dbo:abstract
|
- Les finances de l'État islamique (EI) ont été observées par les membres de la coalition internationale. Depuis 2012, l'EI produit des rapports annuels donnant des informations chiffrées sur ses opérations, dans le but supposés d'encourager les donateurs potentiels. En 2014, la RAND Corporation a analysé les sources de financement de l'EI en étudiant des centaines de documents. Selon ces documents, entre 2005 et 2010, les dons extérieurs ne représentaient que 5% des budgets du fonctionnement du groupe, le reste étant prélevé en Irak. Au cours de cette période, les groupes de bases de l'EL devaient envoyer jusqu'à 20% des revenus générés par les enlèvements, le racket et les autres activités. Les commandants supérieurs redistribuaient alors les fonds aux cellules provinciales qui étaient en difficulté ou qui avaient besoin d'argent pour mener des attaques. Les archives montrent que l'État islamique d'Irak dépendait des membres de Mossoul pour obtenir de l'argent, que les dirigeants utilisaient pour fournir des fonds supplémentaires aux combattants en difficulté à Diyala, Salahuddin ou Bagdad . En 2014, les services secrets irakiens ont obtenu des informations, via un membre de l'EI, qui a révélé que l'organisation était en possession d'actifs d'une valeur de 2 milliards de dollars américains ce qui en faisait le groupe djihadiste le plus riche du monde. Environ les trois quarts de cette somme seraient issus de biens saisis après la prise de Mossoul par le groupe en juin 2014. Cette somme comprend jusqu'à 429 millions de dollars américains pillés à la banque centrale de Mossoul et une grande quantité de lingots d'or. Selon une étude réalisée en 2015 par le Groupe d'action financière, les cinq principales sources de revenus de l'EI sont, classées par ordre d'importance:
* le produit de l'occupation du territoire (y compris le contrôle des banques, des réserves de pétrole et de gaz, la fiscalité (incluant la zakat et la jizya), l'extorsion et le vol d'actifs économiques)
* kidnapping et rançon
* dons par ou via des organisations à but non lucratif
* soutien matériel fourni par des combattants étrangers
* collecte de fonds par le biais de réseaux de communication modernes Le Rewards for Justice (le programme antiterroriste du Diplomatic Security Service) du Département d'État des États-Unis offre 5 millions de dollars américains pour des informations conduisant à une interruption de la vente et / ou du commerce du pétrole et des antiquités par l'État islamique. (fr)
- Les finances de l'État islamique (EI) ont été observées par les membres de la coalition internationale. Depuis 2012, l'EI produit des rapports annuels donnant des informations chiffrées sur ses opérations, dans le but supposés d'encourager les donateurs potentiels. En 2014, la RAND Corporation a analysé les sources de financement de l'EI en étudiant des centaines de documents. Selon ces documents, entre 2005 et 2010, les dons extérieurs ne représentaient que 5% des budgets du fonctionnement du groupe, le reste étant prélevé en Irak. Au cours de cette période, les groupes de bases de l'EL devaient envoyer jusqu'à 20% des revenus générés par les enlèvements, le racket et les autres activités. Les commandants supérieurs redistribuaient alors les fonds aux cellules provinciales qui étaient en difficulté ou qui avaient besoin d'argent pour mener des attaques. Les archives montrent que l'État islamique d'Irak dépendait des membres de Mossoul pour obtenir de l'argent, que les dirigeants utilisaient pour fournir des fonds supplémentaires aux combattants en difficulté à Diyala, Salahuddin ou Bagdad . En 2014, les services secrets irakiens ont obtenu des informations, via un membre de l'EI, qui a révélé que l'organisation était en possession d'actifs d'une valeur de 2 milliards de dollars américains ce qui en faisait le groupe djihadiste le plus riche du monde. Environ les trois quarts de cette somme seraient issus de biens saisis après la prise de Mossoul par le groupe en juin 2014. Cette somme comprend jusqu'à 429 millions de dollars américains pillés à la banque centrale de Mossoul et une grande quantité de lingots d'or. Selon une étude réalisée en 2015 par le Groupe d'action financière, les cinq principales sources de revenus de l'EI sont, classées par ordre d'importance:
* le produit de l'occupation du territoire (y compris le contrôle des banques, des réserves de pétrole et de gaz, la fiscalité (incluant la zakat et la jizya), l'extorsion et le vol d'actifs économiques)
* kidnapping et rançon
* dons par ou via des organisations à but non lucratif
* soutien matériel fourni par des combattants étrangers
* collecte de fonds par le biais de réseaux de communication modernes Le Rewards for Justice (le programme antiterroriste du Diplomatic Security Service) du Département d'État des États-Unis offre 5 millions de dollars américains pour des informations conduisant à une interruption de la vente et / ou du commerce du pétrole et des antiquités par l'État islamique. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Les finances de l'État islamique (EI) ont été observées par les membres de la coalition internationale. Depuis 2012, l'EI produit des rapports annuels donnant des informations chiffrées sur ses opérations, dans le but supposés d'encourager les donateurs potentiels. Selon une étude réalisée en 2015 par le Groupe d'action financière, les cinq principales sources de revenus de l'EI sont, classées par ordre d'importance: (fr)
- Les finances de l'État islamique (EI) ont été observées par les membres de la coalition internationale. Depuis 2012, l'EI produit des rapports annuels donnant des informations chiffrées sur ses opérations, dans le but supposés d'encourager les donateurs potentiels. Selon une étude réalisée en 2015 par le Groupe d'action financière, les cinq principales sources de revenus de l'EI sont, classées par ordre d'importance: (fr)
|