Le destin commun est une notion définie dans l'accord de Nouméa concernant la Nouvelle-Calédonie, désignant l'objectif de construire, quel que soit l'avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique (indépendance ou maintien au sein de la République française), une « communauté de destin » pluriethnique. Ce principe repose sur la double légitimité reconnue d'une part à la population kanak (celle du premier occupant) et d'autre part aux autres communautés au titre de leur participation à la construction de la Nouvelle-Calédonie contemporaine, et vise à empêcher de voir ressurgir les tensions voire les violents affrontements qui ont marqué les années 1980.