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- La boulava, buława en polonais, булава en russe et ukrainien, est une masse cérémonielle, équivalent d'un bâton de maréchal, qui était attribuée aux hetmans, plus hauts dignitaires de l'armée du royaume de Pologne puis de la république des Deux Nations. En usage depuis le XVe siècle, l'insigne est également conféré à la fin du XVIe siècle par le roi de Pologne et Lituanie Étienne Báthory au chancelier de l'ataman des cosaques zaporogues en même temps qu'un étendard et des sceaux. Quand Bogdan Khmelnytsky commue sa fonction d'auditeur de l'ataman pour le titre polonais d'hetman, la boulava s'intègre alors avec le (en) à un ensemble de symboles de l'hetmanat appelés (ru) (pluriel russe de l'allemand Kleinod, bijou). L'ataman des cosaques du Don portait également une boulava, redoublée au XVIIIe siècle par les tsars d'une (ru), plus grande et plus précieuse, et, de même que l'ataman des Grebentzkoï, une (ru) (насе́ка), bâton de commandement à pommeau d'argent. Au XVIIIe siècle, le partage de la Pologne fait disparaitre la fonction et son insigne. Celui-ci est repris au XXe siècle, en particulier par la Deuxième République de Pologne comme attribut de maréchal et par les présidents d'Ukraine comme symbole de souveraineté. Dans la langue ukrainienne contemporaine, le terme désigne tant l'arme que l'insigne. (fr)
- La boulava, buława en polonais, булава en russe et ukrainien, est une masse cérémonielle, équivalent d'un bâton de maréchal, qui était attribuée aux hetmans, plus hauts dignitaires de l'armée du royaume de Pologne puis de la république des Deux Nations. En usage depuis le XVe siècle, l'insigne est également conféré à la fin du XVIe siècle par le roi de Pologne et Lituanie Étienne Báthory au chancelier de l'ataman des cosaques zaporogues en même temps qu'un étendard et des sceaux. Quand Bogdan Khmelnytsky commue sa fonction d'auditeur de l'ataman pour le titre polonais d'hetman, la boulava s'intègre alors avec le (en) à un ensemble de symboles de l'hetmanat appelés (ru) (pluriel russe de l'allemand Kleinod, bijou). L'ataman des cosaques du Don portait également une boulava, redoublée au XVIIIe siècle par les tsars d'une (ru), plus grande et plus précieuse, et, de même que l'ataman des Grebentzkoï, une (ru) (насе́ка), bâton de commandement à pommeau d'argent. Au XVIIIe siècle, le partage de la Pologne fait disparaitre la fonction et son insigne. Celui-ci est repris au XXe siècle, en particulier par la Deuxième République de Pologne comme attribut de maréchal et par les présidents d'Ukraine comme symbole de souveraineté. Dans la langue ukrainienne contemporaine, le terme désigne tant l'arme que l'insigne. (fr)
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- La boulava, buława en polonais, булава en russe et ukrainien, est une masse cérémonielle, équivalent d'un bâton de maréchal, qui était attribuée aux hetmans, plus hauts dignitaires de l'armée du royaume de Pologne puis de la république des Deux Nations. Au XVIIIe siècle, le partage de la Pologne fait disparaitre la fonction et son insigne. Celui-ci est repris au XXe siècle, en particulier par la Deuxième République de Pologne comme attribut de maréchal et par les présidents d'Ukraine comme symbole de souveraineté. (fr)
- La boulava, buława en polonais, булава en russe et ukrainien, est une masse cérémonielle, équivalent d'un bâton de maréchal, qui était attribuée aux hetmans, plus hauts dignitaires de l'armée du royaume de Pologne puis de la république des Deux Nations. Au XVIIIe siècle, le partage de la Pologne fait disparaitre la fonction et son insigne. Celui-ci est repris au XXe siècle, en particulier par la Deuxième République de Pologne comme attribut de maréchal et par les présidents d'Ukraine comme symbole de souveraineté. (fr)
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