Le calcin est du débris de verre ajouté aux matières premières (sable, carbonate de soude…) mises en œuvre pour fabriquer le verre. Le calcin, parfois appelé groisil, sert à favoriser la vitrification. L'industrie du verre en utilise plusieurs types : le calcin de cave, le calcin de récupération ou calcin ménager (calcin issu du (en)), le calcin d'usine, le calcin de retour. On utilise aussi le terme calcin pour désigner :

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  • Le calcin est du débris de verre ajouté aux matières premières (sable, carbonate de soude…) mises en œuvre pour fabriquer le verre. Le calcin, parfois appelé groisil, sert à favoriser la vitrification. L'industrie du verre en utilise plusieurs types : le calcin de cave, le calcin de récupération ou calcin ménager (calcin issu du (en)), le calcin d'usine, le calcin de retour. On utilise aussi le terme calcin pour désigner : * le verre finement broyé utilisé dans la fabrication des émaux ; * la croûte indurée de sels minéraux (carbonates, sulfates) qui se dépose sur les pierres de carrière (notamment de gravière, les carriers y observant la cristallisation en surface du « jus » ou « laitance » originelle de la pierre provenant des solutions interstitielles minérales imprégnant les roches, solutions appelées « eau de carrière ») ou celles de maçonneries exposées aux intempéries (concrétions par évaporation), ou sur les parois de grottes préhistoriques (phénomène de concrétionnement — précipité de carbonate de calcium sous la forme d'efflorescence due à la concentration de solutions aqueuses minéralisées par le gel — qui donne une patine jaunâtre à brunâtre, couleur due à la fixation de pigments dissous, notamment des oxydes de fer issus de la pierre elle-même et pouvant donner une teinte rouille). « L'épaisseur de cet épiderme renforcé est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres, pour les patines, à quelques millimètres pour le calcin… Des particules argileuses sous jacentes, en feutrage fin, d'origine endogène ou exogène, peuvent également concourir à un aspect lustré ». Le résultat des patines et du calcin sur les pierres est traditionnellement considéré comme un renforcement de leur protection vis-à-vis des agressions extérieures, ces pellicules devant être conservées dans des environnements sains tant qu'elles conservent leur cohésion. Aussi est-il déconseillé d'éliminer cette couche superficielle des pierres exposées aux intempéries. Mais dans des environnements pollués (milieu urbain, industriel), la protection de ces couches indurées assez imperméables devient inopérante : l'acide sulfureux dissous dans l'eau atmosphérique attaque le carbonate de calcium de cette couche et le transforme en qui s'oxyde en sulfate de calcium, formant le sulfin ou « mauvais calcin », croûte sombre superficielle plus dure et plus imperméable que le calcin. Le sulfin réduit la perméabilité à l'eau, ainsi que l'aptitude à l'évaporation car les pores de la roche sont obstrués par le sulfate de calcium, ce qui entraîne la décohésion de plaque à la surface des pierres calcaires exposées aux intempéries, et provoque trois types d'altérations des pierres : la desquamation (formation de plaques, d'écailles d'une épaisseur variable, de quelques dixièmes de millimètre à plusieurs millimètres), désagrégation (formation d'un sable par désintégration granulaire) et alvéolisation (formation d'alvéoles). (fr)
  • Le calcin est du débris de verre ajouté aux matières premières (sable, carbonate de soude…) mises en œuvre pour fabriquer le verre. Le calcin, parfois appelé groisil, sert à favoriser la vitrification. L'industrie du verre en utilise plusieurs types : le calcin de cave, le calcin de récupération ou calcin ménager (calcin issu du (en)), le calcin d'usine, le calcin de retour. On utilise aussi le terme calcin pour désigner : * le verre finement broyé utilisé dans la fabrication des émaux ; * la croûte indurée de sels minéraux (carbonates, sulfates) qui se dépose sur les pierres de carrière (notamment de gravière, les carriers y observant la cristallisation en surface du « jus » ou « laitance » originelle de la pierre provenant des solutions interstitielles minérales imprégnant les roches, solutions appelées « eau de carrière ») ou celles de maçonneries exposées aux intempéries (concrétions par évaporation), ou sur les parois de grottes préhistoriques (phénomène de concrétionnement — précipité de carbonate de calcium sous la forme d'efflorescence due à la concentration de solutions aqueuses minéralisées par le gel — qui donne une patine jaunâtre à brunâtre, couleur due à la fixation de pigments dissous, notamment des oxydes de fer issus de la pierre elle-même et pouvant donner une teinte rouille). « L'épaisseur de cet épiderme renforcé est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres, pour les patines, à quelques millimètres pour le calcin… Des particules argileuses sous jacentes, en feutrage fin, d'origine endogène ou exogène, peuvent également concourir à un aspect lustré ». Le résultat des patines et du calcin sur les pierres est traditionnellement considéré comme un renforcement de leur protection vis-à-vis des agressions extérieures, ces pellicules devant être conservées dans des environnements sains tant qu'elles conservent leur cohésion. Aussi est-il déconseillé d'éliminer cette couche superficielle des pierres exposées aux intempéries. Mais dans des environnements pollués (milieu urbain, industriel), la protection de ces couches indurées assez imperméables devient inopérante : l'acide sulfureux dissous dans l'eau atmosphérique attaque le carbonate de calcium de cette couche et le transforme en qui s'oxyde en sulfate de calcium, formant le sulfin ou « mauvais calcin », croûte sombre superficielle plus dure et plus imperméable que le calcin. Le sulfin réduit la perméabilité à l'eau, ainsi que l'aptitude à l'évaporation car les pores de la roche sont obstrués par le sulfate de calcium, ce qui entraîne la décohésion de plaque à la surface des pierres calcaires exposées aux intempéries, et provoque trois types d'altérations des pierres : la desquamation (formation de plaques, d'écailles d'une épaisseur variable, de quelques dixièmes de millimètre à plusieurs millimètres), désagrégation (formation d'un sable par désintégration granulaire) et alvéolisation (formation d'alvéoles). (fr)
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  • Le calcin est du débris de verre ajouté aux matières premières (sable, carbonate de soude…) mises en œuvre pour fabriquer le verre. Le calcin, parfois appelé groisil, sert à favoriser la vitrification. L'industrie du verre en utilise plusieurs types : le calcin de cave, le calcin de récupération ou calcin ménager (calcin issu du (en)), le calcin d'usine, le calcin de retour. On utilise aussi le terme calcin pour désigner : (fr)
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