Cet article détaille la Crise financière de janvier 2008 à la Société générale qui comprend l'affaire Kerviel et les pertes associées à la diffusion mondiale de la crise des subprimes par les produits dérivés. Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards, due à un seul opérateur de marché qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes.

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  • Cet article détaille la Crise financière de janvier 2008 à la Société générale qui comprend l'affaire Kerviel et les pertes associées à la diffusion mondiale de la crise des subprimes par les produits dérivés. Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards, due à un seul opérateur de marché qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes. L'affaire Kerviel connaît un développement médiatique et judiciaire sur de nombreuses années mettant en avant les risques bancaires et les failles de sécurité des contrôles internes. Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel pour engendrer ces pertes serait de 50 milliards d'euros, somme qui atteint 1,7 fois le montant des fonds propres de la banque qui s'élevaient à 30,7 milliards d'euros. En même temps, la société communique une estimation des résultats de son exercice 2007 de 900 millions d'euros et annonce une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros destinés à couvrir son manque de fonds propres. Si on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,82 milliards enregistrée à l'issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d'un établissement financier. Le trader est reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Paris le 5 octobre 2010. Dans une lettre au secrétaire général de l'AMF Gérard Rameix, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, Colette Neuville, s'est étonnée du décalage entre l'estimation faite par la banque en septembre de ses pertes liées à la crise des subprimes et l'annonce en janvier 2008, au moment de la révélation des « pertes Kerviel » de 2,05 milliards d'euros de nouvelles dépréciations d'actifs. (fr)
  • Cet article détaille la Crise financière de janvier 2008 à la Société générale qui comprend l'affaire Kerviel et les pertes associées à la diffusion mondiale de la crise des subprimes par les produits dérivés. Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards, due à un seul opérateur de marché qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes. L'affaire Kerviel connaît un développement médiatique et judiciaire sur de nombreuses années mettant en avant les risques bancaires et les failles de sécurité des contrôles internes. Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel pour engendrer ces pertes serait de 50 milliards d'euros, somme qui atteint 1,7 fois le montant des fonds propres de la banque qui s'élevaient à 30,7 milliards d'euros. En même temps, la société communique une estimation des résultats de son exercice 2007 de 900 millions d'euros et annonce une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros destinés à couvrir son manque de fonds propres. Si on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,82 milliards enregistrée à l'issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d'un établissement financier. Le trader est reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Paris le 5 octobre 2010. Dans une lettre au secrétaire général de l'AMF Gérard Rameix, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, Colette Neuville, s'est étonnée du décalage entre l'estimation faite par la banque en septembre de ses pertes liées à la crise des subprimes et l'annonce en janvier 2008, au moment de la révélation des « pertes Kerviel » de 2,05 milliards d'euros de nouvelles dépréciations d'actifs. (fr)
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  • Cet article détaille la Crise financière de janvier 2008 à la Société générale qui comprend l'affaire Kerviel et les pertes associées à la diffusion mondiale de la crise des subprimes par les produits dérivés. Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards, due à un seul opérateur de marché qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes. (fr)
  • Cet article détaille la Crise financière de janvier 2008 à la Société générale qui comprend l'affaire Kerviel et les pertes associées à la diffusion mondiale de la crise des subprimes par les produits dérivés. Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale, Daniel Bouton, annonce une fraude de 4,82 milliards, due à un seul opérateur de marché qui aurait créé « une entreprise dans l'entreprise », dont le nom sera connu plus tard, Jérôme Kerviel ; et pour 2,1 milliards de dépréciations d'actifs (CDO) dues à la crise des subprimes. (fr)
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  • 2008 Société Générale trading loss (en)
  • Crise financière de janvier 2008 à la Société générale (fr)
  • Дело Société Générale (ru)
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