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- Félix Milliet, né le 19 juillet 1811 à Valence et mort le 22 octobre 1888 dans le 5e arrondissement de Paris, est un officier puis militant républicain, poète et chansonnier français. Il milite aux côtés de son épouse Louise Milliet, née le 28 janvier 1822 au Mans et morte le 10 juillet 1893 dans le 5e arrondissement de Paris. Orphelin originaire de la Drôme, Félix Milliet développe ses idées républicaines dès la révolution de Juillet en 1830. Il suit une carrière militaire, qui le conduit dans le Maine, et s'exerce à l'art de la poésie. Là, il fait la connaissance de Louise de Tucé, une adolescente originaire d'une famille noble et aisée. Ils se marient et emménagent au Mans. C'est au Mans que la carrière politique de Félix Milliet connaît son apogée. Il côtoie d'importants républicains de la ville, comme Auguste Savardan, Marie Pape-Carpantier ou Jacques François Barbier. Après avoir quitté l'armée, il se fait connaître par ses chansons engagées qu'il publie dans des journaux régulièrement interdits, par la monarchie de Juillet puis par le régime républicain de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se qualifie de socialiste, même s'il est en pratique très modéré, et partage les idées anticléricales et fouriéristes de ses amis. Il soutient l'insurrection parisienne des journées de Juin en 1848 puis se présente aux élections législatives l'année suivante parmi les candidats de la Montagne. Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il est impliqué dans une affaire de tentative d'insurrection dans la région mancelle et condamné à l'exil à Nice au début de l'année 1852. Il se réfugie à Genève, rapatrie sa famille auprès de lui et poursuit son engagement. Ainsi, il continue d'écrire et de publier des chansons, jusqu'à ce que l'une d'entre elles, Chansonnier impérial pour l'an de grâce 1853, le fasse condamner de nouveau à l'exil, cette fois-ci pour Londres. Félix Milliet se réfugie en Savoie, alors rattachée au royaume de Sardaigne. Il cesse ses publications politiques et se consacre à la peinture et à sa famille. Toujours fouriériste, il envisage de rejoindre le projet phalanstérien de La Réunion au Texas, avant que le projet ne périclite ; il voit en ces petites communautés la possibilité d'une « harmonie mondiale » utopique. Il ne revient en France qu'en 1866, soit sept ans après la loi d'amnistie des condamnés politiques et quatorze ans après le début de son exil. Il passe les vingt dernières années de sa vie retraité à Paris, puis à La Colonie, un phalanstère situé à Condé-sur-Vesgre (Seine-et-Oise). Sa femme Louise Milliet participe activement à l'organisation de la communauté, mais lui n'est que peu actif. Il meurt en 1888. Il doit sa notoriété en partie à son fils Paul Milliet, qui retrace sa vie dans une biographie familiale parue au sein des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy en 1910. (fr)
- Félix Milliet, né le 19 juillet 1811 à Valence et mort le 22 octobre 1888 dans le 5e arrondissement de Paris, est un officier puis militant républicain, poète et chansonnier français. Il milite aux côtés de son épouse Louise Milliet, née le 28 janvier 1822 au Mans et morte le 10 juillet 1893 dans le 5e arrondissement de Paris. Orphelin originaire de la Drôme, Félix Milliet développe ses idées républicaines dès la révolution de Juillet en 1830. Il suit une carrière militaire, qui le conduit dans le Maine, et s'exerce à l'art de la poésie. Là, il fait la connaissance de Louise de Tucé, une adolescente originaire d'une famille noble et aisée. Ils se marient et emménagent au Mans. C'est au Mans que la carrière politique de Félix Milliet connaît son apogée. Il côtoie d'importants républicains de la ville, comme Auguste Savardan, Marie Pape-Carpantier ou Jacques François Barbier. Après avoir quitté l'armée, il se fait connaître par ses chansons engagées qu'il publie dans des journaux régulièrement interdits, par la monarchie de Juillet puis par le régime républicain de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se qualifie de socialiste, même s'il est en pratique très modéré, et partage les idées anticléricales et fouriéristes de ses amis. Il soutient l'insurrection parisienne des journées de Juin en 1848 puis se présente aux élections législatives l'année suivante parmi les candidats de la Montagne. Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il est impliqué dans une affaire de tentative d'insurrection dans la région mancelle et condamné à l'exil à Nice au début de l'année 1852. Il se réfugie à Genève, rapatrie sa famille auprès de lui et poursuit son engagement. Ainsi, il continue d'écrire et de publier des chansons, jusqu'à ce que l'une d'entre elles, Chansonnier impérial pour l'an de grâce 1853, le fasse condamner de nouveau à l'exil, cette fois-ci pour Londres. Félix Milliet se réfugie en Savoie, alors rattachée au royaume de Sardaigne. Il cesse ses publications politiques et se consacre à la peinture et à sa famille. Toujours fouriériste, il envisage de rejoindre le projet phalanstérien de La Réunion au Texas, avant que le projet ne périclite ; il voit en ces petites communautés la possibilité d'une « harmonie mondiale » utopique. Il ne revient en France qu'en 1866, soit sept ans après la loi d'amnistie des condamnés politiques et quatorze ans après le début de son exil. Il passe les vingt dernières années de sa vie retraité à Paris, puis à La Colonie, un phalanstère situé à Condé-sur-Vesgre (Seine-et-Oise). Sa femme Louise Milliet participe activement à l'organisation de la communauté, mais lui n'est que peu actif. Il meurt en 1888. Il doit sa notoriété en partie à son fils Paul Milliet, qui retrace sa vie dans une biographie familiale parue au sein des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy en 1910. (fr)
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- Jean Joseph Félix Milliet (en)
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- Portrait photographique de Marie Pape-Carpantier. (fr)
- Portrait photographique de Jacques François Barbier. (fr)
- Portrait photographique de Julien Chassevant, âgé et portant une longe barbe blanche. (fr)
- Buste dessiné de Félix Milliet. Il est en costume avec un ruban sur les cheveux. Il a la peau blanche, une bonne moustache et des cheveux courts. (fr)
- Portrait photographique de Marie Pape-Carpantier. (fr)
- Portrait photographique de Jacques François Barbier. (fr)
- Portrait photographique de Julien Chassevant, âgé et portant une longe barbe blanche. (fr)
- Buste dessiné de Félix Milliet. Il est en costume avec un ruban sur les cheveux. Il a la peau blanche, une bonne moustache et des cheveux courts. (fr)
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- Jean-Daniel Candaux et Bernard Lesclaze (fr)
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- La petite littéraire (fr)
- La petite littéraire (fr)
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- En treize chapitres répartis sur treize numéros. Lire sur Gallica ou l'Internet Archive . (fr)
- Un volume manuscrit. (fr)
- Traduction depuis l'italien de Il trionfo d'amore écrit par Giuseppe Giacosa. (fr)
- En treize chapitres répartis sur treize numéros. Lire sur Gallica ou l'Internet Archive . (fr)
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- Traduction depuis l'italien de Il trionfo d'amore écrit par Giuseppe Giacosa. (fr)
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- publié de 1910 à 1911 (fr)
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- Marie Pape-Carpantier, Jacques François Barbier et Julien Chassevant, trois proches amis des Milliet. (fr)
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- Marie Pape-Carpantier in Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet.png (fr)
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- Le Mans (fr)
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- Napoléon Gallois (fr)
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- Années 1830 aux années 1860 (fr)
- Années 1830 aux années 1860 (fr)
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- Une ambulancière de la Commune, 1871 (fr)
- Légende dramatique en deux actes, en vers (fr)
- Une ambulancière de la Commune, 1871 (fr)
- Légende dramatique en deux actes, en vers (fr)
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| prop-fr:texte
|
- Hélas ! en vain les pauvres prolétaires
D'un joug fatal voudraient se dégager,
Le capital les étreint dans ses serres !
Chantez encore, ô Béranger.
La guerre sainte en Europe s'apprête ;
La liberté recrute ses soldats.
Partout l'esclave a relevé la tête
Et devant lui tremblent les potentats.
Contre les Rois, au signal de la France,
Voyez, voyez nos frères s'insurger !
Sonnez pour eux l'heure de délivrance,
Chantez encore, ô Béranger. (fr)
- Nous sommes faits pour vivre ensemble,
L'harmonie est l'état normal ;
Allons qu'un seul lien rassemble
Travail, talent et capital.
Qu'à l'œuvre désormais commune
Chacun apporte avec ardeur
L'un ses bras, l'autre sa fortune,
L'autre son génie et son cœur. (fr)
- Hélas ! en vain les pauvres prolétaires
D'un joug fatal voudraient se dégager,
Le capital les étreint dans ses serres !
Chantez encore, ô Béranger.
La guerre sainte en Europe s'apprête ;
La liberté recrute ses soldats.
Partout l'esclave a relevé la tête
Et devant lui tremblent les potentats.
Contre les Rois, au signal de la France,
Voyez, voyez nos frères s'insurger !
Sonnez pour eux l'heure de délivrance,
Chantez encore, ô Béranger. (fr)
- Nous sommes faits pour vivre ensemble,
L'harmonie est l'état normal ;
Allons qu'un seul lien rassemble
Travail, talent et capital.
Qu'à l'œuvre désormais commune
Chacun apporte avec ardeur
L'un ses bras, l'autre sa fortune,
L'autre son génie et son cœur. (fr)
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| prop-fr:titre
|
- Roman d'amour (fr)
- Scènes enfantines pour chant et piano (fr)
- Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet (fr)
- Paul Milliet : Une famille de républicains fouriéristes (fr)
- C'est la nuit surtout que le combat devient furieux (fr)
- Les Milliet, une famille de républicains fouriéristes (fr)
- La Tempête (fr)
- Chansons (fr)
- Almanzor et Zuleïma (fr)
- Chansonnier impérial pour l'an de grâce 1853 (fr)
- Chansons de Félix Milliet (fr)
- Chansons politiques (fr)
- Fol Amour (fr)
- La propagande républicaine à Genève (fr)
- Laure d'Arona (fr)
- Le Geôlier de soi-même (fr)
- Le Morisque (fr)
- Le Triomphe d'amour (fr)
- Marchons en frères (fr)
- Rimes intimes (fr)
- Sigismond ou la vie est un songe (fr)
- Son retour (fr)
- Vers et chansons (fr)
- Roman d'amour (fr)
- Scènes enfantines pour chant et piano (fr)
- Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet (fr)
- Paul Milliet : Une famille de républicains fouriéristes (fr)
- C'est la nuit surtout que le combat devient furieux (fr)
- Les Milliet, une famille de républicains fouriéristes (fr)
- La Tempête (fr)
- Chansons (fr)
- Almanzor et Zuleïma (fr)
- Chansonnier impérial pour l'an de grâce 1853 (fr)
- Chansons de Félix Milliet (fr)
- Chansons politiques (fr)
- Fol Amour (fr)
- La propagande républicaine à Genève (fr)
- Laure d'Arona (fr)
- Le Geôlier de soi-même (fr)
- Le Morisque (fr)
- Le Triomphe d'amour (fr)
- Marchons en frères (fr)
- Rimes intimes (fr)
- Sigismond ou la vie est un songe (fr)
- Son retour (fr)
- Vers et chansons (fr)
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- Cahiers de la Quinzaine (fr)
- Auteur:Félix Milliet (fr)
- Cahiers de la Quinzaine (fr)
- Auteur:Félix Milliet (fr)
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- dbpedia-fr:Libertalia_(éditions)
- J. Hammelle (fr)
- M. Giard et E. Brière (fr)
- Monnoyer (fr)
- chez Granger (fr)
- imprimerie de Moquet (fr)
- imprimerie et libraire E. Lebrault (fr)
- librairie de la Plume (fr)
- Propagande démocratique sociale, imprimerie de Schiller (fr)
- Librairie Droz et Société d'histoire et d'archéologie de Genève (fr)
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- Félix Milliet, né le 19 juillet 1811 à Valence et mort le 22 octobre 1888 dans le 5e arrondissement de Paris, est un officier puis militant républicain, poète et chansonnier français. Il milite aux côtés de son épouse Louise Milliet, née le 28 janvier 1822 au Mans et morte le 10 juillet 1893 dans le 5e arrondissement de Paris. (fr)
- Félix Milliet, né le 19 juillet 1811 à Valence et mort le 22 octobre 1888 dans le 5e arrondissement de Paris, est un officier puis militant républicain, poète et chansonnier français. Il milite aux côtés de son épouse Louise Milliet, née le 28 janvier 1822 au Mans et morte le 10 juillet 1893 dans le 5e arrondissement de Paris. (fr)
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