Dans les camps de concentration nazis, l'extermination par le travail (de l'allemand Vernichtung durch Arbeit) était une méthode pour tuer les détenus par les travaux forcés. Dans le cadre de la Shoah, les travaux forcés correspondaient à deux objectifs : à la fois fournir une main-d'œuvre aux nazis et exterminer des prisonniers, qui auraient succombé par d'autres procédés. Cette pratique relève d'une ironie cruelle au regard de l'expression « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), qui figurait sur le portail d'entrée de nombreux camps de concentration. Ces travaux imposés étaient, à dessein, de nature à abattre les prisonniers. Les détenus travaillaient jusqu'à douze heures par jour, tout en recevant très peu de nourriture, de vêtements et de soins médicaux. En moyenne, un trava

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  • Dans les camps de concentration nazis, l'extermination par le travail (de l'allemand Vernichtung durch Arbeit) était une méthode pour tuer les détenus par les travaux forcés. Dans le cadre de la Shoah, les travaux forcés correspondaient à deux objectifs : à la fois fournir une main-d'œuvre aux nazis et exterminer des prisonniers, qui auraient succombé par d'autres procédés. Cette pratique relève d'une ironie cruelle au regard de l'expression « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), qui figurait sur le portail d'entrée de nombreux camps de concentration. Ces travaux imposés étaient, à dessein, de nature à abattre les prisonniers. Les détenus travaillaient jusqu'à douze heures par jour, tout en recevant très peu de nourriture, de vêtements et de soins médicaux. En moyenne, un travailleur succombait en quatre mois. Certains historiens, notamment Alexandre Soljenitsyne, considèrent que le système des goulags soviétiques relevait de l'extermination par le travail. Des auteurs ont également proposé un parallèle avec les laogai sous Mao Zedong. (fr)
  • Dans les camps de concentration nazis, l'extermination par le travail (de l'allemand Vernichtung durch Arbeit) était une méthode pour tuer les détenus par les travaux forcés. Dans le cadre de la Shoah, les travaux forcés correspondaient à deux objectifs : à la fois fournir une main-d'œuvre aux nazis et exterminer des prisonniers, qui auraient succombé par d'autres procédés. Cette pratique relève d'une ironie cruelle au regard de l'expression « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), qui figurait sur le portail d'entrée de nombreux camps de concentration. Ces travaux imposés étaient, à dessein, de nature à abattre les prisonniers. Les détenus travaillaient jusqu'à douze heures par jour, tout en recevant très peu de nourriture, de vêtements et de soins médicaux. En moyenne, un travailleur succombait en quatre mois. Certains historiens, notamment Alexandre Soljenitsyne, considèrent que le système des goulags soviétiques relevait de l'extermination par le travail. Des auteurs ont également proposé un parallèle avec les laogai sous Mao Zedong. (fr)
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  • Donald Bloxham (fr)
  • Eugen Kogon (fr)
  • Gerd Wysocki (fr)
  • Heinz Norden (fr)
  • Hermann Kaienburg (fr)
  • Nikolaus Wachsmann (fr)
  • various authors (fr)
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  • Michael Berenbaum, Abraham J Peck (fr)
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  • Jens-Christian Wagner (fr)
  • Jörg Echternkamp (fr)
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  • Annihilation through labor: The Killing of State Prisoners in the Third Reich (fr)
  • Arbeit für den Krieg (fr)
  • Vernichtung durch Arbeit. Der Fall Neuengamme (fr)
  • The Holocaust and History: The Known, the Unknown, the Disputed, and the Reexamined (fr)
  • Genocide on Trial: War Crimes Trials and the Formation of History and Memory (fr)
  • The Theory and Practice of Hell: The German Concentration Camps and the System Behind Them (fr)
  • Annihilation through labor: The Killing of State Prisoners in the Third Reich (fr)
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  • Dans les camps de concentration nazis, l'extermination par le travail (de l'allemand Vernichtung durch Arbeit) était une méthode pour tuer les détenus par les travaux forcés. Dans le cadre de la Shoah, les travaux forcés correspondaient à deux objectifs : à la fois fournir une main-d'œuvre aux nazis et exterminer des prisonniers, qui auraient succombé par d'autres procédés. Cette pratique relève d'une ironie cruelle au regard de l'expression « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), qui figurait sur le portail d'entrée de nombreux camps de concentration. Ces travaux imposés étaient, à dessein, de nature à abattre les prisonniers. Les détenus travaillaient jusqu'à douze heures par jour, tout en recevant très peu de nourriture, de vêtements et de soins médicaux. En moyenne, un trava (fr)
  • Dans les camps de concentration nazis, l'extermination par le travail (de l'allemand Vernichtung durch Arbeit) était une méthode pour tuer les détenus par les travaux forcés. Dans le cadre de la Shoah, les travaux forcés correspondaient à deux objectifs : à la fois fournir une main-d'œuvre aux nazis et exterminer des prisonniers, qui auraient succombé par d'autres procédés. Cette pratique relève d'une ironie cruelle au regard de l'expression « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre »), qui figurait sur le portail d'entrée de nombreux camps de concentration. Ces travaux imposés étaient, à dessein, de nature à abattre les prisonniers. Les détenus travaillaient jusqu'à douze heures par jour, tout en recevant très peu de nourriture, de vêtements et de soins médicaux. En moyenne, un trava (fr)
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  • Extermination par le travail (fr)
  • Extermination through labour (en)
  • Wyniszczenie przez pracę (pl)
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