain Popieul (fr)
  • Dupont (fr)
  • Vergé-Franceschi (fr)
  • Acerra (fr)
  • Martinière (fr)
  • Monaque (fr)
  • Taillemite (fr)
  • La Roncière (fr)
  • Le Moing (fr)
  • Mollat du Jourdin (fr)
  • Zysberg (fr)
  • Castex (fr)
  • Emmanuel Boulard, Alain Popieul (fr)
prop-fr:numéroDansCollection
  • H 164 (fr)
  • H 164 (fr)
prop-fr:pagesTotales
  • 256 (xsd:integer)
  • 277 (xsd:integer)
  • 298 (xsd:integer)
  • 392 (xsd:integer)
  • 526 (xsd:integer)
  • 560 (xsd:integer)
  • 588 (xsd:integer)
  • 619 (xsd:integer)
  • 664 (xsd:integer)
  • 782 (xsd:integer)
  • 1508 (xsd:integer)
prop-fr:prénom
  • Maurice (fr)
  • André (fr)
  • Charles (fr)
  • Michel (fr)
  • Guy (fr)
  • Jean-Claude (fr)
  • Étienne (fr)
  • Martine (fr)
  • Rémi (fr)
  • Maurice (fr)
  • André (fr)
  • Charles (fr)
  • Michel (fr)
  • Guy (fr)
  • Jean-Claude (fr)
  • Étienne (fr)
  • Martine (fr)
  • Rémi (fr)
prop-fr:présentationEnLigne
prop-fr:sousTitre
  • 1680 (xsd:integer)
  • --10-04
  • La Guerre de Cent Ans (fr)
  • du Moyen Âge à la guerre du Golfe (fr)
  • Les origines (fr)
  • En quête d’un empire colonial, Richelieu (fr)
  • Les Guerres d’Italie (fr)
prop-fr:texte
  • expédition en Barbarie (fr)
  • expédition en Barbarie (fr)
prop-fr:titre
  • Histoire de la Marine française (fr)
  • Une histoire de la marine de guerre française (fr)
  • Dictionnaire d'histoire maritime (fr)
  • Les Guerres navales françaises (fr)
  • Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises (fr)
  • Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire (fr)
  • L’essor des marines de guerre européennes (fr)
  • Coligny, les protestants et la mer (fr)
  • Le grand livre de la Marine. Histoire de la Marine française des origines à nos jours (fr)
  • La guerre de Cent Ans vue par ceux qui l’ont vécue (fr)
  • Histoire de la Marine française (fr)
  • Une histoire de la marine de guerre française (fr)
  • Dictionnaire d'histoire maritime (fr)
  • Les Guerres navales françaises (fr)
  • Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises (fr)
  • Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire (fr)
  • L’essor des marines de guerre européennes (fr)
  • Coligny, les protestants et la mer (fr)
  • Le grand livre de la Marine. Histoire de la Marine française des origines à nos jours (fr)
  • La guerre de Cent Ans vue par ceux qui l’ont vécue (fr)
prop-fr:tome
  • 1 (xsd:integer)
  • 2 (xsd:integer)
  • 3 (xsd:integer)
  • 4 (xsd:integer)
prop-fr:trad
  • Barbarie Crusade (fr)
  • Barbarie Crusade (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
  • Plon (fr)
  • Marines Éditions (fr)
  • éditions Perrin (fr)
  • éditions Robert Laffont (fr)
  • Michel Lafon (fr)
  • SPM (fr)
  • Point Seuil (fr)
  • Presses de l'Université Paris-Sorbonne (fr)
  • Les Presses de l’Université de Laval (fr)
  • éditions SEDES (fr)
  • Plon (fr)
  • Marines Éditions (fr)
  • éditions Perrin (fr)
  • éditions Robert Laffont (fr)
  • Michel Lafon (fr)
  • SPM (fr)
  • Point Seuil (fr)
  • Presses de l'Université Paris-Sorbonne (fr)
  • Les Presses de l’Université de Laval (fr)
  • éditions SEDES (fr)
dct:subject
rdfs:comment
  • L'histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance couvre la période allant du Ve siècle av. J.-C. aux années 1600. Sous l'Antiquité, le territoire qui sera plus tard la France et que les Anciens appellent la Gaule voit se former sur ses côtes deux expériences de puissances navales : celle de Massalia, venue de Grèce vers 600 av. J.-C. et celle, plus endogène, des Vénètes sur la côte atlantique. Expériences d’autant plus intéressantes que la Gaule, dès cette époque, se définit surtout par sa richesse agricole et que le littoral, parcouru de courants et vents difficiles, manquant d’abris en eaux profondes, est loin d’être favorable à la navigation. Ces deux thalassocraties, néanmoins, sont réduites par Jules César au Ier siècle av. J.-C., lorsque la Gaule est conquise et que (fr)
  • L'histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance couvre la période allant du Ve siècle av. J.-C. aux années 1600. Sous l'Antiquité, le territoire qui sera plus tard la France et que les Anciens appellent la Gaule voit se former sur ses côtes deux expériences de puissances navales : celle de Massalia, venue de Grèce vers 600 av. J.-C. et celle, plus endogène, des Vénètes sur la côte atlantique. Expériences d’autant plus intéressantes que la Gaule, dès cette époque, se définit surtout par sa richesse agricole et que le littoral, parcouru de courants et vents difficiles, manquant d’abris en eaux profondes, est loin d’être favorable à la navigation. Ces deux thalassocraties, néanmoins, sont réduites par Jules César au Ier siècle av. J.-C., lorsque la Gaule est conquise et que (fr)
rdfs:label
  • Histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance (fr)
  • Histoire de la marine française de l'Antiquité à la Renaissance (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:homepage
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of