La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. L'Acte final d'Helsinki de 1975 en est le point culminant, après lequel les relations se tendent à nouveau progressivement en raison de la persistance de la course aux armements et de nouvelles tensions Est-Ouest, en particulier dans le tiers-monde.

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  • La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. L'Acte final d'Helsinki de 1975 en est le point culminant, après lequel les relations se tendent à nouveau progressivement en raison de la persistance de la course aux armements et de nouvelles tensions Est-Ouest, en particulier dans le tiers-monde. L'usage du mot « détente » pour désigner de manière imagée et synthétique cette phase est devenu courant à partir du début des années 1960, en français mais aussi en anglais, souvent en combinaison avec sa définition usuelle de relâchement des tensions (en anglais "relaxation of tensions") . La notion de détente se substitue très largement à celle de coexistence pacifique, laquelle continue d'être utilisée principalement par les Soviétiques qui l'avaient formulée. Les périodes de rapprochement entre l'Est et l'Ouest sont également qualifiées du nom de dégel. Entre les deux blocs, il y eut plusieurs cycles de montée puis de relâchement des tensions. Les années 1953-1958, avec la disparition de Staline et l'émergence de Khrouchtchev, puis les années 1985-1989 avec l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev constituent ainsi d'autres phases de détente entre l'Est et l'Ouest. La « détente » des années 1963-1979 correspond au relâchement des tensions qui s'est instauré progressivement à partir de 1963, caractérisé par : * La tenue de fréquentes rencontres au sommet, partie visible du développement à grande échelle d'un dialogue diplomatique qui ne se limite pas aux États-Unis et à l'Union soviétique, mais implique fortement les États d'Europe de l'Ouest et de l'Est ainsi que la Chine, la négociation prenant le pas sur les face-à-face tendus des années précédentes, * La signature d'accords et de traités d'importance entre pays de l'Ouest et de l'Est, en matière de relations internationales et de limitation des armements, * Le développement des relations de toutes natures, économiques en premier lieu, mais aussi scientifiques, sportives, et culturelles. La détente trouve son origine dans la volonté partagée par les États-Unis, l'Union soviétique et leurs alliés respectifs de réduire les risques de guerre nucléaire, qui ont culminé avec la crise de Berlin et la crise de Cuba. Kennedy et Khrouchtchev ont conscience de ce que l'utilisation ne serait-ce que d'une fraction des armes nucléaires en leur possession signifierait une apocalypse sans précédent pouvant conduire à l'extinction de l'humanité. Ils tirent rapidement les leçons de ces crises dont l'épilogue montre que le dialogue entre les deux Grands est à la fois possible et nécessaire. Leurs successeurs vont en reprendre l'idée et lui donner un contenu davantage tangible en termes de vision du monde, de reconnaissance politique du statu quo issu de la Seconde Guerre mondiale, de modération de la course aux armements et d'échanges de toutes natures entre l'Est et l'Ouest. Mais la « détente » n'est pas la paix, car les motivations des dirigeants varient fonction de leurs propres intérêts et peuvent donc être très différentes d'un camp à l'autre : * Les dirigeants occidentaux sont, pour leur part, persuadés que le modèle économique soviétique recèle des faiblesses structurelles qui contribueront à terme à l'effondrement du communisme et à l'ouverture de ces immenses espaces à l'économie de marché. Leur vision stratégique à long terme, portée plus particulièrement par les dirigeants allemands et français partisans de la « détente », est que le rapprochement des responsables politiques, des économies et des hommes est porteur à terme d'une convergence des systèmes politiques et sociaux ou du moins d'un effacement des luttes idéologiques au profit d'une paix véritable. Dès lors la « détente » est un moyen d'accélérer cette évolution. Au-delà de ce souhait, les dirigeants occidentaux, notamment les Présidents américains et français, sont convaincus que les Soviétiques n'envisagent ni guerre nucléaire ni invasion de l'Europe de l'Ouest dans un avenir prévisible, mais estiment néanmoins nécessaire d'entretenir un haut niveau de capacités militaires pour démontrer leur cohésion et leur puissance économique et technologique. * Du côté soviétique et aux yeux des analystes communistes, la volonté de convergence des systèmes et d'effacement des luttes idéologiques des occidentaux revient à souhaiter que les capitalistes parviennent à faire cesser la lutte des classes et à stopper l'évolution historique de la société vers le socialisme et le communisme. Pour autant la guerre frontale avec l'Ouest n'est pas envisageable, mais les dirigeants soviétiques veulent à tout prix atteindre puis conserver la parité stratégique avec les États-Unis et maintiennent donc un haut niveau de dépenses militaires. Si les Soviétiques jouent le jeu de la « détente », c'est pour des raisons qui leur sont bien spécifiques, liées à la crise de leurs relations avec la Chine et à leur retard technologique et économique, lui-même lié à leur praxis politique. Celle-ci, à travers le pouvoir discrétionnaire de la police politique et du parti unique officiellement « organe dirigeant de l’État », et à travers une stricte planification de l'économie qui ne touchait pas seulement les orientations macro-économiques et le commerce international, mais aussi tous les aspects de la production, de la distribution et de la consommation, étouffait toute initiative, sanctionnait toute erreur (considérée comme un sabotage délibéré), considérait toute critique comme une opposition au socialisme et donnait la priorité à l'industrie lourde sur les besoins de la population (ce qui encourageait le développement d’une économie informelle, mais spéculative)…. Dans ces conditions, les trois secteurs primaire, secondaire et tertiaire éprouvaient ce que l'humour populaire nommait les « difficultés passagères permanentes » qui, certaines années, rend nécessaire l'importation de céréales des États-Unis, et impose de trouver en Allemagne de l'Ouest ou en France des technologies ou des produits industriels que les pays communistes ne maîtrisent pas ou ne parviennent pas à produire. Ainsi, la « détente » ne signifie pas que chaque camp renonce à l'emporter sur l'autre et n'exclut pas nombre d'ambiguïtés et d'arrière-pensées qui finiront par la miner. Dans les deux camps, les dirigeants doivent aussi composer avec les opposants à la détente, qui ne croient pas à la sincérité du camp adverse, estiment que la « détente » ne serait qu'un écran de fumée et soulignent le risque d'être distancé dans la course aux armements ou dans la compétition pour le tiers monde. (fr)
  • La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. L'Acte final d'Helsinki de 1975 en est le point culminant, après lequel les relations se tendent à nouveau progressivement en raison de la persistance de la course aux armements et de nouvelles tensions Est-Ouest, en particulier dans le tiers-monde. L'usage du mot « détente » pour désigner de manière imagée et synthétique cette phase est devenu courant à partir du début des années 1960, en français mais aussi en anglais, souvent en combinaison avec sa définition usuelle de relâchement des tensions (en anglais "relaxation of tensions") . La notion de détente se substitue très largement à celle de coexistence pacifique, laquelle continue d'être utilisée principalement par les Soviétiques qui l'avaient formulée. Les périodes de rapprochement entre l'Est et l'Ouest sont également qualifiées du nom de dégel. Entre les deux blocs, il y eut plusieurs cycles de montée puis de relâchement des tensions. Les années 1953-1958, avec la disparition de Staline et l'émergence de Khrouchtchev, puis les années 1985-1989 avec l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev constituent ainsi d'autres phases de détente entre l'Est et l'Ouest. La « détente » des années 1963-1979 correspond au relâchement des tensions qui s'est instauré progressivement à partir de 1963, caractérisé par : * La tenue de fréquentes rencontres au sommet, partie visible du développement à grande échelle d'un dialogue diplomatique qui ne se limite pas aux États-Unis et à l'Union soviétique, mais implique fortement les États d'Europe de l'Ouest et de l'Est ainsi que la Chine, la négociation prenant le pas sur les face-à-face tendus des années précédentes, * La signature d'accords et de traités d'importance entre pays de l'Ouest et de l'Est, en matière de relations internationales et de limitation des armements, * Le développement des relations de toutes natures, économiques en premier lieu, mais aussi scientifiques, sportives, et culturelles. La détente trouve son origine dans la volonté partagée par les États-Unis, l'Union soviétique et leurs alliés respectifs de réduire les risques de guerre nucléaire, qui ont culminé avec la crise de Berlin et la crise de Cuba. Kennedy et Khrouchtchev ont conscience de ce que l'utilisation ne serait-ce que d'une fraction des armes nucléaires en leur possession signifierait une apocalypse sans précédent pouvant conduire à l'extinction de l'humanité. Ils tirent rapidement les leçons de ces crises dont l'épilogue montre que le dialogue entre les deux Grands est à la fois possible et nécessaire. Leurs successeurs vont en reprendre l'idée et lui donner un contenu davantage tangible en termes de vision du monde, de reconnaissance politique du statu quo issu de la Seconde Guerre mondiale, de modération de la course aux armements et d'échanges de toutes natures entre l'Est et l'Ouest. Mais la « détente » n'est pas la paix, car les motivations des dirigeants varient fonction de leurs propres intérêts et peuvent donc être très différentes d'un camp à l'autre : * Les dirigeants occidentaux sont, pour leur part, persuadés que le modèle économique soviétique recèle des faiblesses structurelles qui contribueront à terme à l'effondrement du communisme et à l'ouverture de ces immenses espaces à l'économie de marché. Leur vision stratégique à long terme, portée plus particulièrement par les dirigeants allemands et français partisans de la « détente », est que le rapprochement des responsables politiques, des économies et des hommes est porteur à terme d'une convergence des systèmes politiques et sociaux ou du moins d'un effacement des luttes idéologiques au profit d'une paix véritable. Dès lors la « détente » est un moyen d'accélérer cette évolution. Au-delà de ce souhait, les dirigeants occidentaux, notamment les Présidents américains et français, sont convaincus que les Soviétiques n'envisagent ni guerre nucléaire ni invasion de l'Europe de l'Ouest dans un avenir prévisible, mais estiment néanmoins nécessaire d'entretenir un haut niveau de capacités militaires pour démontrer leur cohésion et leur puissance économique et technologique. * Du côté soviétique et aux yeux des analystes communistes, la volonté de convergence des systèmes et d'effacement des luttes idéologiques des occidentaux revient à souhaiter que les capitalistes parviennent à faire cesser la lutte des classes et à stopper l'évolution historique de la société vers le socialisme et le communisme. Pour autant la guerre frontale avec l'Ouest n'est pas envisageable, mais les dirigeants soviétiques veulent à tout prix atteindre puis conserver la parité stratégique avec les États-Unis et maintiennent donc un haut niveau de dépenses militaires. Si les Soviétiques jouent le jeu de la « détente », c'est pour des raisons qui leur sont bien spécifiques, liées à la crise de leurs relations avec la Chine et à leur retard technologique et économique, lui-même lié à leur praxis politique. Celle-ci, à travers le pouvoir discrétionnaire de la police politique et du parti unique officiellement « organe dirigeant de l’État », et à travers une stricte planification de l'économie qui ne touchait pas seulement les orientations macro-économiques et le commerce international, mais aussi tous les aspects de la production, de la distribution et de la consommation, étouffait toute initiative, sanctionnait toute erreur (considérée comme un sabotage délibéré), considérait toute critique comme une opposition au socialisme et donnait la priorité à l'industrie lourde sur les besoins de la population (ce qui encourageait le développement d’une économie informelle, mais spéculative)…. Dans ces conditions, les trois secteurs primaire, secondaire et tertiaire éprouvaient ce que l'humour populaire nommait les « difficultés passagères permanentes » qui, certaines années, rend nécessaire l'importation de céréales des États-Unis, et impose de trouver en Allemagne de l'Ouest ou en France des technologies ou des produits industriels que les pays communistes ne maîtrisent pas ou ne parviennent pas à produire. Ainsi, la « détente » ne signifie pas que chaque camp renonce à l'emporter sur l'autre et n'exclut pas nombre d'ambiguïtés et d'arrière-pensées qui finiront par la miner. Dans les deux camps, les dirigeants doivent aussi composer avec les opposants à la détente, qui ne croient pas à la sincérité du camp adverse, estiment que la « détente » ne serait qu'un écran de fumée et soulignent le risque d'être distancé dans la course aux armements ou dans la compétition pour le tiers monde. (fr)
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  • De 1945 à nos jours (fr)
  • A New History (fr)
  • A History in Documents and Eyewitness Accounts (fr)
  • A history of Europe since 1945 (fr)
  • Rethinking Cold War History (fr)
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  • réflexions sur l'histoire de la guerre froide et sur les causes de sa fin (fr)
  • From the October Revolution to the Fall of the Wall (fr)
  • Crises and Détente (fr)
  • Eastern and Western Europe in the Cold War, 1965-1975 (fr)
  • The Soviet Union in the Cold War from Stalin to Gorbachev (fr)
  • De la construction du Mur à l'Ostpolitik (fr)
  • Volume 2: 1968-1990 (fr)
prop-fr:titre
  • Histoire des relations internationales (fr)
  • The Cold War (fr)
  • L'Allemagne de 1945 à nos jours (fr)
  • La Guerre froide (fr)
  • La Guerre froide, 1917-1991 (fr)
  • La grandeur (fr)
  • Les Temps de la guerre froide (fr)
  • Les relations internationales depuis 1945 (fr)
  • Postwar (fr)
  • The Cambridge History of the Cold War (fr)
  • Unspoken Rules and Superpower Dominance (fr)
  • Russia's Cold War (fr)
  • The Making of Détente (fr)
  • We know now (fr)
  • A Failed Empire (fr)
  • La tentation du rapprochement France et URSS à l'heure de la détente, 1969-1974 (fr)
  • Allemagne 1961 - 1974 (fr)
  • Détente et Rideau de fer (fr)
  • The United States and Germany in the Era of the Cold War, 1945-1990 - (fr)
  • Histoire des relations internationales (fr)
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  • http://germanhistorydocs.ghi-dc.org/sub_doclist.cfm?startrow=1&sub_id=36&section_id=15|titre=The New Ostpolitik and German-German Relations (fr)
  • http://www.cvce.eu|titre="Centre Virtuel de Connaissance sur l'Europe " (fr)
  • http://germanhistorydocs.ghi-dc.org/home.cfm|titre="German History in Documents and Images " (fr)
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  • Oxford University Press (fr)
  • Cambridge University Press (fr)
  • Vintage Books (fr)
  • Yale University Press (fr)
  • Penguin Books (fr)
  • Publications de la Sorbonne (fr)
  • Armand Colin (fr)
  • Librairie Arthème Fayard / Pluriel (fr)
  • The University of North Carolina Press (fr)
  • Presses Universitaires du Septentrion (fr)
  • CNRS Éditions - Biblis (fr)
  • Editions Complexe (fr)
  • POINTS Histoire (fr)
  • Palgrave Macmilan (fr)
  • Routledge - Cold War history series (fr)
  • Oxford University Press (fr)
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  • La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. L'Acte final d'Helsinki de 1975 en est le point culminant, après lequel les relations se tendent à nouveau progressivement en raison de la persistance de la course aux armements et de nouvelles tensions Est-Ouest, en particulier dans le tiers-monde. (fr)
  • La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis. L'Acte final d'Helsinki de 1975 en est le point culminant, après lequel les relations se tendent à nouveau progressivement en raison de la persistance de la course aux armements et de nouvelles tensions Est-Ouest, en particulier dans le tiers-monde. (fr)
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