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- La guerre de 2020 au Haut-Karabagh, aussi appelée seconde guerre du Haut-Karabagh, opération Poing d'acier, ou guerre des 44 jours est une guerre opposant la République autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelée Artsakh —, soutenue par l'Arménie à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l'Azerbaïdjan en 1991. Après plusieurs mois de montée des tensions ponctuées d'escarmouches le long de la frontière, l'Azerbaïdjan déclenche le 27 septembre 2020 plusieurs assauts terrestres d'envergure contre le Haut-Karabagh, provoquant la mobilisation générale et l'instauration de la loi martiale dans ces pays. Après treize jours de combat, le 10 octobre, une médiation russe permet aux deux parties de s'entendre sur un cessez-le-feu et une reprise des négociations. Les hostilités reprennent cependant peu après. Le 18 octobre, grâce à une médiation du groupe de Minsk, un second essai pour une mise en place du cessez-le-feu est lancé, sans succès. Un troisième cessez-le-feu humanitaire, négocié par les États-Unis et débutant le 26 octobre, échoue également. Le 9 novembre, après la prise de Chouchi par l'armée azerbaidjanaise, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian accepte de signer un accord de fin des hostilités sous l'égide de la Russie qui entre en vigueur le 10 novembre, celui-ci étant qualifié de « capitulation » par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Selon l'accord, l'Azerbaïdjan garde les territoires reconquis, et à terme récupère la totalité des sept districts entourant le Haut-Karabagh d'où les forces arméniennes doivent se retirer complètement. Les Arméniens gardent un droit de passage au niveau du corridor de Latchin qui est sous le contrôle des forces de paix russes. L'accord prévoit également le rétablissement des voies de communication internationales entre l'Azerbaïdjan et son exclave du Nakhitchevan, à travers le territoire arménien. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région pour cinq ans renouvelables et la création d'un centre d'observation russo-turc afin de contrôler le cessez-le-feu. Le statut politique du Haut-Karabagh, qui a perdu un tiers de son territoire, reste néanmoins à déterminer. La signature de cet accord entraîne plusieurs manifestations en Arménie, réclamant la démission du Premier ministre Nikol Pachinian. À la suite d'une crise politique ayant duré plusieurs mois, celui-ci reste en poste après sa victoire aux élections législatives anticipées de 2021. (fr)
- La guerre de 2020 au Haut-Karabagh, aussi appelée seconde guerre du Haut-Karabagh, opération Poing d'acier, ou guerre des 44 jours est une guerre opposant la République autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelée Artsakh —, soutenue par l'Arménie à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l'Azerbaïdjan en 1991. Après plusieurs mois de montée des tensions ponctuées d'escarmouches le long de la frontière, l'Azerbaïdjan déclenche le 27 septembre 2020 plusieurs assauts terrestres d'envergure contre le Haut-Karabagh, provoquant la mobilisation générale et l'instauration de la loi martiale dans ces pays. Après treize jours de combat, le 10 octobre, une médiation russe permet aux deux parties de s'entendre sur un cessez-le-feu et une reprise des négociations. Les hostilités reprennent cependant peu après. Le 18 octobre, grâce à une médiation du groupe de Minsk, un second essai pour une mise en place du cessez-le-feu est lancé, sans succès. Un troisième cessez-le-feu humanitaire, négocié par les États-Unis et débutant le 26 octobre, échoue également. Le 9 novembre, après la prise de Chouchi par l'armée azerbaidjanaise, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian accepte de signer un accord de fin des hostilités sous l'égide de la Russie qui entre en vigueur le 10 novembre, celui-ci étant qualifié de « capitulation » par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Selon l'accord, l'Azerbaïdjan garde les territoires reconquis, et à terme récupère la totalité des sept districts entourant le Haut-Karabagh d'où les forces arméniennes doivent se retirer complètement. Les Arméniens gardent un droit de passage au niveau du corridor de Latchin qui est sous le contrôle des forces de paix russes. L'accord prévoit également le rétablissement des voies de communication internationales entre l'Azerbaïdjan et son exclave du Nakhitchevan, à travers le territoire arménien. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région pour cinq ans renouvelables et la création d'un centre d'observation russo-turc afin de contrôler le cessez-le-feu. Le statut politique du Haut-Karabagh, qui a perdu un tiers de son territoire, reste néanmoins à déterminer. La signature de cet accord entraîne plusieurs manifestations en Arménie, réclamant la démission du Premier ministre Nikol Pachinian. À la suite d'une crise politique ayant duré plusieurs mois, celui-ci reste en poste après sa victoire aux élections législatives anticipées de 2021. (fr)
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- La guerre de 2020 au Haut-Karabagh, aussi appelée seconde guerre du Haut-Karabagh, opération Poing d'acier, ou guerre des 44 jours est une guerre opposant la République autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelée Artsakh —, soutenue par l'Arménie à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l'Azerbaïdjan en 1991. (fr)
- La guerre de 2020 au Haut-Karabagh, aussi appelée seconde guerre du Haut-Karabagh, opération Poing d'acier, ou guerre des 44 jours est une guerre opposant la République autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelée Artsakh —, soutenue par l'Arménie à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l'Azerbaïdjan en 1991. (fr)
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